Londres (awp/afp) - Les cours de l'or noir reculaient vendredi en cours d'échanges européens alors que les représentants européens, russes et chinois ont affirmé à Vienne leur volonté de permettre à l'Iran de "continuer" à exporter son pétrole.
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 76,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 72 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août cédait 23 cents à 72,71 dollars une heure après son ouverture.
Les cinq puissances restant parties à l'accord sur le nucléaire iranien (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie) se sont opposées aux Etats-Unis, qui ont demandé à tous les pays d'arrêter complètement leurs importations de pétrole iranien d'ici le 4 novembre s'ils veulent éviter les sanctions américaines rétablies après le retrait de Washington de l'accord.
Les signataires ne précisent cependant pas par quels moyens concrets relever ce défi alors que la perspective du retour des sanctions américaines a commencé à faire fuir d'Iran les investisseurs étrangers.
Le brut s'inscrivait déjà en baisse, car les réserves américaines ont augmenté la semaine dernière, selon les données publiées jeudi par l'Agence américaine de l'Energie (EIA), alors que les marchés et les analystes tablaient sur une nouvelle baisse.
"Cette hausse était principalement due à une montée des importations nettes" d'autant plus que les exportations ont légèrement reculé de leur sommet, ont commenté les analystes de Commerzbank.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont lancé vendredi les hostilités commerciales avec la Chine en imposant des droits de douane sur des dizaines de milliards de dollars de produits chinois.
Des droits de douane sur le pétrole américain figurent dans l'arsenal que Pékin se propose d'utiliser contre les Etats-Unis dans un deuxième temps.
"Si un taux punitif de 25% est imposé, comme cela a été évoqué, le pétrole américain deviendra bien trop cher pour les consommateurs chinois et ne pourra donc plus être importé", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Selon eux, la demande chinoise se reportera donc sur le reste du marché, ce qui pourrait faire grimper le cours du Brent.
Alors que le marché a été très affecté par des effets d'annonce, entre une réunion ambigüe de l'Opep fin juin et les tweets de Donald Trump appelant à une hausse de la production mondiale, "les marchés vont pouvoir renouer avec les fondamentaux avec les rapports mensuels de l'Opep et de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) la semaine prochaine", a noté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 76,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 72 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août cédait 23 cents à 72,71 dollars une heure après son ouverture.
Les cinq puissances restant parties à l'accord sur le nucléaire iranien (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie) se sont opposées aux Etats-Unis, qui ont demandé à tous les pays d'arrêter complètement leurs importations de pétrole iranien d'ici le 4 novembre s'ils veulent éviter les sanctions américaines rétablies après le retrait de Washington de l'accord.
Les signataires ne précisent cependant pas par quels moyens concrets relever ce défi alors que la perspective du retour des sanctions américaines a commencé à faire fuir d'Iran les investisseurs étrangers.
Le brut s'inscrivait déjà en baisse, car les réserves américaines ont augmenté la semaine dernière, selon les données publiées jeudi par l'Agence américaine de l'Energie (EIA), alors que les marchés et les analystes tablaient sur une nouvelle baisse.
"Cette hausse était principalement due à une montée des importations nettes" d'autant plus que les exportations ont légèrement reculé de leur sommet, ont commenté les analystes de Commerzbank.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont lancé vendredi les hostilités commerciales avec la Chine en imposant des droits de douane sur des dizaines de milliards de dollars de produits chinois.
Des droits de douane sur le pétrole américain figurent dans l'arsenal que Pékin se propose d'utiliser contre les Etats-Unis dans un deuxième temps.
"Si un taux punitif de 25% est imposé, comme cela a été évoqué, le pétrole américain deviendra bien trop cher pour les consommateurs chinois et ne pourra donc plus être importé", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Selon eux, la demande chinoise se reportera donc sur le reste du marché, ce qui pourrait faire grimper le cours du Brent.
Alors que le marché a été très affecté par des effets d'annonce, entre une réunion ambigüe de l'Opep fin juin et les tweets de Donald Trump appelant à une hausse de la production mondiale, "les marchés vont pouvoir renouer avec les fondamentaux avec les rapports mensuels de l'Opep et de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) la semaine prochaine", a noté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.