New York (awp/afp) - Les cours du pétrole new-yorkais et londonien ont bondi mercredi à leurs plus hauts niveaux depuis fin 2014 après un net recul des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis selon un rapport hebdomadaire américain.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a clôturé à 73,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,90 dollar par rapport à la clôture de mardi, et au plus haut depuis le 26 novembre 2014.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a pris 1,95 dollar à 68,47 dollars, au plus haut depuis le 1er décembre 2014.
"Le catalyseur de cette hausse vient du rapport américain sur les stocks qui a fait état d'un recul des réserves de brut et de produits raffinés", a indiqué Bill O'Grady de Confluence Investment.
Les stocks de pétrole brut ont reculé de façon inattendue aux Etats-Unis la semaine dernière selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), avec une baisse de 1,1 million de barils.
Les réserves d'essence ont de leur côté fortement chuté, de 3 millions de barils, et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont de leur côté baissé de 3,1 millions de barils, deux reculs bien supérieurs aux anticipations.
"A l'approche de la saison des départs en vacances, les Etats-Unis n'ont pas accumulé un niveau de stocks très élevé, d'où la hausse des prix", a encore indiqué M. O'Grady.
La progression des cours du pétrole est très nette depuis le début de la semaine dernière sous l'effet notamment de craintes à l'échelle internationale.
"Le risque géopolitique explique la hausse de ces dernières séances", ont noté les analystes de DNB Markets, qui listent le risque de sanctions américaines sur l'Iran, les attaques sur des infrastructures saoudiennes et la chute de la production vénézuélienne.
Toujours sur le plan international, des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs dix partenaires, dont la Russie, se réuniront vendredi en Arabie saoudite pour une réunion de suivi de leur accord de réduction de la production, avant la réunion officielle de juin à Vienne.
Cet accord, en vigueur depuis le début de l'année 2017, vise à faire remonter les cours du brut.
"La demande mondiale devrait continuer d'augmenter, et la production mondiale va s'équilibrer entre les différentes régions productrices", a estimé Hans van Cleef, analyste chez ABN-Amro, qui mise sur une hausse des prix à moyen terme.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a clôturé à 73,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,90 dollar par rapport à la clôture de mardi, et au plus haut depuis le 26 novembre 2014.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a pris 1,95 dollar à 68,47 dollars, au plus haut depuis le 1er décembre 2014.
"Le catalyseur de cette hausse vient du rapport américain sur les stocks qui a fait état d'un recul des réserves de brut et de produits raffinés", a indiqué Bill O'Grady de Confluence Investment.
Les stocks de pétrole brut ont reculé de façon inattendue aux Etats-Unis la semaine dernière selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), avec une baisse de 1,1 million de barils.
Les réserves d'essence ont de leur côté fortement chuté, de 3 millions de barils, et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont de leur côté baissé de 3,1 millions de barils, deux reculs bien supérieurs aux anticipations.
"A l'approche de la saison des départs en vacances, les Etats-Unis n'ont pas accumulé un niveau de stocks très élevé, d'où la hausse des prix", a encore indiqué M. O'Grady.
La progression des cours du pétrole est très nette depuis le début de la semaine dernière sous l'effet notamment de craintes à l'échelle internationale.
"Le risque géopolitique explique la hausse de ces dernières séances", ont noté les analystes de DNB Markets, qui listent le risque de sanctions américaines sur l'Iran, les attaques sur des infrastructures saoudiennes et la chute de la production vénézuélienne.
Toujours sur le plan international, des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs dix partenaires, dont la Russie, se réuniront vendredi en Arabie saoudite pour une réunion de suivi de leur accord de réduction de la production, avant la réunion officielle de juin à Vienne.
Cet accord, en vigueur depuis le début de l'année 2017, vise à faire remonter les cours du brut.
"La demande mondiale devrait continuer d'augmenter, et la production mondiale va s'équilibrer entre les différentes régions productrices", a estimé Hans van Cleef, analyste chez ABN-Amro, qui mise sur une hausse des prix à moyen terme.