La cheffe de l’extrême droite française Marine Le Pen et une quinzaine d’alliés en Europe, dont le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ont publié vendredi une « déclaration commune » présentée comme « la première pierre » d’une alliance au Parlement européen visant à « réformer l’Europe ».
La cheffe de l’extrême droite française Marine Le Pen et une quinzaine d’alliés en Europe, dont le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ont publié vendredi une « déclaration commune » présentée comme « la première pierre » d’une alliance au Parlement européen visant à « réformer l’Europe ».
« A l’heure où les mondialistes et les européistes, dont (le président français) Emmanuel Macron est le principal représentant en France, lancent la Conférence sur l’avenir de l’Europe qui vise à accroître le pouvoir des instances européennes, l’accord de ce jour est la première pierre vers la constitution d’une grande alliance au Parlement européen », écrivent les signataires dans leur déclaration, publiée par le parti Rassemblement national (RN) de Mme Le Pen.
Parmi eux figurent Marine Le Pen, le chef de la Ligue italienne Matteo Salvini, le Premier ministre et patron du Fidesz hongrois Viktor Orban, le chef du parti polonais Droit et justice Jaroslaw Kaczynski, le patron de Vox en Espagne Santiago Abascal, et la cheffe de Fratelli d’Italia (néo-fasciste) Georgia Meloni.
Ces partis ne font pas partie des mêmes groupes au Parlement européen. Le RN et la Ligue appartiennent au groupe Identité et Démocratie (ID), tandis que Droit et Justice, Vox et Fratelli d’Italia sont dans le groupe des Conservateurs et réformistes (CRE). Le Fidesz, qui a divorcé en mars du groupe du Parti populaire européen (PPE), est lui à la recherche d’autres partenaires.
Cette déclaration « est une étape supplémentaire vers la construction d’une alliance solide, élargie et alternative à la gauche illibérale des impôts, de l’immigration sauvage », a commenté Matteo Salvini.
Dans une déclaration séparée, intégrée par un lien à la déclaration commune, Marine Le Pen, dont le parti tient son congrès samedi et dimanche, précise que ce document est la « base d’un travail culturel et politique commun, respectant le rôle des groupes politiques actuels ». Elle y souligne la nécessité d’une « réforme profonde » de l’UE, craignant la « création d’un super-Etat européen ».
L’Union européenne « ne cesse de poursuivre dans la voie fédéraliste qui l’éloigne inexorablement des peuples qui sont le coeur battant de notre civilisation », écrivent dans leur déclaration commune les 16 signataires.
« Forts de ce constat, les partis patriotes les plus influents du continent ont compris toute l’importance de s’associer pour peser davantage dans les débats et réformer l’Union européenne », ajoutent-ils en disant vouloir dessiner « les contours d’une action commune ».
La présidente du groupe des socialistes-démocrates (S&D) au parlement européen, Iratxe Garcia Perez, a estimé que « cette alliance d’extrême droite, populiste et nationaliste ne durerait pas longtemps », ajoutant que l’extrême droite a « une vision déformée du patriotisme, qui exclut tous ceux qui ne pensent pas comme elle, une menace claire pour l’Europe ».
« L’Europe ne peut pas être construite sur la confrontation mais sur la coopération », a-t-elle conclu dans une déclaration. (AFP)
La cheffe de l’extrême droite française Marine Le Pen et une quinzaine d’alliés en Europe, dont le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ont publié vendredi une « déclaration commune » présentée comme « la première pierre » d’une alliance au Parlement européen visant à « réformer l’Europe ».
« A l’heure où les mondialistes et les européistes, dont (le président français) Emmanuel Macron est le principal représentant en France, lancent la Conférence sur l’avenir de l’Europe qui vise à accroître le pouvoir des instances européennes, l’accord de ce jour est la première pierre vers la constitution d’une grande alliance au Parlement européen », écrivent les signataires dans leur déclaration, publiée par le parti Rassemblement national (RN) de Mme Le Pen.
Parmi eux figurent Marine Le Pen, le chef de la Ligue italienne Matteo Salvini, le Premier ministre et patron du Fidesz hongrois Viktor Orban, le chef du parti polonais Droit et justice Jaroslaw Kaczynski, le patron de Vox en Espagne Santiago Abascal, et la cheffe de Fratelli d’Italia (néo-fasciste) Georgia Meloni.
Ces partis ne font pas partie des mêmes groupes au Parlement européen. Le RN et la Ligue appartiennent au groupe Identité et Démocratie (ID), tandis que Droit et Justice, Vox et Fratelli d’Italia sont dans le groupe des Conservateurs et réformistes (CRE). Le Fidesz, qui a divorcé en mars du groupe du Parti populaire européen (PPE), est lui à la recherche d’autres partenaires.
Cette déclaration « est une étape supplémentaire vers la construction d’une alliance solide, élargie et alternative à la gauche illibérale des impôts, de l’immigration sauvage », a commenté Matteo Salvini.
Dans une déclaration séparée, intégrée par un lien à la déclaration commune, Marine Le Pen, dont le parti tient son congrès samedi et dimanche, précise que ce document est la « base d’un travail culturel et politique commun, respectant le rôle des groupes politiques actuels ». Elle y souligne la nécessité d’une « réforme profonde » de l’UE, craignant la « création d’un super-Etat européen ».
L’Union européenne « ne cesse de poursuivre dans la voie fédéraliste qui l’éloigne inexorablement des peuples qui sont le coeur battant de notre civilisation », écrivent dans leur déclaration commune les 16 signataires.
« Forts de ce constat, les partis patriotes les plus influents du continent ont compris toute l’importance de s’associer pour peser davantage dans les débats et réformer l’Union européenne », ajoutent-ils en disant vouloir dessiner « les contours d’une action commune ».
La présidente du groupe des socialistes-démocrates (S&D) au parlement européen, Iratxe Garcia Perez, a estimé que « cette alliance d’extrême droite, populiste et nationaliste ne durerait pas longtemps », ajoutant que l’extrême droite a « une vision déformée du patriotisme, qui exclut tous ceux qui ne pensent pas comme elle, une menace claire pour l’Europe ».
« L’Europe ne peut pas être construite sur la confrontation mais sur la coopération », a-t-elle conclu dans une déclaration. (AFP)