La revue de presse du 29 avril 2019

Lundi 29 Avril 2019

Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la politique, la délivrance des passeports, l’émigration clandestine, etc.
 
En politique, Vox Populi s’intéresse à la coalition "Benno Bokk Yaakaar" et affiche à sa Une : "Un +tassaro+ aux allures d’une tragi-comédie". "Après avoir résisté à plusieurs bourrasques, la coalition BBY risque de vivre une fin très mouvementée du fait de manœuvres en perspectives de l’après-Macky Sall qui n’est plus le seul Maître du jeu. Un +tassaro+ (une implosion) aux allures d’une tragi-comédie", écrit le journal.
 
Selon Vox Populi, "la fin du pacte au sommet de BBY avec la réélection de Macky Sall dont c’est le dernier mandat a aiguisé les appétits au sein de cette coalition. (…), l’alliance n’est plus que de façade. Les alliés stratégiques qui avaient tu leurs ambitions au nom du fameux pacte au tour de la candidature de Macky Sall pour le second mandat, sont déterminés à prendre leur destin en main en perspective de la présidentielle de 2024".
 
Source A revient sur le ralliement du porte-parole adjoint du Parti socialiste (PS), Me Moussa Bocar Thiam, à l’Alliance pour la République (APR).
 
Le journal qui présente ces formations politiques comme de "faux-amis" s’interroge : "Faut-il s’attacher les services d’un interprète pour comprendre la nature des relations entre le PS et l’APR ?".
 
"Question légitime si l’on sait qu’à la veille de la conférence de presse du désormais ancien porte-parole-adjoint du PS, le service de communication de la présidence de la République a joué un rôle majeur dans la couverture médiatique de ce dernier qui crèche maintenant dans la cour marron-beige", écrit Source A.
 
Pour le journal, c’est "une gifle infligée à un alliée (...) en l’occurrence le PS qui, à la veille de la formation du gouvernement de Macky 2, avait tendu la main à Khalifa Sall et autres bannis qu’il avait liquidés, pour faire plaisir à Macky Sall".
 
En politique toujours, Sud Quotidien aborde le projet de révision de la Constitution visant à supprimer le poste de Premier ministre dont le vote est prévu, samedi. Le journal s’intéresse notamment aux "boucliers" du président de la République dans cette réforme contestée par l’opposition.
 
Dans la publication, le député Abdoulaye Makhtar Diop, vice-président de l’Assemblée nationale, rappelle que "le poste de Premier ministre n’est pas une institution" tandis que l’ancien ministre Robert Sagna estime qu’il "n’y a pas de raisons majeures qui fondent la position de l’opposition".
 
Dans sa livraison du jour, Enquête met l’accent sur la délivrance des passeports biométriques CEDEAO et affiche à sa Une : "Silence, on corrompt". "Dans l’obtention du passeport biométrique, la corruption est présente de l’achat de la quittance à la délivrance du passeport. Les entremetteurs gagnent entre 2000 et 50 000 francs CFA suivant les cas et le service rendu".
 
Le directeur de la police des étrangers et des titres de voyage, Seydou Ndour, qui a engagé une croisade contre ces pratiques assure : "On est en train de lutter de toutes nos forces contre ces agissements. Il y a eu des gens qui ont été sanctionnés pour ça".
 
Le Soleil évoque l’émigration clandestine et affiche à sa Une : "L’odyssée vers le +paradis+".
 
"Les 3100 migrants morts ou disparus dans la Méditerranée en 2008 et les 5005 autres en 2017 n’ont pas dégonflé les flux migratoires. Dans la cité rose de Marrakech (Maroc), des Africains qui ont frôlé la mort dans le Sahara, sont déterminés à accomplir leur rêve : regagner l’Europe quitte à y laisser leur vie. De l’autre côté de la Méditerranée, plus précisément à Berlin, peu d’entre eux s’en sortent….", écrit le journal.
 
Libération rapporte une histoire macabre qui s’est déroulée au quartier Montagne 6 de Yarakh, à Dakar, où un jeune de 20 ans a été "égorgé pour….un téléphone". Selon L’Observateur, "un garçon de 21 ans se fait trancher la gorge pour un vol de portable". Le journal ajoute que les jeunes du quartier "excédés, quittent la cérémonie funéraire pour aller tuer les malfaiteurs en garde à vue à la brigade de gendarmerie".
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