ANKARA (Reuters) - Les Turcs vivant à l'étranger sont nombreux à participer au référendum sur l'élargissement des prérogatives présidentielles voulu par le président Recep Tayyip Erdogan, a déclaré ce dernier mardi.
Selon les observateurs de la vie politique turque et selon les instituts de sondages, cette participation élevée pourrait jouer en faveur du chef d'Etat.
Si les électeurs turcs sont convoqués dimanche, les Turcs de l'étranger pouvaient voter depuis la fin mars et ils ont, dans certains pays, jusqu'à dimanche pour le faire.
La campagne pour le référendum a provoqué une crise diplomatique entre Ankara et plusieurs capitales européennes qui ont interdit des rassemblements politiques turcs sur leur sol, aux Pays-Bas et en Allemagne notamment, et conduit la présidence turque à comparer plusieurs pays européens aux régimes fascistes et nazis du 20e siècle.
Selon les instituts de sondages, les électeurs turcs de l'étranger sont majoritairement favorables à Recep Tayyip Erdogan et au Parti de la Justice et du développement (AKP) qu'il a fondé.
"Il y a une explosion incroyable des votes à l'étranger. Près de 1,42 million de votes ont été enregistrés", s'est félicité mardi le chef d'Etat turc.
Sur la base des 2,88 millions de Turcs inscrits sur les listes électorales des étrangers, cela représenterait une participation d'environ 50% alors que seuls 40% s'étaient déplacés pour les législatives de novembre 2015.
Les sondages turcs accordent actuellement une légère avance au "oui".
Le président Erdogan justifie l'extension de ses pouvoirs par le besoin d'instaurer une stabilité de l'exécutif, face aux menaces terroristes pesant sur la Turquie. Ses opposants et les Européens voient dans cette démarche une dérive autoritaire.
Selon les observateurs de la vie politique turque et selon les instituts de sondages, cette participation élevée pourrait jouer en faveur du chef d'Etat.
Si les électeurs turcs sont convoqués dimanche, les Turcs de l'étranger pouvaient voter depuis la fin mars et ils ont, dans certains pays, jusqu'à dimanche pour le faire.
La campagne pour le référendum a provoqué une crise diplomatique entre Ankara et plusieurs capitales européennes qui ont interdit des rassemblements politiques turcs sur leur sol, aux Pays-Bas et en Allemagne notamment, et conduit la présidence turque à comparer plusieurs pays européens aux régimes fascistes et nazis du 20e siècle.
Selon les instituts de sondages, les électeurs turcs de l'étranger sont majoritairement favorables à Recep Tayyip Erdogan et au Parti de la Justice et du développement (AKP) qu'il a fondé.
"Il y a une explosion incroyable des votes à l'étranger. Près de 1,42 million de votes ont été enregistrés", s'est félicité mardi le chef d'Etat turc.
Sur la base des 2,88 millions de Turcs inscrits sur les listes électorales des étrangers, cela représenterait une participation d'environ 50% alors que seuls 40% s'étaient déplacés pour les législatives de novembre 2015.
Les sondages turcs accordent actuellement une légère avance au "oui".
Le président Erdogan justifie l'extension de ses pouvoirs par le besoin d'instaurer une stabilité de l'exécutif, face aux menaces terroristes pesant sur la Turquie. Ses opposants et les Européens voient dans cette démarche une dérive autoritaire.