Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole reprenaient leur souffle jeudi en cours d'échanges européens, les prix ayant chuté la veille dans le sillage d'une hausse inattendue des réserves américaines qui ravive les craintes de surproduction mondiale.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 44 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de juillet gagnait 39 cents, à 46,11 dollars.
Les cours de l'or noir remontaient légèrement jeudi mais étaient loin d'effacer les chutes de mercredi, qui ont poussé les prix à leur plus bas en plus d'un mois et à leur deuxième plus bas de l'année, à 47,96 dollars pour le Brent et à 45,65 dollars pour le WTI.
"La baisse s'est accentuée quand les données hebdomadaires (sur les réserves américaines de brut, ndlr) ont fait état d'une hausse inattendue de 3 millions de barils, contre des attentes d'une baisse de 3 millions de barils. Cela accentue les inquiétudes que, malgré les efforts accrus de certains producteurs, la surcharge des réserves va prendre un certain temps à s'écouler", a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé fin mai leur accord de limitation de la production, une mesure jugée insuffisante par les marchés qui espéraient des efforts intensifiés pour faire face à une montée en puissance des extractions américaines.
Cependant, à plus long terme, certains analystes restaient plus optimistes.
"Les prix devraient évoluer de pair avec les réserves mondiales, qui devraient diminuer au deuxième semestre", ont estimé les analystes de Société Générale.
"Il faut voir dans l'accord de l'Opep plus qu'une diminution des réserves. Même si ce dernier point est crucial, l'importance de l'accord est que l'Opep, et donc l'Arabie Saoudite, ont renoué avec une gestion active du marché", ont-ils explicité.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 44 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de juillet gagnait 39 cents, à 46,11 dollars.
Les cours de l'or noir remontaient légèrement jeudi mais étaient loin d'effacer les chutes de mercredi, qui ont poussé les prix à leur plus bas en plus d'un mois et à leur deuxième plus bas de l'année, à 47,96 dollars pour le Brent et à 45,65 dollars pour le WTI.
"La baisse s'est accentuée quand les données hebdomadaires (sur les réserves américaines de brut, ndlr) ont fait état d'une hausse inattendue de 3 millions de barils, contre des attentes d'une baisse de 3 millions de barils. Cela accentue les inquiétudes que, malgré les efforts accrus de certains producteurs, la surcharge des réserves va prendre un certain temps à s'écouler", a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé fin mai leur accord de limitation de la production, une mesure jugée insuffisante par les marchés qui espéraient des efforts intensifiés pour faire face à une montée en puissance des extractions américaines.
Cependant, à plus long terme, certains analystes restaient plus optimistes.
"Les prix devraient évoluer de pair avec les réserves mondiales, qui devraient diminuer au deuxième semestre", ont estimé les analystes de Société Générale.
"Il faut voir dans l'accord de l'Opep plus qu'une diminution des réserves. Même si ce dernier point est crucial, l'importance de l'accord est que l'Opep, et donc l'Arabie Saoudite, ont renoué avec une gestion active du marché", ont-ils explicité.