Une vue de la capitale Niamey
Les présidents de certains pays de la CEDEAO ont imposé des sanctions illégales et inhumaines contre le Niger et menacé d’intervenir militairement pour rétablir le régime de Bazoum.
Tout en condamnant le coup d’état au Niger, le FSS dénonce les sanctions qui affecteront prioritairement les populations.
Le FSS s’oppose à toute intervention militaire qui va aggraver la situation non seulement au Niger mais également dans la sous-région. Cette intervention va affaiblir la lutte contre le terrorisme et servir les intérêts de puissances étrangères au détriment de ceux des peuples de la CEDEAO.
Le FSS soupçonne certains présidents de la CEDEAO qui soutiennent l’intervention militaire d’avoir des agendas cachés qui n’ont rien à voir avec le retour à l’ordre constitutionnel au Niger.
Le FSS s’oppose à toute participation du Sénégal à une éventuelle intervention militaire contre le peuple nigérien.
Le FSS appelle le gouvernement du Sénégal à privilégier la voie diplomatique pour résoudre la crise nigérienne.
Toute intervention militaire, surtout suscitée par des puissances extérieures, risque non seulement d’embraser la sous-région, mais également de mener à l’éclatement de la CEDEAO.
Une telle éventualité porterait un coup très dur aux efforts d’intégration non seulement en Afrique de l’Ouest mais également au niveau continental.
Face à toutes ces menaces, le FSS appelle les présidents de la CEDEAO à chercher une issue pacifique à la crise et à préserver l’unité et la solidarité de ses membres.
Non aux sanctions inhumaines contre le peuple Nigérien !
Non à toute intervention militaire contre le peuple nigérien !
Non à la participation du Sénégal à toute aventure militaire contre le Niger !
Dakar le 7 août 2023