PARIS (Reuters) - La méthode employée par la CGT pour faire reculer le gouvernement sur le terrain social est “similaire” à celle qui a abouti à Mai-68, a déclaré le secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez, dans une interview au Monde publiée mercredi.
“Mai-68 reste une référence pour ce que l’on est en train de construire”, a-t-il dit. “On est toujours sur l’idée de partir des réalités des salariés et de les faire converger. En ce sens, la démarche est similaire.”
Le numéro un de la CGT a cependant souligné les évolutions du monde du travail depuis le mouvement social du printemps 1968, lors duquel la contestation des ouvriers avait rejoint celle des étudiants, et la mutation du paysage syndical.
Depuis plusieurs semaines, des mécontentements s’expriment à la SNCF, dans la fonction publique ou dans les universités face aux projets de réforme de l’exécutif, suscitant l’espoir d’une partie de la gauche de voir se reproduire les événements dont on célèbre cette année le 50e anniversaire.
“Mai-68 reste une référence pour ce que l’on est en train de construire”, a-t-il dit. “On est toujours sur l’idée de partir des réalités des salariés et de les faire converger. En ce sens, la démarche est similaire.”
Le numéro un de la CGT a cependant souligné les évolutions du monde du travail depuis le mouvement social du printemps 1968, lors duquel la contestation des ouvriers avait rejoint celle des étudiants, et la mutation du paysage syndical.
Depuis plusieurs semaines, des mécontentements s’expriment à la SNCF, dans la fonction publique ou dans les universités face aux projets de réforme de l’exécutif, suscitant l’espoir d’une partie de la gauche de voir se reproduire les événements dont on célèbre cette année le 50e anniversaire.