New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi, rebondissant à la faveur d'un repli du dollar à la fin d'une semaine marquée par les inquiétudes sur la vigueur de la production américaine.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 64,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit 54 cents de plus que jeudi soir. Sur la semaine il a perdu 4,0%.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'avril a gagné 26 cents pour finir à 61,25 dollars. Sur la semaine il a abandonné 3,6%.
"Ce rebond peut être imputé en partie à la baisse du dollar, qui est redescendu vendredi" face à un panier composé des principales devises mondiales, a indiqué Robert Yawger de Mizuho USA.
Un accès de faiblesse du billet vert, monnaie de référence des prix du baril, tend à rendre plus attractifs les achats de brut pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Les courtiers cherchent aussi à couvrir leurs positions avant le week-end alors que débutera lundi à Houston une grande conférence réunissant d'importants acteurs du pétrole.
"L'an dernier des représentants de l'Opep (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) avaient profité de cette occasion pour évoquer un nouvel accord, ce sera peut-être la même chose cette année", a souligné M. Yawger.
Mais de façon générale, il n'est pas selon lui étonnant de voir les cours du pétrole regagner un peu du terrain perdu au fur et à mesure de la semaine alors que revenaient sur le devant de la scène les craintes de voir la production américaine de brut, en pleine explosion, inonder le marché mondial.
Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a ainsi fait état mercredi d'une hausse des stocks de brut et d'essence et d'une progression des extractions quotidiennes.
Nouveau signe vendredi: selon les données hebdomadaire de la société Baker Hughes, le nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis a encore augmenté d'une unité cette semaine, à 800 puits.
"Le bond de la production américaine, qui a fait baisser les prix du brut aux Etats-Unis, a dopé les exportations du pays", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM. Du coup, "les Etats-Unis rognent les parts de marché de l'Opep en Asie".
Le cartel et dix autres producteurs, dont la Russie, sont engagés dans un accord de limitation de la production pour rééquilibrer le marché mondial.
Si cet effort, entamé en 2017 et déjà renouvelé jusqu'à fin 2018, a permis aux prix de remonter l'année dernière, certains analystes craignent que le cartel et ses partenaires reprennent leur production pour ne pas perdre leur main sur le marché asiatique.
"Les exportations irakiennes pourraient bien reprendre de plus belle, vu que le gouvernement a trouvé un accord avec le gouvernement régional kurde pour reprendre les exportations passant par le port de Ceyhan, en Turquie", ont commenté les analystes de JBC Energy.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 64,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit 54 cents de plus que jeudi soir. Sur la semaine il a perdu 4,0%.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'avril a gagné 26 cents pour finir à 61,25 dollars. Sur la semaine il a abandonné 3,6%.
"Ce rebond peut être imputé en partie à la baisse du dollar, qui est redescendu vendredi" face à un panier composé des principales devises mondiales, a indiqué Robert Yawger de Mizuho USA.
Un accès de faiblesse du billet vert, monnaie de référence des prix du baril, tend à rendre plus attractifs les achats de brut pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Les courtiers cherchent aussi à couvrir leurs positions avant le week-end alors que débutera lundi à Houston une grande conférence réunissant d'importants acteurs du pétrole.
"L'an dernier des représentants de l'Opep (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) avaient profité de cette occasion pour évoquer un nouvel accord, ce sera peut-être la même chose cette année", a souligné M. Yawger.
Mais de façon générale, il n'est pas selon lui étonnant de voir les cours du pétrole regagner un peu du terrain perdu au fur et à mesure de la semaine alors que revenaient sur le devant de la scène les craintes de voir la production américaine de brut, en pleine explosion, inonder le marché mondial.
Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a ainsi fait état mercredi d'une hausse des stocks de brut et d'essence et d'une progression des extractions quotidiennes.
Nouveau signe vendredi: selon les données hebdomadaire de la société Baker Hughes, le nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis a encore augmenté d'une unité cette semaine, à 800 puits.
"Le bond de la production américaine, qui a fait baisser les prix du brut aux Etats-Unis, a dopé les exportations du pays", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM. Du coup, "les Etats-Unis rognent les parts de marché de l'Opep en Asie".
Le cartel et dix autres producteurs, dont la Russie, sont engagés dans un accord de limitation de la production pour rééquilibrer le marché mondial.
Si cet effort, entamé en 2017 et déjà renouvelé jusqu'à fin 2018, a permis aux prix de remonter l'année dernière, certains analystes craignent que le cartel et ses partenaires reprennent leur production pour ne pas perdre leur main sur le marché asiatique.
"Les exportations irakiennes pourraient bien reprendre de plus belle, vu que le gouvernement a trouvé un accord avec le gouvernement régional kurde pour reprendre les exportations passant par le port de Ceyhan, en Turquie", ont commenté les analystes de JBC Energy.