Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris a enregistré un net rebond vendredi (+1,24%), les investisseurs étant soulagés par l'évolution politique en Italie où la formation d'un nouveau gouvernement a levé les incertitudes qui pesaient depuis le début de semaine.
L'indice CAC 40 a pris 67,13 points pour terminer la séance à 5.465,53 points, dans un volume d'échanges élevé de 4,3 milliards d'euros. La veille, il avait fini en recul de 0,53%.
Au cours de la semaine, il a reculé de 1,39%. L'indice continue néanmoins d'afficher un gain de 2,88% depuis le 1er janvier.
La cote Parisienne a ouvert en hausse vendredi et a accéléré la cadence au cours de la journée, saluant l'épilogue du feuilleton électoral italien. Les opérateurs ont salué la formation d'un gouvernement d'alliance entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue, ce qui élimine le risque de nouvelles élections avec un possible référendum sur l'Europe.
Le nouveau gouvernement sera dirigé par Giuseppe Conte, un novice en politique qui a promis une politique anti-austérité et sécuritaire. Le poste du ministre des Finances, sur lequel avait achoppé les précédentes négociations, revient à Giovanni Tria, un professeur d'économie politique défavorable à la sortie de l'Italie de la zone euro.
"Le marché est soulagé et se reporte sur les valeurs financières, qui avaient le plus souffert dernièrement. Il a une capacité à passer rapidement sur les événements politiques en ce moment", a expliqué à l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.
Les yeux rivés sur l'Italie, les investisseurs ont fait peu de cas de l'actualité politique en Espagne, où le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy a été renversé vendredi par le Parlement et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez.
"L'événement venant d'Espagne a été totalement occulté", a observé Frédéric Rozier, tout comme les tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux.
L'entrée en vigueur ce vendredi de taxes américaines sur l'acier et l'aluminium a bien provoqué l'indignation, notamment de l'Union européenne, mais sans peser sur les indices européens.
- Rebond du secteur bancaire -
L'autre actualité du jour était le rapport mensuel sur l'emploi américain. Ce dernier s'est avéré solide, avec un taux de chômage tombé en mai à son plus bas niveau depuis 18 ans. Le salaire horaire moyen a, lui, gagné 0,3%, soit une augmentation sur un an de 2,7%.
"Cela montre une économie américaine qui crée encore de l'emploi. Allié à une activité robuste, cela donne le sentiment que la dynamique de croissance, qui venait se combler entre les Etats-Unis et l'Europe, est en train de se retourner en faveur des Etats-Unis", a souligné M. Rozier. En réaction, le dollar s'appréciait face à l'euro vendredi.
Du côté des indicateurs, outre les chiffres américains, les investisseurs ont pris connaissance d'un nouveau ralentissement de la croissance du secteur manufacturier en mai en zone euro.
En matière de valeurs, le secteur financier a rebondi. Crédit Agricole est monté de 2,68% à 12,06 euros, BNP Paribas de 1,56% à 53,89 euros, Société Générale de 1,83% à 37,53 euros et Axa de 2,37% à 21,83 euros.
Les titres liés aux matières premières ont également évolué dans le vert en dépit des tensions commerciales. ArcelorMittal a gagné 0,99% à 27,98 euros, Vallourec 4,67% à 5,52 euros, et Eramet 3,20% à 154,90 euros.
De son côté, TechnipFMC a grimpé de 2,15% à 27,56 euros.
Total a pris 1,31% à 52,73 euros. Le dividende versé aux actionnaires du groupe pour 2017 a été voté en assemblée générale à 2,48 euros par action.
Dans le secteur automobile, les constructeurs français ont profité de leurs bonnes performances sur leur marché intérieur en mai. Avec des immatriculations en hausse de 9,9%, Peugeot a gagné 0,93% à 20,13 euros et Renault, dont les ventes ont augmenté de 0,7%, a pris 1,21% à 83,63 euros.
Elior Group a été dopé (7,30% à 15,28 euros) par un relèvement de sa recommandation à "surperformer" par Credit Suisse.
Neopost a chuté de 5,30% à 22,52 euros, pénalisé par un chiffre d'affaires en repli de 9,7% au premier trimestre.Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris a enregistré un net rebond vendredi (+1,24%), les investisseurs étant soulagés par l'évolution politique en Italie où la formation d'un nouveau gouvernement a levé les incertitudes qui pesaient depuis le début de semaine.
L'indice CAC 40 a pris 67,13 points pour terminer la séance à 5.465,53 points, dans un volume d'échanges élevé de 4,3 milliards d'euros. La veille, il avait fini en recul de 0,53%.
Au cours de la semaine, il a reculé de 1,39%. L'indice continue néanmoins d'afficher un gain de 2,88% depuis le 1er janvier.
La cote Parisienne a ouvert en hausse vendredi et a accéléré la cadence au cours de la journée, saluant l'épilogue du feuilleton électoral italien. Les opérateurs ont salué la formation d'un gouvernement d'alliance entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue, ce qui élimine le risque de nouvelles élections avec un possible référendum sur l'Europe.
Le nouveau gouvernement sera dirigé par Giuseppe Conte, un novice en politique qui a promis une politique anti-austérité et sécuritaire. Le poste du ministre des Finances, sur lequel avait achoppé les précédentes négociations, revient à Giovanni Tria, un professeur d'économie politique défavorable à la sortie de l'Italie de la zone euro.
"Le marché est soulagé et se reporte sur les valeurs financières, qui avaient le plus souffert dernièrement. Il a une capacité à passer rapidement sur les événements politiques en ce moment", a expliqué à l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.
Les yeux rivés sur l'Italie, les investisseurs ont fait peu de cas de l'actualité politique en Espagne, où le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy a été renversé vendredi par le Parlement et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez.
"L'événement venant d'Espagne a été totalement occulté", a observé Frédéric Rozier, tout comme les tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux.
L'entrée en vigueur ce vendredi de taxes américaines sur l'acier et l'aluminium a bien provoqué l'indignation, notamment de l'Union européenne, mais sans peser sur les indices européens.
- Rebond du secteur bancaire -
L'autre actualité du jour était le rapport mensuel sur l'emploi américain. Ce dernier s'est avéré solide, avec un taux de chômage tombé en mai à son plus bas niveau depuis 18 ans. Le salaire horaire moyen a, lui, gagné 0,3%, soit une augmentation sur un an de 2,7%.
"Cela montre une économie américaine qui crée encore de l'emploi. Allié à une activité robuste, cela donne le sentiment que la dynamique de croissance, qui venait se combler entre les Etats-Unis et l'Europe, est en train de se retourner en faveur des Etats-Unis", a souligné M. Rozier. En réaction, le dollar s'appréciait face à l'euro vendredi.
Du côté des indicateurs, outre les chiffres américains, les investisseurs ont pris connaissance d'un nouveau ralentissement de la croissance du secteur manufacturier en mai en zone euro.
En matière de valeurs, le secteur financier a rebondi. Crédit Agricole est monté de 2,68% à 12,06 euros, BNP Paribas de 1,56% à 53,89 euros, Société Générale de 1,83% à 37,53 euros et Axa de 2,37% à 21,83 euros.
Les titres liés aux matières premières ont également évolué dans le vert en dépit des tensions commerciales. ArcelorMittal a gagné 0,99% à 27,98 euros, Vallourec 4,67% à 5,52 euros, et Eramet 3,20% à 154,90 euros.
De son côté, TechnipFMC a grimpé de 2,15% à 27,56 euros.
Total a pris 1,31% à 52,73 euros. Le dividende versé aux actionnaires du groupe pour 2017 a été voté en assemblée générale à 2,48 euros par action.
Dans le secteur automobile, les constructeurs français ont profité de leurs bonnes performances sur leur marché intérieur en mai. Avec des immatriculations en hausse de 9,9%, Peugeot a gagné 0,93% à 20,13 euros et Renault, dont les ventes ont augmenté de 0,7%, a pris 1,21% à 83,63 euros.
Elior Group a été dopé (7,30% à 15,28 euros) par un relèvement de sa recommandation à "surperformer" par Credit Suisse.
Neopost a chuté de 5,30% à 22,52 euros, pénalisé par un chiffre d'affaires en repli de 9,7% au premier trimestre. (AFP)
Au cours de la semaine, il a reculé de 1,39%. L'indice continue néanmoins d'afficher un gain de 2,88% depuis le 1er janvier.
La cote Parisienne a ouvert en hausse vendredi et a accéléré la cadence au cours de la journée, saluant l'épilogue du feuilleton électoral italien. Les opérateurs ont salué la formation d'un gouvernement d'alliance entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue, ce qui élimine le risque de nouvelles élections avec un possible référendum sur l'Europe.
Le nouveau gouvernement sera dirigé par Giuseppe Conte, un novice en politique qui a promis une politique anti-austérité et sécuritaire. Le poste du ministre des Finances, sur lequel avait achoppé les précédentes négociations, revient à Giovanni Tria, un professeur d'économie politique défavorable à la sortie de l'Italie de la zone euro.
"Le marché est soulagé et se reporte sur les valeurs financières, qui avaient le plus souffert dernièrement. Il a une capacité à passer rapidement sur les événements politiques en ce moment", a expliqué à l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.
Les yeux rivés sur l'Italie, les investisseurs ont fait peu de cas de l'actualité politique en Espagne, où le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy a été renversé vendredi par le Parlement et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez.
"L'événement venant d'Espagne a été totalement occulté", a observé Frédéric Rozier, tout comme les tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux.
L'entrée en vigueur ce vendredi de taxes américaines sur l'acier et l'aluminium a bien provoqué l'indignation, notamment de l'Union européenne, mais sans peser sur les indices européens.
- Rebond du secteur bancaire -
L'autre actualité du jour était le rapport mensuel sur l'emploi américain. Ce dernier s'est avéré solide, avec un taux de chômage tombé en mai à son plus bas niveau depuis 18 ans. Le salaire horaire moyen a, lui, gagné 0,3%, soit une augmentation sur un an de 2,7%.
"Cela montre une économie américaine qui crée encore de l'emploi. Allié à une activité robuste, cela donne le sentiment que la dynamique de croissance, qui venait se combler entre les Etats-Unis et l'Europe, est en train de se retourner en faveur des Etats-Unis", a souligné M. Rozier. En réaction, le dollar s'appréciait face à l'euro vendredi.
Du côté des indicateurs, outre les chiffres américains, les investisseurs ont pris connaissance d'un nouveau ralentissement de la croissance du secteur manufacturier en mai en zone euro.
En matière de valeurs, le secteur financier a rebondi. Crédit Agricole est monté de 2,68% à 12,06 euros, BNP Paribas de 1,56% à 53,89 euros, Société Générale de 1,83% à 37,53 euros et Axa de 2,37% à 21,83 euros.
Les titres liés aux matières premières ont également évolué dans le vert en dépit des tensions commerciales. ArcelorMittal a gagné 0,99% à 27,98 euros, Vallourec 4,67% à 5,52 euros, et Eramet 3,20% à 154,90 euros.
De son côté, TechnipFMC a grimpé de 2,15% à 27,56 euros.
Total a pris 1,31% à 52,73 euros. Le dividende versé aux actionnaires du groupe pour 2017 a été voté en assemblée générale à 2,48 euros par action.
Dans le secteur automobile, les constructeurs français ont profité de leurs bonnes performances sur leur marché intérieur en mai. Avec des immatriculations en hausse de 9,9%, Peugeot a gagné 0,93% à 20,13 euros et Renault, dont les ventes ont augmenté de 0,7%, a pris 1,21% à 83,63 euros.
Elior Group a été dopé (7,30% à 15,28 euros) par un relèvement de sa recommandation à "surperformer" par Credit Suisse.
Neopost a chuté de 5,30% à 22,52 euros, pénalisé par un chiffre d'affaires en repli de 9,7% au premier trimestre.Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris a enregistré un net rebond vendredi (+1,24%), les investisseurs étant soulagés par l'évolution politique en Italie où la formation d'un nouveau gouvernement a levé les incertitudes qui pesaient depuis le début de semaine.
Au cours de la semaine, il a reculé de 1,39%. L'indice continue néanmoins d'afficher un gain de 2,88% depuis le 1er janvier.
La cote Parisienne a ouvert en hausse vendredi et a accéléré la cadence au cours de la journée, saluant l'épilogue du feuilleton électoral italien. Les opérateurs ont salué la formation d'un gouvernement d'alliance entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue, ce qui élimine le risque de nouvelles élections avec un possible référendum sur l'Europe.
Le nouveau gouvernement sera dirigé par Giuseppe Conte, un novice en politique qui a promis une politique anti-austérité et sécuritaire. Le poste du ministre des Finances, sur lequel avait achoppé les précédentes négociations, revient à Giovanni Tria, un professeur d'économie politique défavorable à la sortie de l'Italie de la zone euro.
"Le marché est soulagé et se reporte sur les valeurs financières, qui avaient le plus souffert dernièrement. Il a une capacité à passer rapidement sur les événements politiques en ce moment", a expliqué à l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.
Les yeux rivés sur l'Italie, les investisseurs ont fait peu de cas de l'actualité politique en Espagne, où le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy a été renversé vendredi par le Parlement et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez.
"L'événement venant d'Espagne a été totalement occulté", a observé Frédéric Rozier, tout comme les tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux.
L'entrée en vigueur ce vendredi de taxes américaines sur l'acier et l'aluminium a bien provoqué l'indignation, notamment de l'Union européenne, mais sans peser sur les indices européens.
- Rebond du secteur bancaire -
L'autre actualité du jour était le rapport mensuel sur l'emploi américain. Ce dernier s'est avéré solide, avec un taux de chômage tombé en mai à son plus bas niveau depuis 18 ans. Le salaire horaire moyen a, lui, gagné 0,3%, soit une augmentation sur un an de 2,7%.
"Cela montre une économie américaine qui crée encore de l'emploi. Allié à une activité robuste, cela donne le sentiment que la dynamique de croissance, qui venait se combler entre les Etats-Unis et l'Europe, est en train de se retourner en faveur des Etats-Unis", a souligné M. Rozier. En réaction, le dollar s'appréciait face à l'euro vendredi.
Du côté des indicateurs, outre les chiffres américains, les investisseurs ont pris connaissance d'un nouveau ralentissement de la croissance du secteur manufacturier en mai en zone euro.
En matière de valeurs, le secteur financier a rebondi. Crédit Agricole est monté de 2,68% à 12,06 euros, BNP Paribas de 1,56% à 53,89 euros, Société Générale de 1,83% à 37,53 euros et Axa de 2,37% à 21,83 euros.
Les titres liés aux matières premières ont également évolué dans le vert en dépit des tensions commerciales. ArcelorMittal a gagné 0,99% à 27,98 euros, Vallourec 4,67% à 5,52 euros, et Eramet 3,20% à 154,90 euros.
De son côté, TechnipFMC a grimpé de 2,15% à 27,56 euros.
Total a pris 1,31% à 52,73 euros. Le dividende versé aux actionnaires du groupe pour 2017 a été voté en assemblée générale à 2,48 euros par action.
Dans le secteur automobile, les constructeurs français ont profité de leurs bonnes performances sur leur marché intérieur en mai. Avec des immatriculations en hausse de 9,9%, Peugeot a gagné 0,93% à 20,13 euros et Renault, dont les ventes ont augmenté de 0,7%, a pris 1,21% à 83,63 euros.
Elior Group a été dopé (7,30% à 15,28 euros) par un relèvement de sa recommandation à "surperformer" par Credit Suisse.
Neopost a chuté de 5,30% à 22,52 euros, pénalisé par un chiffre d'affaires en repli de 9,7% au premier trimestre. (AFP)