Photo d'illustration
ROME (Reuters) - La terre a de nouveau tremblé dimanche matin dans le centre de l'Italie, ne faisant pas de morts mais un certain nombre de blessés et provoquant l'effondrement de nombreux édifices, déjà fragilisés par les séismes de ces deux derniers mois.
La secousse d'une magnitude de 6,6 sur l'échelle de Richter a été enregistrée vers 07h40 par les capteurs de l'Institut national italien de géophysique et de volcanologie (INGV). Son épicentre se trouvait à 70 km environ à l'est de Pérouse.
Elle a été ressentie jusqu'à Rome, où le métro a été mis à l'arrêt pour procéder à des vérifications, mais aussi à Bolzano, près de la frontière autrichienne, dans le nord du pays, ainsi que dans les Pouilles, à la pointe sud de la "botte".
Il s'agit du plus puissant séisme enregistré en Italie depuis le tremblement de terre du 24 août dernier qui a fait quelque 300 morts dans le centre du pays, notamment dans le secteur d'Amatrice. Des milliers de répliques se sont produites depuis.
Selon un premier bilan émanant des services de la Protection civile annoncé dans la matinée, cette nouvelle secousse n'a pas fait de morts, mais un certain nombre de blessés. D'après la RAI, la chaîne de télévision publique, trois personnes notamment ont été secourues sous des décombres à Ussita.
De nombreux bâtiments et édifices historiques des Marches et de l'Ombrie, déjà fragilisés, se sont effondrés dimanche matin, dont la basilique Saint-Benoît ainsi que la mairie de Norcia, une commune de l'Ombrie proche de Pérouse, selon des images diffusées par les chaînes de télévision. Une autre église de la petite ville a également été détruite par la secousse.
L'Italie est le théâtre d'une forte activité sismique ces derniers temps. Mercredi soir, une série de tremblements de terre a secoué le centre du pays, dans les Marches, sans faire de victimes, mais accentuant l'inquiétude de la population traumatisée par le séisme du 24 août.
De nombreux secteurs de nouveau frappés dimanche matin avaient été évacués après la catastrophe de l'été dernier.
"Le tremblement de terre de ce matin a frappé les rares bâtiments qui tenaient encore debout. Nous allons devoir repartir de zéro", a témoigné sur la RAI le maire-adjoint d'Arquata del Tronto, Michele Franchi.
L'Italie, à cheval sur deux lignes de faille, est l'un des pays d'Europe les plus exposés au risque sismique. Avant Amatrice cet été, un autre séisme meurtrier avait frappé en 2009 à L'Aquila, faisant là encore plus de 300 morts.
En 1908, un tremblement de terre suivi d'un tsunami ont frappé les provinces méridionales de Reggio Calabre et de Sicile. On estime qu'ils ont tué 80.000 personnes.
La secousse d'une magnitude de 6,6 sur l'échelle de Richter a été enregistrée vers 07h40 par les capteurs de l'Institut national italien de géophysique et de volcanologie (INGV). Son épicentre se trouvait à 70 km environ à l'est de Pérouse.
Elle a été ressentie jusqu'à Rome, où le métro a été mis à l'arrêt pour procéder à des vérifications, mais aussi à Bolzano, près de la frontière autrichienne, dans le nord du pays, ainsi que dans les Pouilles, à la pointe sud de la "botte".
Il s'agit du plus puissant séisme enregistré en Italie depuis le tremblement de terre du 24 août dernier qui a fait quelque 300 morts dans le centre du pays, notamment dans le secteur d'Amatrice. Des milliers de répliques se sont produites depuis.
Selon un premier bilan émanant des services de la Protection civile annoncé dans la matinée, cette nouvelle secousse n'a pas fait de morts, mais un certain nombre de blessés. D'après la RAI, la chaîne de télévision publique, trois personnes notamment ont été secourues sous des décombres à Ussita.
De nombreux bâtiments et édifices historiques des Marches et de l'Ombrie, déjà fragilisés, se sont effondrés dimanche matin, dont la basilique Saint-Benoît ainsi que la mairie de Norcia, une commune de l'Ombrie proche de Pérouse, selon des images diffusées par les chaînes de télévision. Une autre église de la petite ville a également été détruite par la secousse.
L'Italie est le théâtre d'une forte activité sismique ces derniers temps. Mercredi soir, une série de tremblements de terre a secoué le centre du pays, dans les Marches, sans faire de victimes, mais accentuant l'inquiétude de la population traumatisée par le séisme du 24 août.
De nombreux secteurs de nouveau frappés dimanche matin avaient été évacués après la catastrophe de l'été dernier.
"Le tremblement de terre de ce matin a frappé les rares bâtiments qui tenaient encore debout. Nous allons devoir repartir de zéro", a témoigné sur la RAI le maire-adjoint d'Arquata del Tronto, Michele Franchi.
L'Italie, à cheval sur deux lignes de faille, est l'un des pays d'Europe les plus exposés au risque sismique. Avant Amatrice cet été, un autre séisme meurtrier avait frappé en 2009 à L'Aquila, faisant là encore plus de 300 morts.
En 1908, un tremblement de terre suivi d'un tsunami ont frappé les provinces méridionales de Reggio Calabre et de Sicile. On estime qu'ils ont tué 80.000 personnes.