CONAKRY (Reuters) - La Guinée prévoit de multiplier par près de quatre sa capacité de production d'énergie au cours des six prochaines années en poussant les compagnies minières à raffiner leur production locale de bauxite, a déclaré vendredi le ministre de l'énergie.
Ce pays d'Afrique de l'Ouest, le plus grand producteur africain de minerai d'aluminium, est en plein boom minier et a vu sa production de bauxite exploser, principalement en raison de la demande de la Chine. Elle représente aujourd'hui plus de la moitié des importations chinoises de bauxite.
Cherchant à utiliser le secteur minier pour alimenter le développement économique, le gouvernement fait pression sur les sociétés minières pour qu'elles s'engagent à construire des installations qui transformeront la bauxite en alumine de plus grande valeur, laquelle est utilisée dans les usines d'électrolyse pour produire de l'aluminium.
"Les mines sont, tout simplement, du développement. Et les mines ne peuvent pas se développer sans énergie ", a déclaré Cheick Taliby Sylla en marge d'une conférence minière dans la capitale guinéenne, Conakry.
La Guinée dispose actuellement d'une capacité de production d'électricité de seulement 658 mégawatts. Une grande partie du pays n'a pas accès à l'électricité, et même la capitale connaît de fréquentes coupures de courant.
Les experts se sont donc interrogés sur la faisabilité de la création d'un secteur du raffinage consommateur d'énergie.
Toutefois, M. Sylla a indiqué que plusieurs projets en cours de réalisation permettront d'accroître considérablement la production dans un proche avenir.
"D'ici 2025, nous aurons environ 2 600 mégawatts en termes de production totale ", a-t-il déclaré. "Nous pouvons en consacrer une quantité à (les compagnies minières)... Nous garantirons cet approvisionnement en énergie."
Le barrage hydroélectrique Souapiti de 450 mégawatts est le premier projet d'envergure qui devrait entrer en production. Le barrage, qui est construit par China Water Electric avec un financement de 1,3 milliard de dollars de China Exim Bank, sera mis en service l'an prochain.
M. Sylla a indiqué que 1,3 milliard de mètres cubes d'eau seront dirigés vers le réservoir du barrage pendant la saison des pluies du pays plus tard cette année. Environ 15 000 personnes sont déplacées par le projet.
Le ministre guinéen des Mines, Abdoulaye Magassouba, a déclaré que l'augmentation de la disponibilité de l'électricité devrait inciter les entreprises à respecter les calendriers de raffinage fixés dans leurs accords avec le gouvernement.
"Il y a des obligations contractuelles qui ont été contractées librement par les sociétés minières, a-t-il dit. "Nous entendons respecter nos engagements. Et nous attendons de nos partenaires qu'ils respectent leurs engagements."
SMB - un consortium composé du Singapore's Winning International Group, du premier producteur mondial d'aluminium China Hongqiao et de la société guinéenne UMS International - commencera la construction d'une raffinerie plus tard cette année.
L'installation, qui pourra produire 1 million de tonnes d'alumine par année, fait partie d'un projet de modernisation de 3 milliards de dollars qui comprend également une voie ferrée de 135 kilomètres (84 milles).
Ce pays d'Afrique de l'Ouest, le plus grand producteur africain de minerai d'aluminium, est en plein boom minier et a vu sa production de bauxite exploser, principalement en raison de la demande de la Chine. Elle représente aujourd'hui plus de la moitié des importations chinoises de bauxite.
Cherchant à utiliser le secteur minier pour alimenter le développement économique, le gouvernement fait pression sur les sociétés minières pour qu'elles s'engagent à construire des installations qui transformeront la bauxite en alumine de plus grande valeur, laquelle est utilisée dans les usines d'électrolyse pour produire de l'aluminium.
"Les mines sont, tout simplement, du développement. Et les mines ne peuvent pas se développer sans énergie ", a déclaré Cheick Taliby Sylla en marge d'une conférence minière dans la capitale guinéenne, Conakry.
La Guinée dispose actuellement d'une capacité de production d'électricité de seulement 658 mégawatts. Une grande partie du pays n'a pas accès à l'électricité, et même la capitale connaît de fréquentes coupures de courant.
Les experts se sont donc interrogés sur la faisabilité de la création d'un secteur du raffinage consommateur d'énergie.
Toutefois, M. Sylla a indiqué que plusieurs projets en cours de réalisation permettront d'accroître considérablement la production dans un proche avenir.
"D'ici 2025, nous aurons environ 2 600 mégawatts en termes de production totale ", a-t-il déclaré. "Nous pouvons en consacrer une quantité à (les compagnies minières)... Nous garantirons cet approvisionnement en énergie."
Le barrage hydroélectrique Souapiti de 450 mégawatts est le premier projet d'envergure qui devrait entrer en production. Le barrage, qui est construit par China Water Electric avec un financement de 1,3 milliard de dollars de China Exim Bank, sera mis en service l'an prochain.
M. Sylla a indiqué que 1,3 milliard de mètres cubes d'eau seront dirigés vers le réservoir du barrage pendant la saison des pluies du pays plus tard cette année. Environ 15 000 personnes sont déplacées par le projet.
Le ministre guinéen des Mines, Abdoulaye Magassouba, a déclaré que l'augmentation de la disponibilité de l'électricité devrait inciter les entreprises à respecter les calendriers de raffinage fixés dans leurs accords avec le gouvernement.
"Il y a des obligations contractuelles qui ont été contractées librement par les sociétés minières, a-t-il dit. "Nous entendons respecter nos engagements. Et nous attendons de nos partenaires qu'ils respectent leurs engagements."
SMB - un consortium composé du Singapore's Winning International Group, du premier producteur mondial d'aluminium China Hongqiao et de la société guinéenne UMS International - commencera la construction d'une raffinerie plus tard cette année.
L'installation, qui pourra produire 1 million de tonnes d'alumine par année, fait partie d'un projet de modernisation de 3 milliards de dollars qui comprend également une voie ferrée de 135 kilomètres (84 milles).
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