L'indépendantiste catalan Carles Puigdemont a exigé samedi, dans ses voeux pour 2018 au "peuple" catalan, une négociation politique et la restauration par Madrid de son gouvernement, destitué après la déclaration d'indépendance du 27 octobre.
"Comme président, j'exige du gouvernement espagnol et de ceux qui le soutiennent (...) qu'ils restaurent tout ceux qu'ils ont destitué sans l'autorisation des Catalans", déclare Carles Puigdemont dans un discours enregistré à Bruxelles, dans lequel il demande aussi à Madrid de commencer à "négocier politiquement".
Dans ce message de sept minutes, Carles Puigdemont estime que les Catalans sont un "peuple démocratiquement mature, qui a gagné le droit de constituer une République d'hommes et de femmes libres", sans cependant préciser s'il encouragera à nouveau une tentative de rupture.
Carles Puigdemont, qui se présente comme le dirigeant "légitime" de la Catalogne, a fui en Belgique peu avant son inculpation pour rébellion et sédition, en lien avec la tentative de rupture unilatérale du 27 octobre.
S'il rentre en Espagne, il sera placé en détention provisoire, au titre d'un mandat d'arrêt émis par la justice.
"Les urnes ont parlé (...) Qu'attend donc Monsieur (Mariano) Rajoy pour accepter les résultats?", s'interroge Carles Puigdemont dans cette allocution, faisant référence au chef du gouvernement conservateur espagnol.
Lors d'élections régionales le 21 décembre, les trois partis indépendantistes ont obtenu ensemble 47,5% des suffrages, ce qui leur permet, grâce à une pondération des voix profitant aux régions rurales, traditionnellement séparatistes, d'avoir la majorité absolue des sièges au Parlement régional et donc, en principe, de former un gouvernement.
Mais près de 52% des Catalans ont voté pour des partis qui défendent le maintien de la région en Espagne, compliquant davantage la sortie de crise.
M. Puigdemont dirige la liste qui a recueilli le plus de voix au sein du camp indépendantiste, "Ensemble pour la Catalogne", ce qui lui donne selon ses partisans le droit de retrouver son poste, quelle que soit sa situation judiciaire.
S'il reste en Belgique, une éventuelle investiture de M. Puigdemont devrait se faire à distance et impliquerait une modification du règlement du parlement régional.
"M. Puigdemont croit qu'il pourra être président de la Généralité (exécutif catalan) par internet et Whatsapp", depuis la Belgique, a ironisé samedi Inès Arrimadas, la chef en Catalogne du principal parti d'opposition aux indépendantistes, Ciudadanos.
M. Rajoy lui-même a estimé vendredi qu'une telle situation serait "absurde".
Sans évoquer son éventuel programme de gouvernement s'il revenait au pouvoir, le chef de file des séparatistes a dénoncé dans son message de voeux la répression du mouvement indépendantiste par Madrid et espéré que le résultat des élections permettra l'avènement de "l'ère du dialogue et de la négociation" qu'il dit réclamer "depuis des années".
Le gouvernement espagnol doit "commencer à négocier politiquement avec le gouvernement légitime de Catalogne, a-t-il dit.
"Comme président, j'exige du gouvernement espagnol et de ceux qui le soutiennent (...) qu'ils restaurent tout ceux qu'ils ont destitué sans l'autorisation des Catalans", déclare Carles Puigdemont dans un discours enregistré à Bruxelles, dans lequel il demande aussi à Madrid de commencer à "négocier politiquement".
Dans ce message de sept minutes, Carles Puigdemont estime que les Catalans sont un "peuple démocratiquement mature, qui a gagné le droit de constituer une République d'hommes et de femmes libres", sans cependant préciser s'il encouragera à nouveau une tentative de rupture.
Carles Puigdemont, qui se présente comme le dirigeant "légitime" de la Catalogne, a fui en Belgique peu avant son inculpation pour rébellion et sédition, en lien avec la tentative de rupture unilatérale du 27 octobre.
S'il rentre en Espagne, il sera placé en détention provisoire, au titre d'un mandat d'arrêt émis par la justice.
"Les urnes ont parlé (...) Qu'attend donc Monsieur (Mariano) Rajoy pour accepter les résultats?", s'interroge Carles Puigdemont dans cette allocution, faisant référence au chef du gouvernement conservateur espagnol.
Lors d'élections régionales le 21 décembre, les trois partis indépendantistes ont obtenu ensemble 47,5% des suffrages, ce qui leur permet, grâce à une pondération des voix profitant aux régions rurales, traditionnellement séparatistes, d'avoir la majorité absolue des sièges au Parlement régional et donc, en principe, de former un gouvernement.
Mais près de 52% des Catalans ont voté pour des partis qui défendent le maintien de la région en Espagne, compliquant davantage la sortie de crise.
M. Puigdemont dirige la liste qui a recueilli le plus de voix au sein du camp indépendantiste, "Ensemble pour la Catalogne", ce qui lui donne selon ses partisans le droit de retrouver son poste, quelle que soit sa situation judiciaire.
S'il reste en Belgique, une éventuelle investiture de M. Puigdemont devrait se faire à distance et impliquerait une modification du règlement du parlement régional.
"M. Puigdemont croit qu'il pourra être président de la Généralité (exécutif catalan) par internet et Whatsapp", depuis la Belgique, a ironisé samedi Inès Arrimadas, la chef en Catalogne du principal parti d'opposition aux indépendantistes, Ciudadanos.
M. Rajoy lui-même a estimé vendredi qu'une telle situation serait "absurde".
Sans évoquer son éventuel programme de gouvernement s'il revenait au pouvoir, le chef de file des séparatistes a dénoncé dans son message de voeux la répression du mouvement indépendantiste par Madrid et espéré que le résultat des élections permettra l'avènement de "l'ère du dialogue et de la négociation" qu'il dit réclamer "depuis des années".
Le gouvernement espagnol doit "commencer à négocier politiquement avec le gouvernement légitime de Catalogne, a-t-il dit.