New York (awp/afp) - Les prix du pétrole ont avancé jeudi sur fond de données liées aux stocks du terminal américain de Cushing, très scruté par les investisseurs, et d'informations de presse sur les exportations d'Arabie saoudite vers les Etats-Unis.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a fini à 61,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,30 dollar par rapport à la clôture de mercredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour janvier a pris 1,43 dollar à 52,58 dollars.
"L'un des catalyseurs de la hausse vient de la publication de chiffres en baisse sur les stocks du terminal de Cushing lors des jours précédents", a commenté Bart Melek de TD Securities, des données publiées jeudi par la société Genscape.
Ce terminal pétrolier est particulièrement surveillé par les investisseurs dans la mesure où il sert de référence à la cotation du pétrole à New York.
Les cours du pétrole ont également réagi jeudi à des informations de presse suggérant que l'Arabie saoudite pourrait baisser drastiquement ses exportations vers les Etats-Unis.
"Il peut s'agir d'une menace des Saoudiens à l'attention du Sénat américain qui souhaite punir l'Arabie saoudite" pour son rôle présumé dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a estimé Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Cette situation pourrait fissurer l'actuelle bonne entente entre le président américain Donald Trump et le prince héritier Mohammed ben Salmane, ayant notamment facilité la décision de l'Arabie saoudite de faire baisser sa production d'or noir et d'encourager ses partenaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie à en faire de même lors d'une réunion vendredi.
Le cartel a annoncé à cette occasion son intention d'abaisser sa production d'1,2 million de barils par jour sur les six prochains mois.
Jeudi, les sénateurs américains ont également asséné un dur camouflet au président Donald Trump en approuvant une résolution qui interdit tout soutien militaire à l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen.
Le marché a par ailleurs suivi la publication d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) jeudi maintenant ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2018 et 2019.
"Voir une grande institution internationale comme l'AIE ne pas dévier de ses prévisions dans le contexte actuel est perçu de manière positive par les courtiers", a commenté M. Melek.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a fini à 61,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,30 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
"L'un des catalyseurs de la hausse vient de la publication de chiffres en baisse sur les stocks du terminal de Cushing lors des jours précédents", a commenté Bart Melek de TD Securities, des données publiées jeudi par la société Genscape.
Ce terminal pétrolier est particulièrement surveillé par les investisseurs dans la mesure où il sert de référence à la cotation du pétrole à New York.
Les cours du pétrole ont également réagi jeudi à des informations de presse suggérant que l'Arabie saoudite pourrait baisser drastiquement ses exportations vers les Etats-Unis.
"Il peut s'agir d'une menace des Saoudiens à l'attention du Sénat américain qui souhaite punir l'Arabie saoudite" pour son rôle présumé dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a estimé Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Cette situation pourrait fissurer l'actuelle bonne entente entre le président américain Donald Trump et le prince héritier Mohammed ben Salmane, ayant notamment facilité la décision de l'Arabie saoudite de faire baisser sa production d'or noir et d'encourager ses partenaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie à en faire de même lors d'une réunion vendredi.
Le cartel a annoncé à cette occasion son intention d'abaisser sa production d'1,2 million de barils par jour sur les six prochains mois.
Jeudi, les sénateurs américains ont également asséné un dur camouflet au président Donald Trump en approuvant une résolution qui interdit tout soutien militaire à l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen.
Le marché a par ailleurs suivi la publication d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) jeudi maintenant ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2018 et 2019.
"Voir une grande institution internationale comme l'AIE ne pas dévier de ses prévisions dans le contexte actuel est perçu de manière positive par les courtiers", a commenté M. Melek.