Le groupe Air France prévoit de supprimer d’ici fin 2022 plus de 6.500 postes dans la compagnie française et de 1.000 supplémentaires au sein de sa compagnie régionale Hop!, ont déclaré mardi à Reuters trois sources syndicales.
Comme l’ensemble du secteur aérien, la compagnie a pris de plein fouet la crise du coronavirus, qui a cloué pendant plusieurs semaines ses avions au sol en raison des mesures de confinement mises en place par les gouvernements dans le monde entier afin de freiner l’épidémie.
Sur les 6.500 postes supprimés au sein d’Air France, 3.500 le seront via des départs à la retraite non remplacés et le solde via des plans sociaux, ont précisé ces sources à Reuters.
L’essentiel des postes supprimés chez Air France et Hop! concerneront des fonctions support et de maintenance au sol.
La direction n’a pas souhaité pour l’instant commenter ces informations. Elle devrait présenter officiellement ces chiffres aux organisations syndicales lors d’une réunion vendredi.
En mai, le directeur général du groupe franco-néerlandais Air France-KLM, Ben Smith, avait dit à Reuters que l’entreprise souhaitait surtout recourir à des départs volontaires plutôt que des départs forcés.
Le gouvernement français, qui a débloqué une aide de sept milliards d’euros pour la compagnie face à la crise du coronavirus, avait dit espérer le 18 juin par la voix du ministre de l’Economie Bruno Le Maire qu’il y aurait moins de 8.000 suppressions d’emplois chez Air France.
Le ministre avait aussi qualifié de “ligne rouge” l’éventualité de départs forcés.
“J’avais cru comprendre que ces aides, ces prêts, c’était pour au moins maintenir l’emploi, voire le développer, j’ai l’impression qu’on est parti comme avant (...) des licenciements parce qu’on pense d’abord aux actionnaires”, a déclaré mardi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, prenant part à une manifestation du personnel hospitalier.
Pour le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, Air France utilise la crise du coronavirus comme une excuse pour répondre à des défis plus structurels, liés notamment au virage écologique, qui incite à limiter les déplacements par avion pour les courtes distances.
“Il n’y a pas de lien avec la question sanitaire. Il est hors de question qu’on laisse de côté, sur le bord du chemin, toutes celles et ceux qui sont en inquiétude de leur emploi”, a-t-il dit. (Reuters)
Comme l’ensemble du secteur aérien, la compagnie a pris de plein fouet la crise du coronavirus, qui a cloué pendant plusieurs semaines ses avions au sol en raison des mesures de confinement mises en place par les gouvernements dans le monde entier afin de freiner l’épidémie.
Sur les 6.500 postes supprimés au sein d’Air France, 3.500 le seront via des départs à la retraite non remplacés et le solde via des plans sociaux, ont précisé ces sources à Reuters.
L’essentiel des postes supprimés chez Air France et Hop! concerneront des fonctions support et de maintenance au sol.
La direction n’a pas souhaité pour l’instant commenter ces informations. Elle devrait présenter officiellement ces chiffres aux organisations syndicales lors d’une réunion vendredi.
En mai, le directeur général du groupe franco-néerlandais Air France-KLM, Ben Smith, avait dit à Reuters que l’entreprise souhaitait surtout recourir à des départs volontaires plutôt que des départs forcés.
Le gouvernement français, qui a débloqué une aide de sept milliards d’euros pour la compagnie face à la crise du coronavirus, avait dit espérer le 18 juin par la voix du ministre de l’Economie Bruno Le Maire qu’il y aurait moins de 8.000 suppressions d’emplois chez Air France.
Le ministre avait aussi qualifié de “ligne rouge” l’éventualité de départs forcés.
“J’avais cru comprendre que ces aides, ces prêts, c’était pour au moins maintenir l’emploi, voire le développer, j’ai l’impression qu’on est parti comme avant (...) des licenciements parce qu’on pense d’abord aux actionnaires”, a déclaré mardi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, prenant part à une manifestation du personnel hospitalier.
Pour le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, Air France utilise la crise du coronavirus comme une excuse pour répondre à des défis plus structurels, liés notamment au virage écologique, qui incite à limiter les déplacements par avion pour les courtes distances.
“Il n’y a pas de lien avec la question sanitaire. Il est hors de question qu’on laisse de côté, sur le bord du chemin, toutes celles et ceux qui sont en inquiétude de leur emploi”, a-t-il dit. (Reuters)