La revue de presse du 15 octobre 2019

Mercredi 16 Octobre 2019

Les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent divers sujets allant de la politique à l’économie en passant par des faits de société.

Dans cette diversité de thèmes abordés, émerge un léger penchant pour l’actualité politique dans la presse quotidienne, à l’image de L’Observateur qui met en relief à sa Une, la présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Touré, pour illustrer sans doute un débat sur une supposée ambition d’accession à la plus haute fonction du pays.

‘’La mimique du Palais’’, est le titre en Une du journal qui souligne dans ses colonnes que l’ancien Premier ministre est tentée par l’expérience d’être la première femme à occuper la présidence de la République.

’’Pour certains qui lui dénient une base politique, Aminata Touré n’a pas encore toute l’étoffe de ses ambitions’’, fait remarquer la publication.

Ousmane Sonko, autre acteur politique pas moins ambitieux que l’ancienne Garde des Sceaux, fait la Une de Sud Quotidien.

Le journal qui revient sur un rapport accablant de la commission d’enquête parlementaire, la probable plainte qui va s’en suivre et les retrouvailles entre Abdoulaye Wade et Macky Sall, évoque sans détour ‘’une mise à l’épreuve’’, du troisième homme de la présidentielle de février dernier.

Le journal du groupe Sud communication dresse ’’la situation d’un homme esseulé face à un rouleau compresseur’’. ‘’(…) le déclenchement de la procédure judiciaire contre Sonko intervient dans un contexte de retrouvailles politiques entre Me Wade et Macky Sall, et de rencontre entre le leader de Rewmi, Idrissa Seck et l’ancien maire de la capitale, Khalifa Sall, deux acteurs dont les rapports avec le jeune opposant paraissent glacés’’, analyse la publication.

Le Quotidien s’intéresse au renouvellement du Bureau de l’Assemblée nationale, en faisant savoir que les deux présidents de groupe parlementaire ont vu leur fauteuil vaciller.

‘’Si le président de la République n’a pas entendu les récriminations de certains de ses députés contre Aymeyrou Ngningue (président du groupe de la mouvance présidentielle), Serigne Cheikh Mbacké (président groupe d’opposition), devra convaincre Wade et ses alliés, alors que le nom de Toussaint Manga a circulé un temps pour le remplacer’’, rapporte la publication qui fait dans le même temps état de tractations en direction du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale.

Pendant ce temps, Le Soleil accorde la priorité aux perspectives monétaires au sein de l’Union économique et monétaires ouest-africaine (UEMOA), en posant le débat sur l’avenir de cette union en lien avec la future création d’une nouvelle monnaie commune au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

‘’L’Eco (nom de la future monnaie) en question’’, écrit le quotidien à sa Une. ‘’Il était déjà question de monnaie lors de la création de l’UEMOA en 1994. Aujourd’hui, on est dans un autre contexte monétaire, la création de l’Eco, la nouvelle monnaie de la CEDEAO dont l’avenir de l’UEMOA dépend en partie’’, rappelle la publication.

Elle renchérit : ‘’En 25 ans, l’UEMOA a fait de nombreux progrès (…) mais on sent que les choses semblent se tasser’’.

D’autres journaux ont opté pour des faits de société à l’image du Témoin qui s’interroge sur la saisie devenue récurrente de cocaïne au Sénégal et se demande si la capitale sénégalaise ne serait pas un hub pour la réexportation de cette drogue, à la lumière de la saisie de plus d’une tonne en quelques semaines.

La célébration du grand magal de Touba, manifestation religieuse commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) n’est pas en reste dans les quotidiens.

Vox Populi revient sur les repas et autres mets donnés gratuitement à différents points et quartiers de Dakar par des disciples mourides dans le cadre des préparatifs de cet évènement, alors que L’AS quotidien insiste sur les difficultés de transport des pèlerins en partance pour la cité religieuse de Touba.

’’A 72 heures du grand magal de Touba, les fidèles mourides rallient la ville sainte. Certains y vont à bord de leurs propres voitures tandis que d’autres sont obligés d’emprunter les transports en commun. Devant la ruée des voyageurs, les chauffeurs ont fait grimper les prix du transport qui varient entre 3000 et 12000 francs’’, écrit le journal.
 
 
 
 
 
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