Les caravanes tapageuses qui scandent les noms des candidats à travers la Guinée-Bissau ces jours-ci pourraient donner une fausse impression: dans un pays abonné aux coups d'Etat, une certaine inquiétude du lendemain habitera les électeurs qui iront voter pour leur prochain président dimanche.
"Les problèmes vont commencer après l'élection. C'est un très mauvais moment qui me fait peur", dit Lino Corréa, lycéen de 20 ans dans la capitale Bissau. Tous les Bissau-Guinéens interrogés par l'AFP avant le premier tour ne redoutent pas comme lui un énième coup de force. Ils sont préoccupés des conditions de vie, quand plus d'un tiers de la population vit avec moins d'un dollar par jour.
Ils sont soucieux de travail, de santé, d'éducation. Mais la stabilité est un enjeu majeur. Sans elle, les 1,8 million d'habitants peuvent faire une croix sur les réformes nécessaires pour espérer guérir des maux comme une pauvreté extrême, une corruption répandue et l'emprise alarmante du trafic de drogue. (AFP)
"Les problèmes vont commencer après l'élection. C'est un très mauvais moment qui me fait peur", dit Lino Corréa, lycéen de 20 ans dans la capitale Bissau. Tous les Bissau-Guinéens interrogés par l'AFP avant le premier tour ne redoutent pas comme lui un énième coup de force. Ils sont préoccupés des conditions de vie, quand plus d'un tiers de la population vit avec moins d'un dollar par jour.
Ils sont soucieux de travail, de santé, d'éducation. Mais la stabilité est un enjeu majeur. Sans elle, les 1,8 million d'habitants peuvent faire une croix sur les réformes nécessaires pour espérer guérir des maux comme une pauvreté extrême, une corruption répandue et l'emprise alarmante du trafic de drogue. (AFP)