Le Qatar, engagé dans des réformes de sa législation du travail avant le Mondial-2022 de football, a l'intention d'augmenter le salaire minimum des travailleurs étrangers "d'ici la fin de l'année", a indiqué lundi une responsable de la Confédération syndicale internationale.
Il s'agirait de la première augmentation du salaire minimum depuis son introduction en novembre par l'émirat gazier du Golfe.
Depuis qu'il a été choisi pour accueillir la Coupe du monde, le Qatar est régulièrement accusé de ne pas suffisamment protéger les travailleurs migrants.
"D'ici la fin de l'année, nous nous attendons à ce qu'un nouveau salaire minimum soit fixé, c'est une bonne nouvelle", a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale.
Mme Burrow n'a pas chiffré l'augmentation envisagée mais a indiqué qu'elle serait calculée sur la base d'un "panier de biens" de consommation.
Elle s'exprimait après des rencontres ces deux derniers jours avec le ministre qatari du Travail, Issa Saad al-Jafali al-Nuaïmi, et des représentants du gouvernement à Doha.
Le salaire minimum mensuel a été fixé à 750 riyals (170 euros) lors de sa création, un montant jugé trop bas par les détracteurs du Qatar qui lui ont demandé de l'augmenter.
En plus du salaire, les travailleurs bénéficient de logements, de nourriture et de soins de santé pris en charge par leurs employeurs.
L'introduction d'un salaire minimum faisait partie d'un ensemble de changements majeurs de la législation du travail annoncés l'année dernière par le Qatar après la signature d'un programme triennal de coopération technique avec l'Organisation internationale du travail.
L'agence des Nations unies pour l'emploi a ouvert dimanche son premier bureau à Doha.
Parmi les autres réformes proposées figure l'abolition du système dit de la "kafala", qui lie les travailleurs à leurs employeurs, les empêchant de changer d'emploi ou de quitter le pays sans la permission de ces derniers, dans le cadre d'un système contesté de visas de sortie.
Une annonce sur l'annulation des visas de sortie est attendue d'ici quelques semaines. (AFP)
Il s'agirait de la première augmentation du salaire minimum depuis son introduction en novembre par l'émirat gazier du Golfe.
Depuis qu'il a été choisi pour accueillir la Coupe du monde, le Qatar est régulièrement accusé de ne pas suffisamment protéger les travailleurs migrants.
"D'ici la fin de l'année, nous nous attendons à ce qu'un nouveau salaire minimum soit fixé, c'est une bonne nouvelle", a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale.
Mme Burrow n'a pas chiffré l'augmentation envisagée mais a indiqué qu'elle serait calculée sur la base d'un "panier de biens" de consommation.
Elle s'exprimait après des rencontres ces deux derniers jours avec le ministre qatari du Travail, Issa Saad al-Jafali al-Nuaïmi, et des représentants du gouvernement à Doha.
Le salaire minimum mensuel a été fixé à 750 riyals (170 euros) lors de sa création, un montant jugé trop bas par les détracteurs du Qatar qui lui ont demandé de l'augmenter.
En plus du salaire, les travailleurs bénéficient de logements, de nourriture et de soins de santé pris en charge par leurs employeurs.
L'introduction d'un salaire minimum faisait partie d'un ensemble de changements majeurs de la législation du travail annoncés l'année dernière par le Qatar après la signature d'un programme triennal de coopération technique avec l'Organisation internationale du travail.
L'agence des Nations unies pour l'emploi a ouvert dimanche son premier bureau à Doha.
Parmi les autres réformes proposées figure l'abolition du système dit de la "kafala", qui lie les travailleurs à leurs employeurs, les empêchant de changer d'emploi ou de quitter le pays sans la permission de ces derniers, dans le cadre d'un système contesté de visas de sortie.
Une annonce sur l'annulation des visas de sortie est attendue d'ici quelques semaines. (AFP)