New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en petite hausse à Londres et à New York mardi, à la veille d'un rapport hebdomadaire sur les stocks de brut américains et alors qu'une conférence aux Etats-Unis rassemble les principaux acteurs du marché.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'avril a pris 3 cents à 62,60 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 65,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de lundi.
"Très peu de nouvelles ont animé le marché mardi en dehors de l'attente du rapport sur les stocks américains" publié le mercredi par l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), a indiqué James Williams de WTRG.
Pour la semaine achevée le 2 mars, les analystes tablent sur une hausse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, sur une augmentation de ceux d'essence de 1,75 million de barils et sur une baisse des réserves d'autres produits raffinés (diesel et fioul de chauffage) de 750.000 barils.
"La progression des stocks de brut est logique à cette période de l'année en raison de la maintenance des raffineries", a précisé M. Williams. Mais les prix ont légèrement progressé selon lui en raison de l'anticipation d'une baisse des stocks dans le terminal de Cushing, dans l'Oklahoma. Ce terminal sert de référence à la cotation du pétrole new-yorkais.
- 11,3 millions de barils -
Avant ces chiffres, les marchés ont pris connaissance mardi d'un rapport de l'EIA notant que la production américaine de brut avait atteint 10,3 millions de barils par jour en février et devrait représenter en moyenne 10,7 millions de barils par jour sur l'ensemble de l'année 2018 et 11,3 millions en 2019.
Les Etats-Unis profitent d'un accord de l'Opep pour augmenter leur production.
Alliée à la Russie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole est tenue par un accord de réduction de la production mondiale depuis début 2017 et jusqu'à la fin 2018 dans le but de faire reculer les stocks mondiaux et remonter les prix.
Selon la société d'analyse sur l'énergie S&P Global Platts, la production quotidienne des membres de l'Opep a diminué en février par rapport à janvier, mais cette baisse est principalement due à la chute involontaire des extractions au Venezuela, alors que le pays est secoué par une profonde crise politique et économique.
La hausse de la production américaine, la baisse de celle de l'Opep, et les enjeux de rééquilibrage du marché font partie des principaux sujets d'échanges de la conférence annuelle CERAWeek qui se tient toute la semaine à Houston (Texas) et réunit les principaux acteurs mondiaux du marché de l'énergie, dirigeants politiques, chefs d'entreprises, et analystes.
Alors que cette conférence a parfois eu dans le passé eu des effets notables sur les prix du pétrole, "elle est responsable de peu de mouvements sur le marché depuis son démarrage" lundi, a noté M. Williams.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'avril a pris 3 cents à 62,60 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 65,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de lundi.
"Très peu de nouvelles ont animé le marché mardi en dehors de l'attente du rapport sur les stocks américains" publié le mercredi par l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), a indiqué James Williams de WTRG.
Pour la semaine achevée le 2 mars, les analystes tablent sur une hausse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, sur une augmentation de ceux d'essence de 1,75 million de barils et sur une baisse des réserves d'autres produits raffinés (diesel et fioul de chauffage) de 750.000 barils.
"La progression des stocks de brut est logique à cette période de l'année en raison de la maintenance des raffineries", a précisé M. Williams. Mais les prix ont légèrement progressé selon lui en raison de l'anticipation d'une baisse des stocks dans le terminal de Cushing, dans l'Oklahoma. Ce terminal sert de référence à la cotation du pétrole new-yorkais.
- 11,3 millions de barils -
Avant ces chiffres, les marchés ont pris connaissance mardi d'un rapport de l'EIA notant que la production américaine de brut avait atteint 10,3 millions de barils par jour en février et devrait représenter en moyenne 10,7 millions de barils par jour sur l'ensemble de l'année 2018 et 11,3 millions en 2019.
Les Etats-Unis profitent d'un accord de l'Opep pour augmenter leur production.
Alliée à la Russie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole est tenue par un accord de réduction de la production mondiale depuis début 2017 et jusqu'à la fin 2018 dans le but de faire reculer les stocks mondiaux et remonter les prix.
Selon la société d'analyse sur l'énergie S&P Global Platts, la production quotidienne des membres de l'Opep a diminué en février par rapport à janvier, mais cette baisse est principalement due à la chute involontaire des extractions au Venezuela, alors que le pays est secoué par une profonde crise politique et économique.
La hausse de la production américaine, la baisse de celle de l'Opep, et les enjeux de rééquilibrage du marché font partie des principaux sujets d'échanges de la conférence annuelle CERAWeek qui se tient toute la semaine à Houston (Texas) et réunit les principaux acteurs mondiaux du marché de l'énergie, dirigeants politiques, chefs d'entreprises, et analystes.
Alors que cette conférence a parfois eu dans le passé eu des effets notables sur les prix du pétrole, "elle est responsable de peu de mouvements sur le marché depuis son démarrage" lundi, a noté M. Williams.