New York (awp/afp) - Les cours du pétrole new-yorkais et londonien ont fortement reculé mercredi à la clôture sous la pression d'une hausse des stocks de brut américains et alors que les prix ont fortement progressé au cours des récentes séances.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 69,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 58 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a perdu 87 cents à 64,38 dollars.
"Il y a eu une forte réponse des marchés au rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) qui a montré une hausse des stocks de brut couplée à une progression des stocks dans le terminal de Cushing (Oklahoma, sud)", qui sert de référence à la cotation du WTI, à indiqué Matt Smith de ClipperData.
Lors de la semaine achevée le 23 mars, les réserves commerciales de brut ont avancé plus que prévu de 1,6 million de barils pour s'établir à 429,9 millions, et les stocks du terminal de Cushing ont progressé pour la troisième semaine de suite, de 1,8 million de barils à 31,2 millions de barils.
La progression des stocks sur le territoire a été notamment permise par un bond des importations d'un million de barils par jour sur une semaine.
Les prix reculaient ainsi après avoir tutoyé mardi leurs plus hauts niveaux depuis plus de trois ans atteints fin janvier.
"On a testé les plus hauts de l'année sans parvenir à les atteindre. Il semble y avoir en conséquence un effet repoussoir désormais de la part des spéculateurs", a observé M. Smith.
- Records de production -
De plus, "Les prix ont bougé en raison de la forte reprise du dollar", ont estimé les analystes de Trifecta Consultants.
Comme les prix du baril sont fixés en dollars, le rebond de la monnaie américaine rend les achats plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
La devise américaine progressait nettement face à un panier de six monnaies étrangères regroupées au sein du "dollar index".
Une nouvelle hausse hebdomadaire de la production américaine, à un niveau record de 10,43 millions de barils par jour a également pesé sur les prix bien qu'elle ne représente "plus une surprise pour les marchés", selon M. Smith.
La production américaine collectionne les records alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est associée fin 2016 à dix autres producteurs pour limiter leurs extractions dans un accord quiest en vigueur jusqu'à la fin de l'année 2018.
Les propos des dirigeants participant à cet accord sont décortiqués par les marchés.
Derniers en date, ceux du ministre irakien du pétrole Jabbar al-Louaïbi à Baghdad qui souhaite prolonger la limitation jusqu'à mi-2019, selon l'agence Bloomberg.
Ces déclarations peuvent soutenir en principe une hausse des prix, or la voix la plus écoutée généralement en la matière est celle du ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh", a indiqué M. Smith.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 69,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 58 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a perdu 87 cents à 64,38 dollars.
"Il y a eu une forte réponse des marchés au rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) qui a montré une hausse des stocks de brut couplée à une progression des stocks dans le terminal de Cushing (Oklahoma, sud)", qui sert de référence à la cotation du WTI, à indiqué Matt Smith de ClipperData.
Lors de la semaine achevée le 23 mars, les réserves commerciales de brut ont avancé plus que prévu de 1,6 million de barils pour s'établir à 429,9 millions, et les stocks du terminal de Cushing ont progressé pour la troisième semaine de suite, de 1,8 million de barils à 31,2 millions de barils.
La progression des stocks sur le territoire a été notamment permise par un bond des importations d'un million de barils par jour sur une semaine.
Les prix reculaient ainsi après avoir tutoyé mardi leurs plus hauts niveaux depuis plus de trois ans atteints fin janvier.
"On a testé les plus hauts de l'année sans parvenir à les atteindre. Il semble y avoir en conséquence un effet repoussoir désormais de la part des spéculateurs", a observé M. Smith.
- Records de production -
De plus, "Les prix ont bougé en raison de la forte reprise du dollar", ont estimé les analystes de Trifecta Consultants.
Comme les prix du baril sont fixés en dollars, le rebond de la monnaie américaine rend les achats plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
La devise américaine progressait nettement face à un panier de six monnaies étrangères regroupées au sein du "dollar index".
Une nouvelle hausse hebdomadaire de la production américaine, à un niveau record de 10,43 millions de barils par jour a également pesé sur les prix bien qu'elle ne représente "plus une surprise pour les marchés", selon M. Smith.
La production américaine collectionne les records alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est associée fin 2016 à dix autres producteurs pour limiter leurs extractions dans un accord quiest en vigueur jusqu'à la fin de l'année 2018.
Les propos des dirigeants participant à cet accord sont décortiqués par les marchés.
Derniers en date, ceux du ministre irakien du pétrole Jabbar al-Louaïbi à Baghdad qui souhaite prolonger la limitation jusqu'à mi-2019, selon l'agence Bloomberg.
Ces déclarations peuvent soutenir en principe une hausse des prix, or la voix la plus écoutée généralement en la matière est celle du ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh", a indiqué M. Smith.