PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a annoncé dimanche l'ouverture d'une information judiciaire sur les violences qu'Alexandre Benalla, ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, est accusé d'avoir commises lors des manifestations du 1er-Mai.
Le parquet précise qu'Alexandre Benalla et les quatre autres personnes déférées dans le cadre de cette affaire, un employé de La République en Marche et trois policiers, ont été placés sous contrôle judiciaire.
Leurs gardes à vue avaient été levées samedi soir.
L'information judiciaire, confiée à un juge d'instruction, est ouverte des chefs, notamment, de "violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l'autorité publique", "port et complicité de port prohibé et sans droit d'insignes réglementés par l'autorité publique".
Ainsi que de "port prohibé d'armes de la catégorie B" (armes à feu de poing notamment-NDLR), "violation et recel de violation du secret professionnel", "détournement et complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection".
Alexandre Benalla et Vincent Crase, gendarme réserviste salarié de LaRem, qui était aux côtés du premier le 1er mai, ont pour interdiction d'exercer une fonction publique ou une mission de service public, de détenir une arme, et d'entrer en contact.
Les trois fonctionnaires de police, deux commissaires et un contrôleur général de la préfecture de police de Paris soupçonnés d'avoir transmis des images de vidéosurveillance à un tiers, ont pour interdiction "d'exercer la fonction à l'occasion de laquelle ils ont commis les infractions reprochées".
IMAGES VIDÉO
Placé en garde à vue vendredi, Alexandre Benalla, 26 ans, ex-chargé de mission et ex-chef de cabinet adjoint à l'Elysée, a été interrogé par la police durant près de 48 heures.
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire jeudi au lendemain de révélations du journal Le Monde, qui a identifié l'homme de confiance d'Emmanuel Macron sur une vidéo amateur dans laquelle on peut le voir, coiffé d'un casque de police et entouré de CRS, frapper un jeune homme et malmener une jeune femme sur la place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris, en marge des manifestations du 1er-Mai.
On le voit sur d'autres images portant un brassard de la police alors qu'il avait intégré ce jour-là le dispositif des forces de l'ordre à titre d'"observateur".
Les deux manifestants, qui avaient alors été interpellés, ont été identifiés et ont demandé à être entendus ultérieurement par les enquêteurs, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
Vincent Crase avait été placé en garde à vue également vendredi matin pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public" et "usurpation de fonctions".
Les trois fonctionnaires de police l'avaient été samedi matin pour "détournement d’images d’un système de vidéo protection" ainsi que "violation du secret professionnel".
TOURMENTE POLITIQUE
Suspendus depuis jeudi à titre conservatoire, ils sont soupçonnés d'avoir extrait illégalement puis communiqué des images de vidéosurveillance de la Ville de Paris montrant les scènes de la Contrescarpe à "une tierce personne". Il s'agirait d'Alexandre Benalla.
Selon Le Journal du Dimanche, ce dernier aurait demandé et obtenu ses images pour étayer sa défense auprès des enquêteurs, à savoir qu'il en serait venu aux mains en vertu de l'article 73 du Code de procédure pénale qui autorise "dans le cadre de crime flagrant ou de délit flagrant toute personne (...) à en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche".
L'affaire plonge l'exécutif dans une tourmente politique sans précédent depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, qui a fait de l'exemplarité et de la transparence les maîtres-mots de son mandat.
La présidence de la République, qui avait mis à pied Alexandre Benalla du 4 au 19 mai et suspendu son salaire après avoir été informée le 2 mai de ses agissements, a engagé vendredi une procédure de licenciement à son encontre.
Elle défend un traitement "proportionné" de cette affaire, dénoncée comme "un scandale d'Etat" par l'opposition de droite et de gauche, qui fragilise Emmanuel Macron et paralyse les travaux du Parlement.
Le chef de l'Etat ne s'est pas exprimé publiquement pour l'instant à ce sujet. Selon le JDD, il a parlé à Alexandre Benalla au téléphone après les publications du Monde.
Le parquet précise qu'Alexandre Benalla et les quatre autres personnes déférées dans le cadre de cette affaire, un employé de La République en Marche et trois policiers, ont été placés sous contrôle judiciaire.
Leurs gardes à vue avaient été levées samedi soir.
L'information judiciaire, confiée à un juge d'instruction, est ouverte des chefs, notamment, de "violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l'autorité publique", "port et complicité de port prohibé et sans droit d'insignes réglementés par l'autorité publique".
Ainsi que de "port prohibé d'armes de la catégorie B" (armes à feu de poing notamment-NDLR), "violation et recel de violation du secret professionnel", "détournement et complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection".
Alexandre Benalla et Vincent Crase, gendarme réserviste salarié de LaRem, qui était aux côtés du premier le 1er mai, ont pour interdiction d'exercer une fonction publique ou une mission de service public, de détenir une arme, et d'entrer en contact.
Les trois fonctionnaires de police, deux commissaires et un contrôleur général de la préfecture de police de Paris soupçonnés d'avoir transmis des images de vidéosurveillance à un tiers, ont pour interdiction "d'exercer la fonction à l'occasion de laquelle ils ont commis les infractions reprochées".
IMAGES VIDÉO
Placé en garde à vue vendredi, Alexandre Benalla, 26 ans, ex-chargé de mission et ex-chef de cabinet adjoint à l'Elysée, a été interrogé par la police durant près de 48 heures.
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire jeudi au lendemain de révélations du journal Le Monde, qui a identifié l'homme de confiance d'Emmanuel Macron sur une vidéo amateur dans laquelle on peut le voir, coiffé d'un casque de police et entouré de CRS, frapper un jeune homme et malmener une jeune femme sur la place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris, en marge des manifestations du 1er-Mai.
On le voit sur d'autres images portant un brassard de la police alors qu'il avait intégré ce jour-là le dispositif des forces de l'ordre à titre d'"observateur".
Les deux manifestants, qui avaient alors été interpellés, ont été identifiés et ont demandé à être entendus ultérieurement par les enquêteurs, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
Vincent Crase avait été placé en garde à vue également vendredi matin pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public" et "usurpation de fonctions".
Les trois fonctionnaires de police l'avaient été samedi matin pour "détournement d’images d’un système de vidéo protection" ainsi que "violation du secret professionnel".
TOURMENTE POLITIQUE
Suspendus depuis jeudi à titre conservatoire, ils sont soupçonnés d'avoir extrait illégalement puis communiqué des images de vidéosurveillance de la Ville de Paris montrant les scènes de la Contrescarpe à "une tierce personne". Il s'agirait d'Alexandre Benalla.
Selon Le Journal du Dimanche, ce dernier aurait demandé et obtenu ses images pour étayer sa défense auprès des enquêteurs, à savoir qu'il en serait venu aux mains en vertu de l'article 73 du Code de procédure pénale qui autorise "dans le cadre de crime flagrant ou de délit flagrant toute personne (...) à en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche".
L'affaire plonge l'exécutif dans une tourmente politique sans précédent depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, qui a fait de l'exemplarité et de la transparence les maîtres-mots de son mandat.
La présidence de la République, qui avait mis à pied Alexandre Benalla du 4 au 19 mai et suspendu son salaire après avoir été informée le 2 mai de ses agissements, a engagé vendredi une procédure de licenciement à son encontre.
Elle défend un traitement "proportionné" de cette affaire, dénoncée comme "un scandale d'Etat" par l'opposition de droite et de gauche, qui fragilise Emmanuel Macron et paralyse les travaux du Parlement.
Le chef de l'Etat ne s'est pas exprimé publiquement pour l'instant à ce sujet. Selon le JDD, il a parlé à Alexandre Benalla au téléphone après les publications du Monde.