PARIS (Reuters) - Les députés Les Républicains "constructifs" sont bien décidés à constituer un groupe séparé à l'Assemblée nationale, a déclaré mardi Thierry Solère (photo), un de leurs chefs de file.
"Nous travaillons à cela en ce moment", a-t-il dit sur France Inter. "Je crois que nous sommes assez nombreux pour le faire, on est largement plus de quinze, on vous dira ça demain."
Le député des Hauts-de-Seine a indiqué qu'il pourrait aussi intégrer des élus centristes de l'UDI, "qui depuis longtemps sont dans cette logique" d'opposition constructive.
"Est-ce que c'est un chèque en blanc au gouvernement ? Bien sûr que non. Par contre, c'est privilégier pour une fois les points d'accord plutôt que les points de désaccords", a-t-il poursuivi.
Selon Europe 1, un groupe de 25 personnalités, dont les députés LR Franck Riester et Pierre-Yves Bournazel mais aussi le maire de Nice Chistian Estrosi, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin et même le radical Jean-Louis Borloo se sont réunis lundi soir pour évoquer la création du nouveau groupe parlementaire.
Sur Radio Classique, l'ancien ministre Eric Woerth, réélu dimanche dans l'Oise, a défendu le principe d'une opposition "positive" et "pragmatique" au gouvernement, mais a exclu de lui voter la confiance.
"Il ne peut pas y avoir d’opposition officielle. La majorité ne peut la choisir, l’organiser. Il doit y avoir une opposition franche, claire, constructive, qui regarde et vote les textes lorsqu’ils vont dans le bon sens. C’est donc une opposition pragmatique", a-t-il dit.
"On ne peut pas voter la confiance au gouvernement à l’issue de la déclaration de politique générale, sinon on n’est pas une opposition. Il nous faudra voter en fonction des textes. Pour que l’opposition soit intelligente, la majorité doit l’être" a ajouté l'ancien ministre du Budget et du Travail de Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur l'avenir de LR, Thierry Solère a déclaré que ceux qui ont fait passer le nombre de députés de droite à l'Assemblée de 365 en 2002 à 111 cette année étaient mal placés pour l'incarner.
"Nous verrons comment tout ça s'organisera. Je ne crois pas que tout vienne d'en haut. Je vois les maires en province beaucoup qui sont très demandeurs que la droite et le centre droit, qui portent des valeurs, puissent être incarnés. Nous verrons comment tout ça se passera derrière.
"Nous travaillons à cela en ce moment", a-t-il dit sur France Inter. "Je crois que nous sommes assez nombreux pour le faire, on est largement plus de quinze, on vous dira ça demain."
Le député des Hauts-de-Seine a indiqué qu'il pourrait aussi intégrer des élus centristes de l'UDI, "qui depuis longtemps sont dans cette logique" d'opposition constructive.
"Est-ce que c'est un chèque en blanc au gouvernement ? Bien sûr que non. Par contre, c'est privilégier pour une fois les points d'accord plutôt que les points de désaccords", a-t-il poursuivi.
Selon Europe 1, un groupe de 25 personnalités, dont les députés LR Franck Riester et Pierre-Yves Bournazel mais aussi le maire de Nice Chistian Estrosi, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin et même le radical Jean-Louis Borloo se sont réunis lundi soir pour évoquer la création du nouveau groupe parlementaire.
Sur Radio Classique, l'ancien ministre Eric Woerth, réélu dimanche dans l'Oise, a défendu le principe d'une opposition "positive" et "pragmatique" au gouvernement, mais a exclu de lui voter la confiance.
"Il ne peut pas y avoir d’opposition officielle. La majorité ne peut la choisir, l’organiser. Il doit y avoir une opposition franche, claire, constructive, qui regarde et vote les textes lorsqu’ils vont dans le bon sens. C’est donc une opposition pragmatique", a-t-il dit.
"On ne peut pas voter la confiance au gouvernement à l’issue de la déclaration de politique générale, sinon on n’est pas une opposition. Il nous faudra voter en fonction des textes. Pour que l’opposition soit intelligente, la majorité doit l’être" a ajouté l'ancien ministre du Budget et du Travail de Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur l'avenir de LR, Thierry Solère a déclaré que ceux qui ont fait passer le nombre de députés de droite à l'Assemblée de 365 en 2002 à 111 cette année étaient mal placés pour l'incarner.
"Nous verrons comment tout ça s'organisera. Je ne crois pas que tout vienne d'en haut. Je vois les maires en province beaucoup qui sont très demandeurs que la droite et le centre droit, qui portent des valeurs, puissent être incarnés. Nous verrons comment tout ça se passera derrière.