Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi qu’il sera candidat à l’élection présidentielle d’octobre. Il a décidé de briguer un troisième mandat.
«Je suis candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre», a déclaré Alassane Ouattara dans un discours télévisé sur la chaîne publique RTI. Le président ivoirien s’exprimait à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d'Ivoire.
Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara avait annoncé en mars qu’il ne se présenterait pas à l’élection d’octobre, bien que le changement de Constitution adopté en 2016 lui en donne le droit à ses yeux – ce que conteste l’opposition. Il avait fait investir comme candidat Amadou Gon Coulibaly mais celui-ci est décédé subitement d’un infarctus en juillet à 61 ans. Son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le pressait depuis de se présenter pour un troisième mandat.
Présidentielle tendue
Le scrutin s’annonce tendu dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, dix ans après la crise post-électorale qui avait fait plus de 3000 morts. Dimanche, l’ex-ministre Albert Mabri Toikeusse, 58 ans, ancien allié d’Alassane Ouattara, s’est déclaré candidat, affirmant être désormais dans «l’opposition».
L’opposant Pascal Affi N’Guessan, 67 ans, ancien proche du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, s’est lui aussi déclaré candidat pour «fermer la sanglante parenthèse» des crises politico-militaires des deux dernières décennies en Côte d'Ivoire. L’ex-président (1993-1999) Henri Konan Bédié, 86 ans, a été désigné le 27 juillet par son Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ancien allié d’Alassane Ouattara, devenu le principal mouvement d’opposition. (ATS/NXP)
«Je suis candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre», a déclaré Alassane Ouattara dans un discours télévisé sur la chaîne publique RTI. Le président ivoirien s’exprimait à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d'Ivoire.
Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara avait annoncé en mars qu’il ne se présenterait pas à l’élection d’octobre, bien que le changement de Constitution adopté en 2016 lui en donne le droit à ses yeux – ce que conteste l’opposition. Il avait fait investir comme candidat Amadou Gon Coulibaly mais celui-ci est décédé subitement d’un infarctus en juillet à 61 ans. Son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le pressait depuis de se présenter pour un troisième mandat.
Présidentielle tendue
Le scrutin s’annonce tendu dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, dix ans après la crise post-électorale qui avait fait plus de 3000 morts. Dimanche, l’ex-ministre Albert Mabri Toikeusse, 58 ans, ancien allié d’Alassane Ouattara, s’est déclaré candidat, affirmant être désormais dans «l’opposition».
L’opposant Pascal Affi N’Guessan, 67 ans, ancien proche du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, s’est lui aussi déclaré candidat pour «fermer la sanglante parenthèse» des crises politico-militaires des deux dernières décennies en Côte d'Ivoire. L’ex-président (1993-1999) Henri Konan Bédié, 86 ans, a été désigné le 27 juillet par son Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ancien allié d’Alassane Ouattara, devenu le principal mouvement d’opposition. (ATS/NXP)