Des soldats tchadiens (photo d'illustration)
L’armée centrafricaine a attaqué ce week-end un poste frontalier et tué six soldats tchadiens. Bangui s’est engagé à une enquête indépendante.
La Centrafrique a condamné «fermement» l’attaque par son armée d’un poste frontalier en territoire tchadien qui a causé dimanche la mort de six soldats tchadiens, dont cinq «enlevés et exécutés», lors d’une rencontre mardi soir à N’Djamena entre les chefs de la diplomatie des deux pays.
Les deux parties «ont souligné l’urgence d’élucider les circonstances dans lesquelles cette attaque a été opérée» et «ont convenu de la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante et impartiale», selon un communiqué conjoint signé par les deux ministres des Affaires étrangères.
Cette commission sera «composée des partenaires traditionnels des deux pays qui sont l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC)» avec pour mission «de déployer des experts (…) pour établir les faits et déposer un rapport qui situera les responsabilités».
Apaisement
Cherif Mahamat Zene et Sylvie Baipo Temon, respectivement ministre des Affaires étrangères tchadien et centrafricain, se sont aussi engagés «à mettre en application les conclusions» de ce rapport et à «travailler ensemble sur une nouvelle base pour renforcer la sécurité à la frontière commune».
La délégation centrafricaine, composée également de la ministre de la Défense et de celui de l’intérieur, était arrivée au Tchad dans la soirée avec une lettre du président Faustin-Archange Touadéra. Lundi, Bangui avait rapidement tenté d’apaiser son voisin du nord en déplorant des «morts» dans les deux armées au cours d'«échanges de tirs (…) à la frontière» et avait proposé une «enquête conjointe» au Tchad, qualifié de «pays frère».
La Centrafrique, pays ravagé par la guerre civile, avait assuré que son armée poursuivait «à la frontière» des éléments d’une coalition rebelle qui a cherché en décembre à renverser le pouvoir, avant d’être repoussée et presque battue en raison de l’intervention massive de paramilitaires russes. N’Djamena avait pour sa part dénoncé un «crime de guerre» et promis qu’il ne resterait «pas impuni». (AFP)
La Centrafrique a condamné «fermement» l’attaque par son armée d’un poste frontalier en territoire tchadien qui a causé dimanche la mort de six soldats tchadiens, dont cinq «enlevés et exécutés», lors d’une rencontre mardi soir à N’Djamena entre les chefs de la diplomatie des deux pays.
Les deux parties «ont souligné l’urgence d’élucider les circonstances dans lesquelles cette attaque a été opérée» et «ont convenu de la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante et impartiale», selon un communiqué conjoint signé par les deux ministres des Affaires étrangères.
Cette commission sera «composée des partenaires traditionnels des deux pays qui sont l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC)» avec pour mission «de déployer des experts (…) pour établir les faits et déposer un rapport qui situera les responsabilités».
Apaisement
Cherif Mahamat Zene et Sylvie Baipo Temon, respectivement ministre des Affaires étrangères tchadien et centrafricain, se sont aussi engagés «à mettre en application les conclusions» de ce rapport et à «travailler ensemble sur une nouvelle base pour renforcer la sécurité à la frontière commune».
La délégation centrafricaine, composée également de la ministre de la Défense et de celui de l’intérieur, était arrivée au Tchad dans la soirée avec une lettre du président Faustin-Archange Touadéra. Lundi, Bangui avait rapidement tenté d’apaiser son voisin du nord en déplorant des «morts» dans les deux armées au cours d'«échanges de tirs (…) à la frontière» et avait proposé une «enquête conjointe» au Tchad, qualifié de «pays frère».
La Centrafrique, pays ravagé par la guerre civile, avait assuré que son armée poursuivait «à la frontière» des éléments d’une coalition rebelle qui a cherché en décembre à renverser le pouvoir, avant d’être repoussée et presque battue en raison de l’intervention massive de paramilitaires russes. N’Djamena avait pour sa part dénoncé un «crime de guerre» et promis qu’il ne resterait «pas impuni». (AFP)