Une arrivée à moto, des fouilles maison par maison et des exécutions sommaires: au Niger, des rescapés racontent le même scénario implacable de la terreur des attaques jihadistes. "Les jihadistes sont arrivés au crépuscule. Ils ont rassemblé les hommes, en ont trié cinq et les ont exécutés par balle", raconte Hawa, qui a fui le village de Bolsi (sud-ouest) tout proche de la frontière du Burkina Faso, pour se réfugier dans la ville de Torodi.
"Ensuite, brandissant leurs armes, ils nous ont sommés de partir sous peine de nous tuer. Et ce fut le sauve-qui-peut général: à pied, à vélo, à dos d'âne ou sur des charrettes, les gens ont déserté Bolsi et les hameaux environnants", poursuit-elle, à l'ombre d'un arbre, depuis l'école où elle a trouvé refuge. Derrière elle, des dizaines d'autres déplacés rangent des ustensiles de cuisine, des vêtements et des nattes éparpillés sur le sol.
Boukari, un autre déplacé de Bolsi, raconte la même chose. …
Selon les Nations unies, "l'escalade de la violence" des groupes armés engendre régulièrement de nouveaux flux de déplacés dans la région de Tillabéri, située dans la zone dite des "trois frontières" entre Niger, Burkina Faso et Mali. (VOA)
"Ensuite, brandissant leurs armes, ils nous ont sommés de partir sous peine de nous tuer. Et ce fut le sauve-qui-peut général: à pied, à vélo, à dos d'âne ou sur des charrettes, les gens ont déserté Bolsi et les hameaux environnants", poursuit-elle, à l'ombre d'un arbre, depuis l'école où elle a trouvé refuge. Derrière elle, des dizaines d'autres déplacés rangent des ustensiles de cuisine, des vêtements et des nattes éparpillés sur le sol.
Boukari, un autre déplacé de Bolsi, raconte la même chose. …
Selon les Nations unies, "l'escalade de la violence" des groupes armés engendre régulièrement de nouveaux flux de déplacés dans la région de Tillabéri, située dans la zone dite des "trois frontières" entre Niger, Burkina Faso et Mali. (VOA)