Le Président vénézuélien Nicolas Maduro
Le Venezuela a rejeté lundi les conclusions d’un rapport d’experts de l’ONU affirmant que ses services de renseignement commettent des crimes contre l’humanité dans le cadre d’une politique décidée au sommet de l’État.
« Le Venezuela exprime son rejet le plus catégorique des accusations fausses et infondées faites par la soi-disant mission internationale », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, qualifiant le rapport de « pamphlet ».
Présenté la semaine dernière à Genève, ce rapport de la mission d’enquête indépendante de l’ONU sur le Venezuela accuse les services du contre-espionnage militaire (DGCIM) et le service de renseignement national (SEBIN) de commettre des « crimes graves et des violations des droits humains […] notamment des actes de torture et des violences sexuelles » pour « réprimer la dissidence dans le pays ».
Selon ses conclusions, il existe une chaîne de commandement dans « l’exécution d’un plan orchestré par le président Nicolas Maduro et d’autres hauts responsables pour supprimer l’opposition au gouvernement ».
Le Venezuela considère que ce « nouveau pseudo-rapport » manque de « base méthodologique » et entend « continuer à s’en prendre aux institutions vénézuéliennes […] dans le cadre de la stratégie criminelle de changement de régime » promue par les États-Unis « avec la complicité de ses gouvernements satellites dans le monde ».
La mission, créée en 2019 et qui a déjà présenté deux rapports annuels mettant en évidence les violations des droits de l’homme, n’a pas le droit de se rendre dans le pays et a dû conduire son enquête à partir des régions frontalières et par le biais d’interviews à distance.
La Cour pénale internationale doit ouvrir un bureau au Venezuela dans le cadre de son enquête sur de possibles violations des droits de l’Homme lors de la répression des manifestations anti-pouvoir de 2017 qui avait fait une centaine de morts. (AFP)
« Le Venezuela exprime son rejet le plus catégorique des accusations fausses et infondées faites par la soi-disant mission internationale », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, qualifiant le rapport de « pamphlet ».
Présenté la semaine dernière à Genève, ce rapport de la mission d’enquête indépendante de l’ONU sur le Venezuela accuse les services du contre-espionnage militaire (DGCIM) et le service de renseignement national (SEBIN) de commettre des « crimes graves et des violations des droits humains […] notamment des actes de torture et des violences sexuelles » pour « réprimer la dissidence dans le pays ».
Selon ses conclusions, il existe une chaîne de commandement dans « l’exécution d’un plan orchestré par le président Nicolas Maduro et d’autres hauts responsables pour supprimer l’opposition au gouvernement ».
Le Venezuela considère que ce « nouveau pseudo-rapport » manque de « base méthodologique » et entend « continuer à s’en prendre aux institutions vénézuéliennes […] dans le cadre de la stratégie criminelle de changement de régime » promue par les États-Unis « avec la complicité de ses gouvernements satellites dans le monde ».
La mission, créée en 2019 et qui a déjà présenté deux rapports annuels mettant en évidence les violations des droits de l’homme, n’a pas le droit de se rendre dans le pays et a dû conduire son enquête à partir des régions frontalières et par le biais d’interviews à distance.
La Cour pénale internationale doit ouvrir un bureau au Venezuela dans le cadre de son enquête sur de possibles violations des droits de l’Homme lors de la répression des manifestations anti-pouvoir de 2017 qui avait fait une centaine de morts. (AFP)