PARIS (Reuters) - Le gouvernement, qui dévoile lundi ses arbitrages sur le contrôle des demandeurs d’emploi, prépare des sanctions alourdies pour les chômeurs qui ne satisfont pas aux démarches et prévoit à cet effet de renforcer les équipes de contrôle de Pôle Emploi.
La ministre du Travail annoncera dans l’après-midi aux partenaires sociaux des mesures sur le “rééquilibrage” des sanctions et sur la gouvernance de l’Unedic, deux des cinq volets de la réforme de l’assurance chômage.
Selon l’édition de lundi du Parisien, Muriel Pénicaud souhaite revoir le barème des sanctions pour le rendre plus équitable.
Elles seront allégées lorsque le chômeur ratera sans motif valable un rendez-vous avec son conseiller Pôle emploi. A l’inverse, elles seront alourdies pour ceux qui affichent un manque de volonté flagrant pour retrouver un emploi.
Leurs allocations pourraient être réduites “soit de moitié, soit de façon dégressive, voire en totalité”, ajoute le quotidien. La durée de suspension, souvent autour de quinze jours aujourd’hui, passerait à un ou deux mois.
Le gouvernement entend également redéfinir la notion d’”offre raisonnable”.
Selon la définition du Code du travail, il s’agit “d’un emploi compatible avec ses qualifications et ses compétences professionnelles”. Tout demandeur d’emploi pourrait désormais préciser lors de son premier entretien à Pôle emploi ce qu’il est prêt à accepter en termes d’activité, de zone géographique, de temps (partiel ou temps plein), selon Le Parisien.
Les effectifs de l’équipe de contrôle de Pôle emploi tripleront pour passer de 200 à 600 agents d’ici la fin de l’année.
Concernant la gouvernance de l’Unedic, Le Monde a rapporté vendredi dernier que l’une des pistes à l’étude consistait à instaurer un système assez proche de celui qui prévaut pour le régime des intermittents du spectacle.
Il fixerait un cadrage financier en amont: si les partenaires sociaux s’en écartaient, l’Etat reprendrait la main.
La ministre du Travail annoncera dans l’après-midi aux partenaires sociaux des mesures sur le “rééquilibrage” des sanctions et sur la gouvernance de l’Unedic, deux des cinq volets de la réforme de l’assurance chômage.
Selon l’édition de lundi du Parisien, Muriel Pénicaud souhaite revoir le barème des sanctions pour le rendre plus équitable.
Elles seront allégées lorsque le chômeur ratera sans motif valable un rendez-vous avec son conseiller Pôle emploi. A l’inverse, elles seront alourdies pour ceux qui affichent un manque de volonté flagrant pour retrouver un emploi.
Leurs allocations pourraient être réduites “soit de moitié, soit de façon dégressive, voire en totalité”, ajoute le quotidien. La durée de suspension, souvent autour de quinze jours aujourd’hui, passerait à un ou deux mois.
Le gouvernement entend également redéfinir la notion d’”offre raisonnable”.
Selon la définition du Code du travail, il s’agit “d’un emploi compatible avec ses qualifications et ses compétences professionnelles”. Tout demandeur d’emploi pourrait désormais préciser lors de son premier entretien à Pôle emploi ce qu’il est prêt à accepter en termes d’activité, de zone géographique, de temps (partiel ou temps plein), selon Le Parisien.
Les effectifs de l’équipe de contrôle de Pôle emploi tripleront pour passer de 200 à 600 agents d’ici la fin de l’année.
Concernant la gouvernance de l’Unedic, Le Monde a rapporté vendredi dernier que l’une des pistes à l’étude consistait à instaurer un système assez proche de celui qui prévaut pour le régime des intermittents du spectacle.
Il fixerait un cadrage financier en amont: si les partenaires sociaux s’en écartaient, l’Etat reprendrait la main.