New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont un peu avancé mercredi, réagissant à un rapport sur les stocks et la production américaine de brut, et aux craintes concernant l'avenir d'un accord nucléaire iranien.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a clôturé à 73,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 23 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de juin a pris 68 cents à 67,93 dollars.
Les cours du pétrole ont progressé après la publication d'un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) pourtant très peu porteur au premier abord.
Les stocks de brut ont ainsi fortement avancé de 6,2 millions de barils pour la semaine terminée le 27 avril, et la production américaine a atteint un dixième record historique de suite avec 10,62 millions de barils par jour.
Mais "le diable se cache dans les détails", a affirmé John Kilduff d'Again Capital.
Les exportations se sont en effet affichées à 2,1 millions de barils par jour, soit un niveau "très élevé", une semaine après avoir touché avec 2,3 mbj un plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1991.
"Les exportations aident à relativiser fortement la hausse de la production américaine", a aussi estimé Kyle Cooper d'IAF Advisors.
La production record américaine a par ailleurs moins d'effet sur les cours d'après M. Kilduff car elle est "compensée par les baisses de production au Venezuela et en Angola".
"Si le Venezuela produisait davantage nous aurions probablement un effet sur les prix aujourd'hui", a-t-il noté.
Le pétrole continuait à évoluer à des niveaux proches de ses plus hauts depuis 2014, alors que l'avenir de l'accord nucléaire iranien sera décidé par les Etats-Unis le 12 mai.
Si la portée des affirmations lundi du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, concernant l'existence d'un plan "secret" de l'Iran sur le nucléaire, a été relativisée par l'Union européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique, ces allégations "augmentent probablement les chances que M. Trump sorte de l'accord sur le nucléaire dans dix jours et remette en place les sanctions contre l'Iran", ont noté les analystes de Commerzbank.
Néanmoins, selon eux, le facteur clé, encore en suspens, sera de savoir si d'"autres pays seront aussi forcés de les appliquer" ou non.
L'appréciation du dollar depuis plusieurs séances, monnaie de référence pour le pétrole, semblait quant à elle avoir peu d'effet sur les cours du brut.
Généralement, une appréciation de la devise américaine rend les achat d'or noir plus chers et donc moins attractifs pour les investisseurs munis d'autres monnaies.
Mais "la corrélation entre dollar et pétrole n'est actuellement pas automatique avec les tensions diplomatiques qui offrent une prime de risque au pétrole", a analysé M. Kilduff.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a clôturé à 73,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 23 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de juin a pris 68 cents à 67,93 dollars.
Les cours du pétrole ont progressé après la publication d'un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) pourtant très peu porteur au premier abord.
Les stocks de brut ont ainsi fortement avancé de 6,2 millions de barils pour la semaine terminée le 27 avril, et la production américaine a atteint un dixième record historique de suite avec 10,62 millions de barils par jour.
Mais "le diable se cache dans les détails", a affirmé John Kilduff d'Again Capital.
Les exportations se sont en effet affichées à 2,1 millions de barils par jour, soit un niveau "très élevé", une semaine après avoir touché avec 2,3 mbj un plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1991.
"Les exportations aident à relativiser fortement la hausse de la production américaine", a aussi estimé Kyle Cooper d'IAF Advisors.
La production record américaine a par ailleurs moins d'effet sur les cours d'après M. Kilduff car elle est "compensée par les baisses de production au Venezuela et en Angola".
"Si le Venezuela produisait davantage nous aurions probablement un effet sur les prix aujourd'hui", a-t-il noté.
Le pétrole continuait à évoluer à des niveaux proches de ses plus hauts depuis 2014, alors que l'avenir de l'accord nucléaire iranien sera décidé par les Etats-Unis le 12 mai.
Si la portée des affirmations lundi du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, concernant l'existence d'un plan "secret" de l'Iran sur le nucléaire, a été relativisée par l'Union européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique, ces allégations "augmentent probablement les chances que M. Trump sorte de l'accord sur le nucléaire dans dix jours et remette en place les sanctions contre l'Iran", ont noté les analystes de Commerzbank.
Néanmoins, selon eux, le facteur clé, encore en suspens, sera de savoir si d'"autres pays seront aussi forcés de les appliquer" ou non.
L'appréciation du dollar depuis plusieurs séances, monnaie de référence pour le pétrole, semblait quant à elle avoir peu d'effet sur les cours du brut.
Généralement, une appréciation de la devise américaine rend les achat d'or noir plus chers et donc moins attractifs pour les investisseurs munis d'autres monnaies.
Mais "la corrélation entre dollar et pétrole n'est actuellement pas automatique avec les tensions diplomatiques qui offrent une prime de risque au pétrole", a analysé M. Kilduff.