Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole ont rebondi jeudi après des informations révélant que la Russie était prête à discuter d'une réduction de la production d'or noir, à une semaine d'une réunion de l'Opep et de ses partenaires.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 59,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 75 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a pris 1,16 dollar, à 51,45 dollars.
Plus tôt dans la journée, les cours étaient tombés à leurs plus bas depuis début octobre 2017, le WTI passant même sous la barre des 50 dollars. Vers 08H40 GMT, le Brent et le WTI avaient ainsi atteint respectivement 57,50 dollars et 49,41 dollars.
Mais les prix se sont brutalement redressés après que l'agence Reuters a révélé que la Russie envisageait une baisse de sa production et qu'elle était en train d'en discuter les modalités avec l'Arabie saoudite, à une semaine de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires, qui se tiendra à Vienne, en Autriche.
Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades, a expliqué à l'AFP que le marché avait réagi à cette information car "elle tranche avec les mots (du président russe) Vladimir Poutine qui s'est dit content d'un baril à 60 dollars" mercredi.
L'analyste a toutefois souligné qu'in fine, "cela n'ajoute pas grand chose à ce que nous savions", à savoir que les hauts responsables des grands producteurs discuteront à Vienne de l'opportunité ou non de réduire leur production.
Interrogé à ce sujet par des agences russes, le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak a répondu: "je ne vous dirai pas notre position à l'avance car nous en sommes encore au stade de l'élaboration et de l'évaluation de la situation".
"Je suis sûr qu'avec nos collègues de l'Opep et des pays non-membres de l'Opep, nous trouverons une solution coordonnée et consolidée, qui bénéficiera au marché du pétrole", a-t-il ajouté.
Mais malgré ce rebond des prix jeudi, ceux-ci restaient plus de 30% en dessous de leurs plus hauts en quatre ans atteints début octobre. Ils sont pénalisés depuis deux mois par des craintes d'un surplus d'offre et par des doutes sur la capacité de l'Opep et de ses partenaires à s'accorder sur une réduction de leur production.
Mercredi, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh, en visite au Nigeria, "a dit clairement que l'Arabie saoudite ne réduirait pas sa production seule", ont rappelé les analystes de Commerzbank.
Ce à quoi son homologue nigérian avait répondu qu'il était encore trop tôt pour savoir si son pays défendrait une baisse de la production ou non.
L'Arabie saoudite sous pression
Alors que l'Arabie saoudite s'était prononcée il y a quelques semaines pour une baisse de la production, plusieurs commentateurs ont souligné la position difficile dans laquelle se trouve le pays après le meurtre du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, dont il est accusé.
Pour le royaume, il est important de conserver le soutien de la Maison Blanche qui, à plusieurs reprises, a clairement affiché sa préférence pour un pétrole moins cher.
La semaine dernière encore, le président américain, Donald Trump, a remercié ostensiblement Ryad pour la baisse des cours du pétrole, après avoir témoigné un soutien appuyé au régime saoudien dans l'affaire Khashoggi.
De plus, les derniers chiffres "sur les stocks américains de pétrole brut ont ajouté une pression supplémentaire sur les marchés, affectant clairement les prix", ont jugé les analystes d'ActivTrades, alors que les Etats-Unis pompent à des niveaux record.
Mercredi, selon les chiffres publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les réserves de pétrole brut ont augmenté pour la dixième semaine de suite.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 59,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 75 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a pris 1,16 dollar, à 51,45 dollars.
Plus tôt dans la journée, les cours étaient tombés à leurs plus bas depuis début octobre 2017, le WTI passant même sous la barre des 50 dollars. Vers 08H40 GMT, le Brent et le WTI avaient ainsi atteint respectivement 57,50 dollars et 49,41 dollars.
Mais les prix se sont brutalement redressés après que l'agence Reuters a révélé que la Russie envisageait une baisse de sa production et qu'elle était en train d'en discuter les modalités avec l'Arabie saoudite, à une semaine de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires, qui se tiendra à Vienne, en Autriche.
Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades, a expliqué à l'AFP que le marché avait réagi à cette information car "elle tranche avec les mots (du président russe) Vladimir Poutine qui s'est dit content d'un baril à 60 dollars" mercredi.
L'analyste a toutefois souligné qu'in fine, "cela n'ajoute pas grand chose à ce que nous savions", à savoir que les hauts responsables des grands producteurs discuteront à Vienne de l'opportunité ou non de réduire leur production.
Interrogé à ce sujet par des agences russes, le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak a répondu: "je ne vous dirai pas notre position à l'avance car nous en sommes encore au stade de l'élaboration et de l'évaluation de la situation".
"Je suis sûr qu'avec nos collègues de l'Opep et des pays non-membres de l'Opep, nous trouverons une solution coordonnée et consolidée, qui bénéficiera au marché du pétrole", a-t-il ajouté.
Mais malgré ce rebond des prix jeudi, ceux-ci restaient plus de 30% en dessous de leurs plus hauts en quatre ans atteints début octobre. Ils sont pénalisés depuis deux mois par des craintes d'un surplus d'offre et par des doutes sur la capacité de l'Opep et de ses partenaires à s'accorder sur une réduction de leur production.
Mercredi, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh, en visite au Nigeria, "a dit clairement que l'Arabie saoudite ne réduirait pas sa production seule", ont rappelé les analystes de Commerzbank.
Ce à quoi son homologue nigérian avait répondu qu'il était encore trop tôt pour savoir si son pays défendrait une baisse de la production ou non.
L'Arabie saoudite sous pression
Alors que l'Arabie saoudite s'était prononcée il y a quelques semaines pour une baisse de la production, plusieurs commentateurs ont souligné la position difficile dans laquelle se trouve le pays après le meurtre du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, dont il est accusé.
Pour le royaume, il est important de conserver le soutien de la Maison Blanche qui, à plusieurs reprises, a clairement affiché sa préférence pour un pétrole moins cher.
La semaine dernière encore, le président américain, Donald Trump, a remercié ostensiblement Ryad pour la baisse des cours du pétrole, après avoir témoigné un soutien appuyé au régime saoudien dans l'affaire Khashoggi.
De plus, les derniers chiffres "sur les stocks américains de pétrole brut ont ajouté une pression supplémentaire sur les marchés, affectant clairement les prix", ont jugé les analystes d'ActivTrades, alors que les Etats-Unis pompent à des niveaux record.
Mercredi, selon les chiffres publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les réserves de pétrole brut ont augmenté pour la dixième semaine de suite.