Cela ne fait plus aucun doute : notre Président a fait faillite. Politiquement. Moralement. Personnellement. Et plus gravement encore que ce que l’on peut en dire ! Ce ne sont pas les litanies sur les «réalisations grandioses» de son gouvernement, ni les fanfaronnades de la cour, ses obligés autour d’une gouvernance proprement hallucinante de carence qui changeront la donne. Clairement, cet homme n’a visiblement pas l’envergure et les capacités pour diriger ce pays à l’abri des clans et des lobbies d’influence.
Ses limites objectives (où celles de ses collaborateurs), percevables dans les jeux de yoyo auxquels il nous a habitués, ont déjà coûté plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa aux finances de l’Etat. Clairement, sa gouvernance chaotique et ombrageuse est un contre-modèle fondamental dont une République et un Etat soucieux de principes de justice et d’équité ne pourront jamais s’accommoder. Clairement, sa propension à favoriser les membres de sa famille et à protéger ses amis en font un adepte irréductible du principe partisan. Quand on est capable d’offrir une promotion imméritée à une personne inculpée et en attente de son jugement, on ne laisse pas tomber les siens quoi qu’ils fassent. Mais les autres, adversaires radicaux comme Ousmane Sonko, il les fait passer à la baïonnette de «ses» décrets… A qui le tour ?
Aujourd’hui, nous sommes en droit de nous poser des questions sur la trajectoire du Président, ses objectifs immédiats et futurs, ses réseaux d’amitiés et de soutien d’ici et d’ailleurs… Pourquoi ? C’est simple : voir un chef d’Etat «muter» aussi radicalement au contact du pouvoir politique suprême n’est pas anodin. Sa nervosité légendaire n’était pas inconnue de tous, de même que son autoritarisme fiévreux. Ce qui semble nouveau, c’est son aptitude mécaniquement réfléchie à «gérer» ses dossiers avec des états d’âme à géométrie variable. Le tout, entre des tentatives forcées de sourire en coin, une allergie inquiétante à la critique qui dérange, des silences prolongés…
Heureusement, en arrivant au pouvoir, il connaissait ses faiblesses. Une vigilance et un réalisme qui l’ont aidé à dompter le trio infernal de vieux briscards à l’origine de la décadence du plus vieux des partis politiques sénégalais, aujourd’hui sans plus aucune perspective de grand large. Il y a réussi au-delà de toute espérance. Il était une fois notre Président…
Ses limites objectives (où celles de ses collaborateurs), percevables dans les jeux de yoyo auxquels il nous a habitués, ont déjà coûté plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa aux finances de l’Etat. Clairement, sa gouvernance chaotique et ombrageuse est un contre-modèle fondamental dont une République et un Etat soucieux de principes de justice et d’équité ne pourront jamais s’accommoder. Clairement, sa propension à favoriser les membres de sa famille et à protéger ses amis en font un adepte irréductible du principe partisan. Quand on est capable d’offrir une promotion imméritée à une personne inculpée et en attente de son jugement, on ne laisse pas tomber les siens quoi qu’ils fassent. Mais les autres, adversaires radicaux comme Ousmane Sonko, il les fait passer à la baïonnette de «ses» décrets… A qui le tour ?
Aujourd’hui, nous sommes en droit de nous poser des questions sur la trajectoire du Président, ses objectifs immédiats et futurs, ses réseaux d’amitiés et de soutien d’ici et d’ailleurs… Pourquoi ? C’est simple : voir un chef d’Etat «muter» aussi radicalement au contact du pouvoir politique suprême n’est pas anodin. Sa nervosité légendaire n’était pas inconnue de tous, de même que son autoritarisme fiévreux. Ce qui semble nouveau, c’est son aptitude mécaniquement réfléchie à «gérer» ses dossiers avec des états d’âme à géométrie variable. Le tout, entre des tentatives forcées de sourire en coin, une allergie inquiétante à la critique qui dérange, des silences prolongés…
Heureusement, en arrivant au pouvoir, il connaissait ses faiblesses. Une vigilance et un réalisme qui l’ont aidé à dompter le trio infernal de vieux briscards à l’origine de la décadence du plus vieux des partis politiques sénégalais, aujourd’hui sans plus aucune perspective de grand large. Il y a réussi au-delà de toute espérance. Il était une fois notre Président…