New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont stagné vendredi à New York, au sortir d'une semaine où les prix ont rebondi et sur un marché désormais attentiste à l'approche du sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) fin mai.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du baril a avancé de tout juste 1 cent à 47,84 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 7 cents à 50,84 dollars sur le contrat pour livraison en juillet à l'Intercontinental Exchange (ICE).
"En gros, on ne fait rien du tout", a commenté James Williams de WTRG au sujet de la séance du jour.
"Les marchés pétroliers ont basculé vers une consolidation de faible volume vendredi avec des prises de bénéfices de court terme après l'amélioration récente des prix", a continué Tim Evans de Citi dans une note.
Sur la semaine les cours ont progressé de 3,5% grâce à un net rebond consécutif à l'annonce mercredi d'un reflux hebdomadaire des stocks aux Etats-Unis alors que les réserves de brut battaient des records il y a quelques mois.
"Le marché avait trop baissé et on a réussi à rebondir à partir de là", a commenté Oliver Sloup de iiTrader.
Ce rebond a mis un terme à la dégringolade dont souffraient les prix depuis le 11 avril.
Plusieurs scénarios
Dans l'immédiat, "tout le monde attend le sommet de l'Opep dans deux semaines", a ajouté James Williams.
Le cartel pétrolier doit retrouver le 25 mai à Vienne les onze pays qui s'étaient joints à lui pour réduire leur offre au cours des six premiers mois de l'année afin de décider des suites à donner à ces quotas de production.
Face à la hausse attendue de l'activité des producteurs non membres du cartel, "l'Opep n'a pas d'autres choix que de prolonger sa réduction de la production", ont estimé les experts de Commerzbank dans une note.
Une opinion partagée par M. Williams qui envisage trois scénarios: une simple prolongation dans le temps des quotas actuels, une prolongation avec des quotas plus sévères ou encore une prolongation avec des quotas adaptés régulièrement en fonction de la production nigériane et libyenne.
Ces deux pays membres de l'Opep ont été exemptés de quotas car ils sont en proie à des troubles politiques qui perturbent leur production.
"Des rencontres plus fréquentes permettraient à l'Opep de gérer plus finement le marché", a jugé l'expert de WTRG.
Selon lui, l'objectif final du cartel est de faire retomber les réserves pétrolières mondiales à leur moyenne des cinq dernières années.
Du côté de la production américaine, qui met à mal les efforts de réduction de l'offre de l'Opep, les investisseurs ont de nouveau pris connaissance de signes supplémentaires de reprise de l'activité avec l'annonce d'une nouvelle hausse du nombre de puits de forages selon le décompte hebdomadaire effectué par le groupe privé Baker Hughes.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du baril a avancé de tout juste 1 cent à 47,84 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 7 cents à 50,84 dollars sur le contrat pour livraison en juillet à l'Intercontinental Exchange (ICE).
"En gros, on ne fait rien du tout", a commenté James Williams de WTRG au sujet de la séance du jour.
"Les marchés pétroliers ont basculé vers une consolidation de faible volume vendredi avec des prises de bénéfices de court terme après l'amélioration récente des prix", a continué Tim Evans de Citi dans une note.
Sur la semaine les cours ont progressé de 3,5% grâce à un net rebond consécutif à l'annonce mercredi d'un reflux hebdomadaire des stocks aux Etats-Unis alors que les réserves de brut battaient des records il y a quelques mois.
"Le marché avait trop baissé et on a réussi à rebondir à partir de là", a commenté Oliver Sloup de iiTrader.
Ce rebond a mis un terme à la dégringolade dont souffraient les prix depuis le 11 avril.
Plusieurs scénarios
Dans l'immédiat, "tout le monde attend le sommet de l'Opep dans deux semaines", a ajouté James Williams.
Le cartel pétrolier doit retrouver le 25 mai à Vienne les onze pays qui s'étaient joints à lui pour réduire leur offre au cours des six premiers mois de l'année afin de décider des suites à donner à ces quotas de production.
Face à la hausse attendue de l'activité des producteurs non membres du cartel, "l'Opep n'a pas d'autres choix que de prolonger sa réduction de la production", ont estimé les experts de Commerzbank dans une note.
Une opinion partagée par M. Williams qui envisage trois scénarios: une simple prolongation dans le temps des quotas actuels, une prolongation avec des quotas plus sévères ou encore une prolongation avec des quotas adaptés régulièrement en fonction de la production nigériane et libyenne.
Ces deux pays membres de l'Opep ont été exemptés de quotas car ils sont en proie à des troubles politiques qui perturbent leur production.
"Des rencontres plus fréquentes permettraient à l'Opep de gérer plus finement le marché", a jugé l'expert de WTRG.
Selon lui, l'objectif final du cartel est de faire retomber les réserves pétrolières mondiales à leur moyenne des cinq dernières années.
Du côté de la production américaine, qui met à mal les efforts de réduction de l'offre de l'Opep, les investisseurs ont de nouveau pris connaissance de signes supplémentaires de reprise de l'activité avec l'annonce d'une nouvelle hausse du nombre de puits de forages selon le décompte hebdomadaire effectué par le groupe privé Baker Hughes.