Les chefs de gouvernement espagnol (g) et marocain.
Rabat - Le Maroc et l'Espagne se sont prononcés lundi pour le renforcement de la coopération sur l'immigration à l'occasion de la première visite officielle à Rabat du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.
"La migration est une responsabilité commune et nous devons renforcer notre coopération sur cette question", a dit M. Sanchez, à l'issue d'entretiens avec son homologue marocain Saad-Eddine el Othmani.
"Le partenariat économique est également important, c'est pourquoi nous avons convenu de l'organisation l'an prochain d'un forum économique Maroc-Espagne", a-t-il dit lors de sa visite d'une journée.
Le Maroc, a déclaré M. Othmani, "fait tout ce qui est en son pouvoir en matière de lutte contre l'immigration clandestine". "La question migratoire est complexe et ne peut être réglée uniquement par une approche sécuritaire", a-t-il ajouté soulignant qu'il fallait "privilégier le développement des pays de départ en Afrique".
Le socialiste Pedro Sanchez s'est ensuite entretenu avec le roi du Maroc Mohammed VI. Tous deux se sont "félicités du niveau de la coopération" bilatérale et se sont "accordés sur la nécessité" de la développer, selon un communiqué du cabinet royal.
Le chef du gouvernement espagnol a également proposé à son homologue marocain et au roi Mohammed VI une candidature commune Maroc/Espagne/Portugal pour organiser le Mondial-2030 de football.
L'Espagne est l'un des principaux alliés du Maroc en Europe et son premier partenaire commercial.
Tout au long de l'année, plusieurs ministres et responsables espagnols se sont rendus à Rabat pour parler lutte antiterroriste et surtout migration, louant "l'excellence" des relations entre les deux voisins.
Devenue cette année la première porte d'entrée des migrants en Europe, l'Espagne plaide depuis des mois pour que l'Union européenne débloque des aides à destination du Maroc afin de mieux gérer les flux clandestins sur la route occidentale de la Méditerranée.
Plus de 50.000 migrants sont arrivés en Espagne par voie maritime depuis le début de l'année, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), et 566 sont morts ou portés disparus.
Si certains tentent la traversée à bord de bateaux pneumatiques au départ des côtes marocaines, d'autres escaladent les barrières hérissées de barbelés des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.
Outre les migrants subsahariens, ces derniers mois ont vu se multiplier les tentatives de départ de migrants marocains, prêts à tout pour gagner le continent européen.
Entre janvier et fin septembre, le Maroc a stoppé 68.000 tentatives d'immigration clandestine et démantelé 122 "réseaux criminels actifs", selon un bilan officiel.
"La migration est une responsabilité commune et nous devons renforcer notre coopération sur cette question", a dit M. Sanchez, à l'issue d'entretiens avec son homologue marocain Saad-Eddine el Othmani.
"Le partenariat économique est également important, c'est pourquoi nous avons convenu de l'organisation l'an prochain d'un forum économique Maroc-Espagne", a-t-il dit lors de sa visite d'une journée.
Le Maroc, a déclaré M. Othmani, "fait tout ce qui est en son pouvoir en matière de lutte contre l'immigration clandestine". "La question migratoire est complexe et ne peut être réglée uniquement par une approche sécuritaire", a-t-il ajouté soulignant qu'il fallait "privilégier le développement des pays de départ en Afrique".
Le socialiste Pedro Sanchez s'est ensuite entretenu avec le roi du Maroc Mohammed VI. Tous deux se sont "félicités du niveau de la coopération" bilatérale et se sont "accordés sur la nécessité" de la développer, selon un communiqué du cabinet royal.
Le chef du gouvernement espagnol a également proposé à son homologue marocain et au roi Mohammed VI une candidature commune Maroc/Espagne/Portugal pour organiser le Mondial-2030 de football.
L'Espagne est l'un des principaux alliés du Maroc en Europe et son premier partenaire commercial.
Tout au long de l'année, plusieurs ministres et responsables espagnols se sont rendus à Rabat pour parler lutte antiterroriste et surtout migration, louant "l'excellence" des relations entre les deux voisins.
Devenue cette année la première porte d'entrée des migrants en Europe, l'Espagne plaide depuis des mois pour que l'Union européenne débloque des aides à destination du Maroc afin de mieux gérer les flux clandestins sur la route occidentale de la Méditerranée.
Plus de 50.000 migrants sont arrivés en Espagne par voie maritime depuis le début de l'année, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), et 566 sont morts ou portés disparus.
Si certains tentent la traversée à bord de bateaux pneumatiques au départ des côtes marocaines, d'autres escaladent les barrières hérissées de barbelés des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.
Outre les migrants subsahariens, ces derniers mois ont vu se multiplier les tentatives de départ de migrants marocains, prêts à tout pour gagner le continent européen.
Entre janvier et fin septembre, le Maroc a stoppé 68.000 tentatives d'immigration clandestine et démantelé 122 "réseaux criminels actifs", selon un bilan officiel.