New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont nettement reculé jeudi au lendemain d'un envol des cours, le marché du brut continuant à suivre les mouvements erratiques du marché des actions à Wall Street, soumis lui-même à une forte volatilité.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 52,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,31 dollars par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a cédé 1,61 dollar à 44,61 dollars.
L'or noir a reflué jeudi, tout comme Wall Street, après avoir enregistré mercredi sa plus forte hausse en deux ans, lorsque la Bourse de New York avait connu sa meilleure séance en neuf ans.
"Les actions chutent dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale, et en pleine guerre commerciale" entre la Chine et les Etats-Unis, a indiqué John Kilduff d'Again Capital.
Jeudi, des informations de presse sur la volonté de l'administration Trump d'interdire aux entreprises américaines d'acheter des équipements de télécommunication aux groupes chinois Huawei et ZTE étaient citées comme l'un des motifs au nouvel accès de fièvre des marchés.
Or "le ralentissement chinois, un pays clé concernant la demande de brut, fait craindre une consommation d'énergie en baisse", a ajouté le spécialiste.
Pour Olivier Jakob, analyste de Petromatrix, la direction du marché du pétrole, comme celle de la Bourse, était davantage dictée par le chaos à la Maison Blanche.
"La seule différence entre le jour d'avant Noël (et la chute des cours) et le rebond du jour d'après les fêtes, c'est que le 26, le président américain était dans l'avion pour l'Irak et n'a pas tweeté", a-t-il commenté.
Face au plongeon d'environ 40% des cours du brut depuis octobre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) peine à reprendre le dessus.
"Pour l'instant, l'Opep et ses partenaires n'arrivent pas à convaincre les investisseurs qu'il n'y aura pas de surproduction en 2019", a résumé Benjamin Lu, analyste de Phillip Futures. Après avoir annoncé une baisse de production fin novembre, l'Opep n'écarte pas une réunion extraordinaire.
Les investisseurs se préparaient par ailleurs vendredi à la publication de données américaines sur les stocks, publiées plus tard qu'habituellement en raison des fêtes.
Pour la semaine achevée le 21 décembre, les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse d'un million de barils de ceux d'essence, et sur une baisse de 2 millions de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg. (AFP)
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 52,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,31 dollars par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a cédé 1,61 dollar à 44,61 dollars.
L'or noir a reflué jeudi, tout comme Wall Street, après avoir enregistré mercredi sa plus forte hausse en deux ans, lorsque la Bourse de New York avait connu sa meilleure séance en neuf ans.
"Les actions chutent dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale, et en pleine guerre commerciale" entre la Chine et les Etats-Unis, a indiqué John Kilduff d'Again Capital.
Jeudi, des informations de presse sur la volonté de l'administration Trump d'interdire aux entreprises américaines d'acheter des équipements de télécommunication aux groupes chinois Huawei et ZTE étaient citées comme l'un des motifs au nouvel accès de fièvre des marchés.
Or "le ralentissement chinois, un pays clé concernant la demande de brut, fait craindre une consommation d'énergie en baisse", a ajouté le spécialiste.
Pour Olivier Jakob, analyste de Petromatrix, la direction du marché du pétrole, comme celle de la Bourse, était davantage dictée par le chaos à la Maison Blanche.
"La seule différence entre le jour d'avant Noël (et la chute des cours) et le rebond du jour d'après les fêtes, c'est que le 26, le président américain était dans l'avion pour l'Irak et n'a pas tweeté", a-t-il commenté.
Face au plongeon d'environ 40% des cours du brut depuis octobre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) peine à reprendre le dessus.
"Pour l'instant, l'Opep et ses partenaires n'arrivent pas à convaincre les investisseurs qu'il n'y aura pas de surproduction en 2019", a résumé Benjamin Lu, analyste de Phillip Futures. Après avoir annoncé une baisse de production fin novembre, l'Opep n'écarte pas une réunion extraordinaire.
Les investisseurs se préparaient par ailleurs vendredi à la publication de données américaines sur les stocks, publiées plus tard qu'habituellement en raison des fêtes.
Pour la semaine achevée le 21 décembre, les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse d'un million de barils de ceux d'essence, et sur une baisse de 2 millions de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg. (AFP)