Le pouvoir de l’argent : étude de cas d’un politicien transhumant professionnel, Serigne Mbacké Ndiaye.

Vendredi 16 Mars 2018

« Le mensonge est une voie sans issue, car la vérité finit toujours par se savoir ». Jean- marc Rives.
La vérité a fini par sortir de la bouche même du transhumant politique professionnel,  monsieur Serigne Mbacké Ndiaye. En effet, beaucoup de citoyens sénégalais soupçonnaient un deal politique entre le président de la République, monsieur Macky Sall et certains politiciens en vue de torpiller le processus électoral.
 
Le transhumant politique Serigne Mbacké Ndiaye a levé le voile sur cette machination sordide de notre président par défaut, monsieur Macky Sall consistant à parrainer plusieurs hommes ou femmes politiques lors des élections législatives du 30 juillet 2017 afin  de capter une partie de l’électorat qui vote pour ces énergumènes en raison de leurs liens de parenté ou de leur appartenance à des groupuscules d’intérêts privés  obnubilés par la recherche de privilèges et profits indus.
 
Notre homme n’a pas fini de nous surprendre. Toute honte bue, il lance à la figure des citoyens sénégalais le terrible aveu de son implication dans le gaspillage de nos deniers publics.  De quel droit, le chef de l’Etat,  monsieur Macky Sall se permet de donner beaucoup d’argent à ce monsieur (…) en vue de profiter davantage de notre système pernicieux d’accaparement systématique de nos deniers publics ? Il n’est pas pourtant le seul politicien professionnel à profiter de la faiblesse voire des largesses suspectes de son Excellence,  monsieur Macky Sall.
 
A-t-il fait preuve cette fois de plus de courage voire de légèreté dans sa communication en avouant publiquement avoir reçu de l’argent du président de la République, monsieur Macky Sall, ou est-ce par oubli de son devoir de garder secret un cas avéré d’achat de conscience ?  Par contre, les autres membres des  groupuscules de la coalition Benno Bokk Yakaar préfèrent observer le silence des momies tout en poursuivant leur vie de pacha sur le dos du peuple. Par ailleurs, il faut souligner le fait que certains politiciens soutiennent ce genre de pratique du président de la République, à l’instar du communiste monsieur Moustapha Fall «Ché», même s’il nie sur un plateau de télé avoir reçu de l’argent pour ses activités politiques.
 
En plus de sa servitude volontaire (…) qu’il porte en bandoulière, le transhumant politique Serigne Mbacké Ndiaye remue la plaie de sa trahison envers le peuple sénégalais en acceptant de soutenir le régime clanique (…) de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar en vue de toucher d’importantes rémunérations indues.
 
Nous sommes maintenant édifiés sur la nature de ces vautours qui vivent toujours sur le dos du contribuable sénégalais de manière éhontée tout en continuant à nous narguer. En effet, Serigne Mbacké Ndiaye et d’autres transhumants politiques professionnels ont choisi délibérément d’aliéner leur liberté de conscience pour se ranger derrière les pilleurs de nos maigres ressources publiques au détriment du peuple sénégalais.
 
Il est de notre devoir de citoyens de dénoncer ces politiciens professionnels sans vergogne à la face du monde afin de permettre à nos compatriotes de prendre leur responsabilité en mettant un terme à la gouvernance sombre et  nauséabonde du président de la République.
 
En effet, ce dernier ne se gênera nullement d’utiliser l’argent du contribuable sénégalais en vue de corrompre des politiciens professionnels pour avoir un second mandat présidentiel,  un véritable cauchemar pour les couches sociales les plus vulnérables du pays de la Teranga.
 
L’achat de conscience doit être banni du jeu politique par tous les acteurs parce qu’il sape les fondements de notre démocratie balbutiante et réduit certains de nos compatriotes en objets. La justice sénégalaise doit prendre ses responsabilités en vue de punir les auteurs de ces actes ignobles nonobstant leur rang voire leur statut au sein de nos institutions.
 
Par ailleurs, il est urgent que les autorités de la République se concertent avec tous les acteurs de la vie politique,  mais également de la société civile en vue de mettre en œuvre un mécanisme de financement public des partis politiques juste et équilibré pour nous épargner de cet usage abusif de nos deniers publics, destiné à corrompre des hommes ou des femmes voire à pérenniser dans le champ politique, la transhumance, un véritable fléau à éradiquer chez l’être humain.
 
Ce mécanisme de financement public des partis politiques ne verra jamais le jour sous le régime du président Macky Sall qui, après avoir sollicité le soutien de la direction des Assises nationales, est revenu comme à son habitude sur ses engagements les plus solennels pour ranger définitivement dans les tiroirs ce projet phare de bonne gouvernance, et in fine se réserver le droit dans l’illégalité de distribuer à sa guise beaucoup d’argent à ses visiteurs du soir  au moment où tous les secteurs clés de la vie nationale tirent le diable par la queue.
 
Il serait illusoire de vouloir assainir le champ politique sénégalais tout en maintenant ce système pernicieux de distribution d’argent sans le moindre contrôle d’un organisme indépendant. Aujourd’hui, beaucoup de membres actifs des Assises nationales reconvertis en laudateur zélés du président de la République se taisent et feignent même d’oublier leur combat citoyen d’alors en vue de la restauration de nos principes républicains battus en brèche par le régime libéral de maître Abdoulaye Wade.
 
Au pays de la Teranga, nous avons tendance à tout oublier et à continuer allègrement à répéter les mêmes erreurs sans nous soucier le moins du monde des conséquences désastreuses des actes de nos politiciens professionnels sur le devenir de la société sénégalaise.
massambandiaye2012@gmail.com
 
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