ABU DHABI (Reuters) - Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a pris ses distances dimanche avec les attaques répétées de Donald Trump contre les médias.
"J'ai vécu des périodes plutôt conflictuelles avec la presse. Mais non, la presse, pour ce qui me concerne, est un corps avec lequel nous devons traiter. Et je n'ai moi-même aucun problème avec la presse", a-t-il dit en marge d'un déplacement aux Emirats arabes unis.
Donald Trump a tenu vendredi une conférence de presse mouvementée durant laquelle il a poursuivi sur le registre de ses attaques contre "les médias malhonnêtes" avant de juger, dans un de ses nombreux tweets, que les "médias des fausses informations" étaient "l'ennemi du peuple américain", citant nommément le New York Times et les chaînes de télévision NBC, ABC, CBS et CNN.
Invité dimanche matin sur NBC, le sénateur John McCain, candidat républicain à la Maison blanche en 2008, a pris la défense des médias, jugeant que vouloir museler la presse dénotait des tendances dictatoriales.
"Si l'on veut préserver la démocratie, telle qu'on la connaît, il faut une presse libre, et souvent une presse d'opposition", a-t-il dit dans une interview accordée à l'émission "Meet the Press".
"J'ai vécu des périodes plutôt conflictuelles avec la presse. Mais non, la presse, pour ce qui me concerne, est un corps avec lequel nous devons traiter. Et je n'ai moi-même aucun problème avec la presse", a-t-il dit en marge d'un déplacement aux Emirats arabes unis.
Donald Trump a tenu vendredi une conférence de presse mouvementée durant laquelle il a poursuivi sur le registre de ses attaques contre "les médias malhonnêtes" avant de juger, dans un de ses nombreux tweets, que les "médias des fausses informations" étaient "l'ennemi du peuple américain", citant nommément le New York Times et les chaînes de télévision NBC, ABC, CBS et CNN.
Invité dimanche matin sur NBC, le sénateur John McCain, candidat républicain à la Maison blanche en 2008, a pris la défense des médias, jugeant que vouloir museler la presse dénotait des tendances dictatoriales.
"Si l'on veut préserver la démocratie, telle qu'on la connaît, il faut une presse libre, et souvent une presse d'opposition", a-t-il dit dans une interview accordée à l'émission "Meet the Press".