PARIS (Reuters) - La justice française a ordonné la saisie de deux millions d'euros qui devaient être destinés au Rassemblement national (ex-Front national) dans le cadre de l'enquête portant sur le travail des assistants au Parlement européen, a-t-on appris dimanche d'une source proche du dossier.
La justice française soupçonne le parti d'extrême droite, désormais baptisé Rassemblement national (RN), d'avoir mis en place un système frauduleux pour rémunérer ses permanents avec des deniers européens.
Les deux millions d'euros devaient être versés "ces jours-ci" par l'Etat au titre de l'aide publique apportée aux partis et groupements politiques, selon le Rassemblement national, qui a publié un communiqué sur son site internet.
"En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d'instruction nous appliquent la peine de mort 'à titre conservatoire'. La volonté d'assassiner le premier parti d'opposition est un coup de force inédit contre la démocratie!", a réagi la présidente du RN, Marine Le Pen, sur Twitter.
"C'est notre disparition qu'ils programment", a dit aussi à Reuters le député RN Sébastien Chenu. "C'est nous appliquer une exécution de peine sans même avoir été condamnés".
La somme totale à percevoir, déterminée en fonction du nombre de voix obtenues aux législatives, devait être de 4,5 millions d'euros par an sur la mandature, soit 22,5 millions en cinq ans, ajoute le parti politique dans son communiqué.
"Cette décision de blocage de ses moyens de subsistance signifie que le Rassemblement National serait en cessation de paiement à la fin du mois d'août", peut-on lire.
Vendredi, l'ex-numéro deux du Front national Bruno Gollnisch a annoncé avoir été mis en examen pour "abus de confiance" dans le cadre de cette enquête qui couvre la période de 2005 à 2015.
Plusieurs parlementaires RN, dont Marine Le Pen, ainsi que certains de leurs attachés, ont déjà été mis en examen sur des soupçons du même genre.
Le Parlement européen estime le préjudice à plusieurs millions d'euros.
La justice française soupçonne le parti d'extrême droite, désormais baptisé Rassemblement national (RN), d'avoir mis en place un système frauduleux pour rémunérer ses permanents avec des deniers européens.
Les deux millions d'euros devaient être versés "ces jours-ci" par l'Etat au titre de l'aide publique apportée aux partis et groupements politiques, selon le Rassemblement national, qui a publié un communiqué sur son site internet.
"En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d'instruction nous appliquent la peine de mort 'à titre conservatoire'. La volonté d'assassiner le premier parti d'opposition est un coup de force inédit contre la démocratie!", a réagi la présidente du RN, Marine Le Pen, sur Twitter.
"C'est notre disparition qu'ils programment", a dit aussi à Reuters le député RN Sébastien Chenu. "C'est nous appliquer une exécution de peine sans même avoir été condamnés".
La somme totale à percevoir, déterminée en fonction du nombre de voix obtenues aux législatives, devait être de 4,5 millions d'euros par an sur la mandature, soit 22,5 millions en cinq ans, ajoute le parti politique dans son communiqué.
"Cette décision de blocage de ses moyens de subsistance signifie que le Rassemblement National serait en cessation de paiement à la fin du mois d'août", peut-on lire.
Vendredi, l'ex-numéro deux du Front national Bruno Gollnisch a annoncé avoir été mis en examen pour "abus de confiance" dans le cadre de cette enquête qui couvre la période de 2005 à 2015.
Plusieurs parlementaires RN, dont Marine Le Pen, ainsi que certains de leurs attachés, ont déjà été mis en examen sur des soupçons du même genre.
Le Parlement européen estime le préjudice à plusieurs millions d'euros.