Mathilde Panot, la chef des députés LFI
Les députés se préparent à des débats animés dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale lundi 11 juillet. La motion de censure défendue par la coalition de gauche Nupes contre le gouvernement Borne, sera présentée. Elle n'a quasiment aucune chance d'aboutir, faute de soutien du RN et de LR.
Lundi 11 juillet, les députés débattent de la motion de censure contre le gouvernement Borne portée par la coalition de gauche Nupes. La cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot espère en faire une démonstration de "défiance" contre Elisabeth Borne qui n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée.
L'Insoumise reproche à la Première ministre de ne pas avoir sollicité de vote de confiance mercredi dernier lors de sa déclaration de politique générale, une "stratégie" du "sauve qui peut", avait-elle tancé à la tribune.
La motion de censure défendue par la coalition de gauche Nupes n'a quasiment aucune chance d'aboutir, faute de soutien du RN et de LR. La Nupes tente pourtant de convaincre d'autres députés de voter cette motion de censure.
Interviewé dimanche 10 juillet sur LCI, Adrien Quatennens soutient que "La #MotionDeCensure déposée par la #NUPES ne porte pas sur l’orientation politique. Tout le monde peut donc la voter." Le député du Nord qui ajoute "Il s’agit de faire la clarté : qui est d’accord pour qu’un gouvernement battu aux législatives puisse agir contre la volonté du peuple souverain ? Pas nous."
Peu de chances d'aboutir
LFI s'exprimera en premier lundi, avant l'intervention de la Première ministre puis des autres groupes pour un débat d'une durée de 2H30 environ. Seuls les députés favorables à la motion participeront au vote, organisé dans les salles voisines de l'hémicycle.
Pour faire tomber le gouvernement il faudrait une majorité absolue de 289 voix, impossible à atteindre pour les seuls Nupes (LFI, PS, écologistes, PCF), 151 au total, dont le socialiste Dominique Potier qui n'a pas signé le texte.
La motion de censure défendue par la coalition de gauche Nupes n'a quasiment aucune chance d'aboutir, faute de soutien du RN et de LR. Sur le plateau de BFMTV, le député de L'Yonne, Julien Odoul (RN) s'est opposé à "une motion d'imposture et de bouffonnerie" de la part de LFI. "Une motion inappropriée et hors de sujet", "c'est irresponsable" a-t-il ajouté.
Les macronistes critiquent une "perte" de temps, loin des préoccupations des Français. "Vous allez chercher à censurer un gouvernement qui commence son travail", a aussi dénoncé Elisabeth Borne.
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a appelé dimanche 10 juillet le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon à "respecter le vote des Français" et "permettre au Parlement" de légiférer. Selon lui, la motion de censure est "la négation même de cette volonté des Français de nous demander de travailler avec cette logique du compromis".
Lundi 11 juillet, les députés débattent de la motion de censure contre le gouvernement Borne portée par la coalition de gauche Nupes. La cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot espère en faire une démonstration de "défiance" contre Elisabeth Borne qui n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée.
L'Insoumise reproche à la Première ministre de ne pas avoir sollicité de vote de confiance mercredi dernier lors de sa déclaration de politique générale, une "stratégie" du "sauve qui peut", avait-elle tancé à la tribune.
La motion de censure défendue par la coalition de gauche Nupes n'a quasiment aucune chance d'aboutir, faute de soutien du RN et de LR. La Nupes tente pourtant de convaincre d'autres députés de voter cette motion de censure.
Interviewé dimanche 10 juillet sur LCI, Adrien Quatennens soutient que "La #MotionDeCensure déposée par la #NUPES ne porte pas sur l’orientation politique. Tout le monde peut donc la voter." Le député du Nord qui ajoute "Il s’agit de faire la clarté : qui est d’accord pour qu’un gouvernement battu aux législatives puisse agir contre la volonté du peuple souverain ? Pas nous."
Peu de chances d'aboutir
LFI s'exprimera en premier lundi, avant l'intervention de la Première ministre puis des autres groupes pour un débat d'une durée de 2H30 environ. Seuls les députés favorables à la motion participeront au vote, organisé dans les salles voisines de l'hémicycle.
Pour faire tomber le gouvernement il faudrait une majorité absolue de 289 voix, impossible à atteindre pour les seuls Nupes (LFI, PS, écologistes, PCF), 151 au total, dont le socialiste Dominique Potier qui n'a pas signé le texte.
La motion de censure défendue par la coalition de gauche Nupes n'a quasiment aucune chance d'aboutir, faute de soutien du RN et de LR. Sur le plateau de BFMTV, le député de L'Yonne, Julien Odoul (RN) s'est opposé à "une motion d'imposture et de bouffonnerie" de la part de LFI. "Une motion inappropriée et hors de sujet", "c'est irresponsable" a-t-il ajouté.
Les macronistes critiquent une "perte" de temps, loin des préoccupations des Français. "Vous allez chercher à censurer un gouvernement qui commence son travail", a aussi dénoncé Elisabeth Borne.
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a appelé dimanche 10 juillet le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon à "respecter le vote des Français" et "permettre au Parlement" de légiférer. Selon lui, la motion de censure est "la négation même de cette volonté des Français de nous demander de travailler avec cette logique du compromis".