(Reuters) - La Bourse de New York a fini vendredi dans le rouge, pénalisée par la peur d’une récession, alimentée par la chute des rendements obligataires de référence.
L’indice Dow Jones a cédé 460,19 points (1,77%) à 25.502,32.
Le S&P-500, plus large, a perdu 54,17 points, soit 1,90%, à 2.800,71.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 196,29 points (2,50%) à 7.642,67.
Ces trois indices ont accusé leur plus forte baisse en pourcentage sur une séance depuis le 3 janvier.
Sur la semaine, le S&P a perdu 0,77%, le Dow 1,34% et le Nasdaq 0,60%.
Les signaux les plus inquiétants ne sont cependant pas venus des actions mais du marché obligataire.
Des indices de l’activité manufacturière et des services aux Etats-Unis peu rassurants ont en effet précipité les rendements des emprunts d’Etat américains à 10 ans sous ceux à trois mois pour la première fois depuis 2007.
Le “spread” du trois mois à 10 ans est une des mesures préférées de la banque centrale américaine sur la courbe des taux. Une inversion de cette courbe est généralement considérée comme un signe précurseur de récession économique.
En Europe, le rendement de l’emprunt d’Etat à dix ans allemand, référence pour l’ensemble de la zone euro, est tombé en territoire négatif pour la première fois depuis octobre 2016, plombé lui aussi par des indices d’activité sans relief.
Le tout intervient deux jours après les annonces de la Réserve fédérale américaine, qui a surpris les marchés en annonçant mercredi qu’elle ne relèverait pas ses taux cette année et arrêterait la réduction de son bilan en septembre.
“Dans une certaine mesure, ce qu’il se passe sur la courbe des taux est exagéré et il ne faut pas nécessairement en conclure qu’une récession est imminente”, tempère Bernard Baumohl, chef économiste de l’Economic Outlook Group de Princeton.
“Il y a de vrais nuages qui se forment à l’horizon”, ajoute-t-il toutefois. “La question est de savoir à quel point ils vont devenir noirs”.
VALEURS
En Bourse, le compartiment bancaire (-2,77%) a logiquement souffert de la baisse des rendements obligataires: Citigroup, Bank of America et JPMorgan ont perdu de 3% à 4%.
LES INDICATEURS DU JOUR
Les craintes pour la croissance mondiale ont été alimentées par des indices d’activité peu reluisants aux Etats-Unis mais aussi en Europe.
L’activité des entreprises de la zone euro a ainsi été bien plus mauvaise qu’attendu en mars avec une contraction de celle du secteur manufacturier sans précédent depuis près de six ans, conséquence d’une forte baisse de la demande.
En Allemagne, le secteur manufacturier s’est encore contracté en mars, alimentant les craintes d’un net ralentissement de la première économie européenne.
LA SÉANCE EN EUROPE
À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 2,03% à 5.269,92 points. Le Footsie britannique a cédé 1,98% et le Dax allemand a perdu 1,61%.
L’indice EuroStoxx 50 a reculé de 1,88%, le FTSEurofirst 300 de 1,25% et le Stoxx 600 de 1,29%.
Sur la semaine, le CAC accuse un repli de 2,5% et le Stoxx 600 a perdu 1,33%, sa baisse la plus marquée depuis la semaine du 21 décembre.
CHANGES
Du côté des devises, l’euro cède près de 0,7% face au dollar, sous 1,13, à proximité d’un creux d’une semaine, pénalisé lui aussi par les chiffres des enquêtes PMI en zone euro.
Le dollar progresse pour sa part légèrement face à un panier de devises de référence mais recule toutefois de 0,8% face au yen, la devise japonaise profitant de son statut d’actif refuge.
La livre sterling prend de son côté plus de 1% face à l’euro, profitant de la faiblesse de la devise unique et d’une éclaircie sur le front du Brexit.
Les dirigeants européens, qui étaient réunis jeudi et vendredi à Bruxelles, ont en effet reporté la date du divorce avec la Grande-Bretagne du 29 mars au 22 mai si la Chambre des communes ratifie l’accord de retrait la semaine prochaine ou au 12 avril dans le cas contraire.
PÉTROLE
Les cours du brut ont eux aussi terminé en baisse, plombés par des craintes pour la demande en raison du ralentissement de l’économie mondiale.
Le contrat mai sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 94 cents, soit 1,57%, à 59,04 dollars le baril.
Le Brent a cédé 83 cents (1,22%) à 67,03 dollars.
Les cours ont souffert du manque d’avancées sur le front commercial, sans parler des enquêtes PMI.
Les deux contrats de référence ont perdu jusqu’à plus de 2% en séance mais ont réduit leurs pertes après l’annonce d’une baisse du nombre de forages aux Etats-Unis, selon les données hebdomadaires fournies par Baker Hughes.
L’indice Dow Jones a cédé 460,19 points (1,77%) à 25.502,32.
Le S&P-500, plus large, a perdu 54,17 points, soit 1,90%, à 2.800,71.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 196,29 points (2,50%) à 7.642,67.
Ces trois indices ont accusé leur plus forte baisse en pourcentage sur une séance depuis le 3 janvier.
Sur la semaine, le S&P a perdu 0,77%, le Dow 1,34% et le Nasdaq 0,60%.
Les signaux les plus inquiétants ne sont cependant pas venus des actions mais du marché obligataire.
Des indices de l’activité manufacturière et des services aux Etats-Unis peu rassurants ont en effet précipité les rendements des emprunts d’Etat américains à 10 ans sous ceux à trois mois pour la première fois depuis 2007.
Le “spread” du trois mois à 10 ans est une des mesures préférées de la banque centrale américaine sur la courbe des taux. Une inversion de cette courbe est généralement considérée comme un signe précurseur de récession économique.
En Europe, le rendement de l’emprunt d’Etat à dix ans allemand, référence pour l’ensemble de la zone euro, est tombé en territoire négatif pour la première fois depuis octobre 2016, plombé lui aussi par des indices d’activité sans relief.
Le tout intervient deux jours après les annonces de la Réserve fédérale américaine, qui a surpris les marchés en annonçant mercredi qu’elle ne relèverait pas ses taux cette année et arrêterait la réduction de son bilan en septembre.
“Dans une certaine mesure, ce qu’il se passe sur la courbe des taux est exagéré et il ne faut pas nécessairement en conclure qu’une récession est imminente”, tempère Bernard Baumohl, chef économiste de l’Economic Outlook Group de Princeton.
“Il y a de vrais nuages qui se forment à l’horizon”, ajoute-t-il toutefois. “La question est de savoir à quel point ils vont devenir noirs”.
VALEURS
En Bourse, le compartiment bancaire (-2,77%) a logiquement souffert de la baisse des rendements obligataires: Citigroup, Bank of America et JPMorgan ont perdu de 3% à 4%.
LES INDICATEURS DU JOUR
Les craintes pour la croissance mondiale ont été alimentées par des indices d’activité peu reluisants aux Etats-Unis mais aussi en Europe.
L’activité des entreprises de la zone euro a ainsi été bien plus mauvaise qu’attendu en mars avec une contraction de celle du secteur manufacturier sans précédent depuis près de six ans, conséquence d’une forte baisse de la demande.
En Allemagne, le secteur manufacturier s’est encore contracté en mars, alimentant les craintes d’un net ralentissement de la première économie européenne.
LA SÉANCE EN EUROPE
À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 2,03% à 5.269,92 points. Le Footsie britannique a cédé 1,98% et le Dax allemand a perdu 1,61%.
L’indice EuroStoxx 50 a reculé de 1,88%, le FTSEurofirst 300 de 1,25% et le Stoxx 600 de 1,29%.
Sur la semaine, le CAC accuse un repli de 2,5% et le Stoxx 600 a perdu 1,33%, sa baisse la plus marquée depuis la semaine du 21 décembre.
CHANGES
Du côté des devises, l’euro cède près de 0,7% face au dollar, sous 1,13, à proximité d’un creux d’une semaine, pénalisé lui aussi par les chiffres des enquêtes PMI en zone euro.
Le dollar progresse pour sa part légèrement face à un panier de devises de référence mais recule toutefois de 0,8% face au yen, la devise japonaise profitant de son statut d’actif refuge.
La livre sterling prend de son côté plus de 1% face à l’euro, profitant de la faiblesse de la devise unique et d’une éclaircie sur le front du Brexit.
Les dirigeants européens, qui étaient réunis jeudi et vendredi à Bruxelles, ont en effet reporté la date du divorce avec la Grande-Bretagne du 29 mars au 22 mai si la Chambre des communes ratifie l’accord de retrait la semaine prochaine ou au 12 avril dans le cas contraire.
PÉTROLE
Les cours du brut ont eux aussi terminé en baisse, plombés par des craintes pour la demande en raison du ralentissement de l’économie mondiale.
Le contrat mai sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 94 cents, soit 1,57%, à 59,04 dollars le baril.
Le Brent a cédé 83 cents (1,22%) à 67,03 dollars.
Les cours ont souffert du manque d’avancées sur le front commercial, sans parler des enquêtes PMI.
Les deux contrats de référence ont perdu jusqu’à plus de 2% en séance mais ont réduit leurs pertes après l’annonce d’une baisse du nombre de forages aux Etats-Unis, selon les données hebdomadaires fournies par Baker Hughes.