New York - Les prix du pétrole coté à New York ont terminé en légère hausse mercredi après l'annonce d'un fort recul des réserves de brut aux Etats-Unis, mais aussi d'une progression surprise des stocks d'essence.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, référence américaine du brut, a terminé à 49,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), gagnant 39 cents par rapport à la clôture de mardi.
Selon les données publiées par le département américain de l'Energie (DoE), les réserves de brut aux Etats-Unis ont diminué de 6,5 millions de barils au cours de la semaine achevée le 4 août, soit près de trois plus qu'attendu par les analystes.
"Les réserves ont baissé de plus de 33 millions de barils au cours des six dernières semaines", a relevé James Williams WTRG. "C'est assez impressionnant."
Mais la réaction du marché a été modérée "par la hausse des réserves d'essence au moment où l'on approche de la fin de la saison des grands déplacements", a-t-il ajouté.
Les stocks d'essence ont en effet grimpé de 3,4 millions de barils alors que les analystes s'attendaient à une baisse de 1,5 million de barils dans la mesure où la demande est censée être à son plus haut en cette saison estivale.
En conséquence, "on se demande si l'offre ne va pas largement dépasser la demande en septembre et en octobre, après la rentrée scolaire, quand la demande d'essence freinera", a relevé James Williams.
Par ailleurs, les stocks au terminal de Cushing, dans l'Oklahoma, ont augmenté de 600.000 barils. "Ce n'est pas fondamental pour le pétrole, mais c'est important pour le marché car c'est là qu'est livré le brut servant de référence au prix du WTI", a rappelé le spécialiste.
De façon plus générale, "le marché se demande si l'Opep va être capable de continuer à équilibrer le marché cet automne", a-t-il estimé.
La baisse des réserves de brut aux Etats-Unis signale en effet que les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour réduire l'offre de brut sur le marché mondial, et ainsi tenter de redresser les prix, ne sont pas vains.
Plusieurs représentants du cartel et de pays partenaires, dont la Russie, se sont réunis lundi et mardi à Abou Dhabi pour discuter du respect de ces engagements, notamment par quelques pays récalcitrants.
Visés, les Emirats arabes unis, l'Irak, le Kazakhstan et la Malaisie ont exprimé leur volonté de coopérer dans les mois qui viennent avec les instances de surveillance pour atteindre l'objectif d'un "respect total" de l'accord, selon un communiqué de l'Opep diffusé à l'issue de la rencontre.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, référence américaine du brut, a terminé à 49,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), gagnant 39 cents par rapport à la clôture de mardi.
Selon les données publiées par le département américain de l'Energie (DoE), les réserves de brut aux Etats-Unis ont diminué de 6,5 millions de barils au cours de la semaine achevée le 4 août, soit près de trois plus qu'attendu par les analystes.
"Les réserves ont baissé de plus de 33 millions de barils au cours des six dernières semaines", a relevé James Williams WTRG. "C'est assez impressionnant."
Mais la réaction du marché a été modérée "par la hausse des réserves d'essence au moment où l'on approche de la fin de la saison des grands déplacements", a-t-il ajouté.
Les stocks d'essence ont en effet grimpé de 3,4 millions de barils alors que les analystes s'attendaient à une baisse de 1,5 million de barils dans la mesure où la demande est censée être à son plus haut en cette saison estivale.
En conséquence, "on se demande si l'offre ne va pas largement dépasser la demande en septembre et en octobre, après la rentrée scolaire, quand la demande d'essence freinera", a relevé James Williams.
Par ailleurs, les stocks au terminal de Cushing, dans l'Oklahoma, ont augmenté de 600.000 barils. "Ce n'est pas fondamental pour le pétrole, mais c'est important pour le marché car c'est là qu'est livré le brut servant de référence au prix du WTI", a rappelé le spécialiste.
De façon plus générale, "le marché se demande si l'Opep va être capable de continuer à équilibrer le marché cet automne", a-t-il estimé.
La baisse des réserves de brut aux Etats-Unis signale en effet que les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour réduire l'offre de brut sur le marché mondial, et ainsi tenter de redresser les prix, ne sont pas vains.
Plusieurs représentants du cartel et de pays partenaires, dont la Russie, se sont réunis lundi et mardi à Abou Dhabi pour discuter du respect de ces engagements, notamment par quelques pays récalcitrants.
Visés, les Emirats arabes unis, l'Irak, le Kazakhstan et la Malaisie ont exprimé leur volonté de coopérer dans les mois qui viennent avec les instances de surveillance pour atteindre l'objectif d'un "respect total" de l'accord, selon un communiqué de l'Opep diffusé à l'issue de la rencontre.