MUNICH (Reuters) - Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s'est interrogé vendredi sur la politique des Etats-Unis dans le nord-est de la Syrie, parlant même de "mystère" car la décision de retirer les forces américaines de la région ne peut que profiter à l'Iran.
"Comment est-ce qu'on peut être très ferme à l'égard de l'Iran et en même temps abandonner le nord-est de la Syrie quand on sait qu'à la fin de l'histoire on peut favoriser la présence iranienne dans la région ? Pour moi, c'est un mystère", a déclaré le chef de la diplomatie française, présent à Munich pour la conférence annuelle sur la sécurité.
Jean-Yves Le Drian s'exprimait quelques minutes après le sénateur américain Lindsey Graham, qui a assuré aux délégués que Washington allait maintenir ses capacités antiterroristes dans la région malgré le retrait annoncé de ses soldats.
"Vous avez commencé à éclairer mon mystère en disant que les capacités américaines vont rester. Tant mieux, je ne le savais pas, je l'apprends et je m'en réjouis", a commenté le ministre français.
Donald Trump souhaite retirer les 2.000 militaires américains de Syrie d'ici la fin avril, projet qui inquiète fortement les alliés européens de Washington.
Lors d'une conférence de presse vendredi à la Maison blanche, il a dit que des annonces américaines sur la Syrie seraient faites dans les prochaines 24 heures.
"Nous avons beaucoup d'annonces formidables ayant à voir avec la Syrie et à notre succès dans l'éradication du califat et cela sera annoncé dans les prochaines 24 heures", a-t-il dit.
"Comment est-ce qu'on peut être très ferme à l'égard de l'Iran et en même temps abandonner le nord-est de la Syrie quand on sait qu'à la fin de l'histoire on peut favoriser la présence iranienne dans la région ? Pour moi, c'est un mystère", a déclaré le chef de la diplomatie française, présent à Munich pour la conférence annuelle sur la sécurité.
Jean-Yves Le Drian s'exprimait quelques minutes après le sénateur américain Lindsey Graham, qui a assuré aux délégués que Washington allait maintenir ses capacités antiterroristes dans la région malgré le retrait annoncé de ses soldats.
"Vous avez commencé à éclairer mon mystère en disant que les capacités américaines vont rester. Tant mieux, je ne le savais pas, je l'apprends et je m'en réjouis", a commenté le ministre français.
Donald Trump souhaite retirer les 2.000 militaires américains de Syrie d'ici la fin avril, projet qui inquiète fortement les alliés européens de Washington.
Lors d'une conférence de presse vendredi à la Maison blanche, il a dit que des annonces américaines sur la Syrie seraient faites dans les prochaines 24 heures.
"Nous avons beaucoup d'annonces formidables ayant à voir avec la Syrie et à notre succès dans l'éradication du califat et cela sera annoncé dans les prochaines 24 heures", a-t-il dit.