New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé mercredi au plus haut depuis fin 2014, soutenus par un rapport américain montrant un recul hebdomadaire des stocks de brut et un nouveau record des exportations.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 79,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 85 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour juin a pris 18 cents à 71,49 dollars.
"Le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a été assez porteur pour le marché", a indiqué Mike Lynch de SEER.
Celui-ci a fait état d'un recul des stocks de brut aux Etats-Unis de 1,4 million de barils mais également d'une très forte baisse des réserves d'essence de 3,8 millions de barils.
"Il semble y avoir clairement une inquiétude du marché sur les stocks d'essence alors que la saison des départs en vacances n'est plus très loin", a noté M. Lynch.
Par ailleurs, les exportations américaines ont atteint un nouveau plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1991, à 2,57 millions de barils par jour.
Plus tôt dans la journée, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé sa prévision de croissance de la demande de pétrole en 2018, envisageant désormais un ralentissement au deuxième semestre, notamment en raison de la hausse des prix.
L'organisme s'attend à ce que la demande mondiale de pétrole progresse de seulement 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2018, contre 1,5 mbj annoncé le mois dernier.
Ces nouvelles données "pourraient alléger la pression à la hausse sur les prix et engendrer quelques prises de bénéfices", a jugé Craig Erlam, analyste pour Oanda.
"Au même moment, la production des pays non-membres de l'Opep augmente plus fortement qu'anticipé", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Le nombre de puits aux Etats-Unis ne cesse d'augmenter alors que la production du pays évolue déjà à un plus haut historique.
La production de brut a ainsi continué à progresser selon le rapport hebdomadaire de l'EIA, les Etats-Unis extrayant en moyenne 10,72 millions de barils par jour (mbj) contre 10,70 mbj la semaine précédente.
Il s'agit de la douzième semaine de record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
Mais dans le même temps, "avec l'accélération de la détérioration (de la production) au Venezuela et la sortie des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, le resserrement de l'offre, auparavant artificiel (avec l'accord de réduction de la production mis en place par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires), est devenu naturel", a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste pour SEB.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 79,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 85 cents par rapport à la clôture de mardi.
"Le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a été assez porteur pour le marché", a indiqué Mike Lynch de SEER.
Celui-ci a fait état d'un recul des stocks de brut aux Etats-Unis de 1,4 million de barils mais également d'une très forte baisse des réserves d'essence de 3,8 millions de barils.
"Il semble y avoir clairement une inquiétude du marché sur les stocks d'essence alors que la saison des départs en vacances n'est plus très loin", a noté M. Lynch.
Par ailleurs, les exportations américaines ont atteint un nouveau plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1991, à 2,57 millions de barils par jour.
Plus tôt dans la journée, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé sa prévision de croissance de la demande de pétrole en 2018, envisageant désormais un ralentissement au deuxième semestre, notamment en raison de la hausse des prix.
L'organisme s'attend à ce que la demande mondiale de pétrole progresse de seulement 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2018, contre 1,5 mbj annoncé le mois dernier.
Ces nouvelles données "pourraient alléger la pression à la hausse sur les prix et engendrer quelques prises de bénéfices", a jugé Craig Erlam, analyste pour Oanda.
"Au même moment, la production des pays non-membres de l'Opep augmente plus fortement qu'anticipé", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Le nombre de puits aux Etats-Unis ne cesse d'augmenter alors que la production du pays évolue déjà à un plus haut historique.
La production de brut a ainsi continué à progresser selon le rapport hebdomadaire de l'EIA, les Etats-Unis extrayant en moyenne 10,72 millions de barils par jour (mbj) contre 10,70 mbj la semaine précédente.
Il s'agit de la douzième semaine de record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
Mais dans le même temps, "avec l'accélération de la détérioration (de la production) au Venezuela et la sortie des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, le resserrement de l'offre, auparavant artificiel (avec l'accord de réduction de la production mis en place par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires), est devenu naturel", a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste pour SEB.