New York (awp/afp) - Les cours du pétrole sont remontés jeudi, les courtiers profitant de la forte baisse des stocks de brut américains dévoilée par un rapport mercredi alors que le marché demeurait inquiet sur la relation entre l'Iran et les Etats-Unis.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 68,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 39 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a pris 28 cents à 63,65 dollars.
"Les cours ont été nettement soutenus en cours de séance par la décision de l'Arabie saoudite d'augmenter ses prix pour le marché asiatique, sans toucher aux autres régions", a commenté Bob Yawger de Mizuho.
"Mais plusieurs facteurs baissiers tels que le niveau de production des Etats-Unis ou les stocks du terminal de Cushing ont ensuite pesé sur les prix", a-t-il ajouté.
Servant de référence à la cotation du pétrole new-yorkais, le terminal de Cushing a vu ses stocks bondir de 3,7 millions de barils selon un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) diffusé mercredi, soit "la plus forte hausse depuis 12 mois", a indiqué M. Yawger.
Ce même rapport a montré une nouvelle hausse de la production américaine à 10,46 millions de barils par jour, un pic historique.
Mais dans le même temps, le rapport de l'EIA a fait état d'un très fort recul des stocks globaux de brut américains de 4,6 millions de barils, de quoi continuer à soutenir la hausse des prix.
- Propos rassurants -
Les cours ont aussi moins été touchés par les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis après des propos rassurant de membres de l'administration Trump sur les négociations en cours au sujet des échanges commerciaux entre les deux pays.
En revanche, les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran, qui avaient fait bondir les prix du pétrole en mars, continuaient à soutenir les cours, alors que Washington doit décider le 12 mai de renouveler ou non l'accord sur le nucléaire.
"La probabilité que des sanctions sur les exportations de pétrole soient à nouveau mises en place a augmenté", ont résumé les analystes de Société Générale, qui estiment cependant probable que l'Union européenne continue d'importer du brut iranien.
Les marchés ont par ailleurs réagi aux données de presse sur la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
"La production de l'Opep aurait reculé de 90.000 barils par jour en mars par rapport au mois précédent", a rapporté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
A ce niveau, le cartel produit en deçà des niveaux fixés par l'accord qui lie l'Opep à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leurs extractions et rééquilibrer le marché mondial.
Selon M. Razaqzada, le zèle de l'Opep ne devrait pas durer, et "le marché reste amplement fourni", ce qui lui fait craindre une baisse des prix à venir.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 68,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 39 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a pris 28 cents à 63,65 dollars.
"Les cours ont été nettement soutenus en cours de séance par la décision de l'Arabie saoudite d'augmenter ses prix pour le marché asiatique, sans toucher aux autres régions", a commenté Bob Yawger de Mizuho.
"Mais plusieurs facteurs baissiers tels que le niveau de production des Etats-Unis ou les stocks du terminal de Cushing ont ensuite pesé sur les prix", a-t-il ajouté.
Servant de référence à la cotation du pétrole new-yorkais, le terminal de Cushing a vu ses stocks bondir de 3,7 millions de barils selon un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) diffusé mercredi, soit "la plus forte hausse depuis 12 mois", a indiqué M. Yawger.
Ce même rapport a montré une nouvelle hausse de la production américaine à 10,46 millions de barils par jour, un pic historique.
Mais dans le même temps, le rapport de l'EIA a fait état d'un très fort recul des stocks globaux de brut américains de 4,6 millions de barils, de quoi continuer à soutenir la hausse des prix.
- Propos rassurants -
Les cours ont aussi moins été touchés par les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis après des propos rassurant de membres de l'administration Trump sur les négociations en cours au sujet des échanges commerciaux entre les deux pays.
En revanche, les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran, qui avaient fait bondir les prix du pétrole en mars, continuaient à soutenir les cours, alors que Washington doit décider le 12 mai de renouveler ou non l'accord sur le nucléaire.
"La probabilité que des sanctions sur les exportations de pétrole soient à nouveau mises en place a augmenté", ont résumé les analystes de Société Générale, qui estiment cependant probable que l'Union européenne continue d'importer du brut iranien.
Les marchés ont par ailleurs réagi aux données de presse sur la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
"La production de l'Opep aurait reculé de 90.000 barils par jour en mars par rapport au mois précédent", a rapporté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
A ce niveau, le cartel produit en deçà des niveaux fixés par l'accord qui lie l'Opep à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leurs extractions et rééquilibrer le marché mondial.
Selon M. Razaqzada, le zèle de l'Opep ne devrait pas durer, et "le marché reste amplement fourni", ce qui lui fait craindre une baisse des prix à venir.