Par Momar DIENG
En politique, les meilleurs, ceux que l‘on désigne comme les plus brillants sur la base d’un certain nombre de critères à cheval entre le «bien» et le «mal», ceux-là ne sont jamais assurés de rester longtemps au pouvoir, ni même, auparavant, d’y parvenir. La preuve sous nos yeux depuis cinq ans. On ne dira pas d’Idrissa Seck qu’il incarne un bien déterminé ou un mal quelconque, on constate en même temps que beaucoup de Sénégalais, que ce Thiessois a un talent politique incontestable. Bien loin devant ses amis et adversaires, au-delà de ce qui serait une moyenne.
La politique ne sera jamais une science exacte, celle qui nous contraint d’accepter par exemple que 1+1=2 et pas à 3. Mais en pratique, elle exige un «minimum syndical» en dessous duquel descendre se transforme en un processus suicidaire irréversible, même si rien n’est écrit d’avance. Entre 2000 et aujourd’hui, l’histoire d’Idrissa Seck, entre prestige, descente aux enfers, résurrection, solitude, tentative de reconstruction, est un condensé encyclopédique qui trouverait sa place dans la célèbre collection «(…) pour les nuls !»
Du pouvoir au purgatoire, il sera passé par toutes les émotions possibles, quoi qu’il arrive désormais. Décideur, il l’a été pour le pays, le rythme battant au cœur de l’Etat, au service des ambitions d’Abdoulaye Wade et des siennes propres. Prisonnier, il a goûté aux affres de Rebeuss pour des chefs d’inculpation qu’une justice aux ordres annulera sans états d’âme. Libre de ces contingences, il doit affronter autant les trahisons de très proches collaborateurs, que les conséquences évidentes de son style dirigiste et autoritariste, pour ne pas dire stalinien.
En politique et en politique seulement, Seck est dans la posture du suprémaciste qui exerce une main de fer implacable sur les hommes et sur l’appareil politique au service de ses ambitions. Cela lui vaut des déboires sans fin, sans cesse renouvelés, sous des formes différentes, dont profitent les pouvoirs en place. Mais y aurait-il d’autres moyens de survivre aux manœuvres de démantèlement des organisations politiques adverses auxquelles se livrent les gouvernants en place, qui plus est, dans l’environnement corrompu qui caractérise le paysage politique sénégalais ? Comment survivre autrement qu’en exerçant l’autorité nécessaire sur son parti face à une promesse aussi solennelle que «réduire l’opposition à sa plus simple expression» ?
Pour Idrissa Seck comme pour tous les autres, il y a une leçon essentielle à tirer des joutes politiques en vigueur depuis l’indépendance : c’est la nécessité de démocratiser le fonctionnement des partis politiques qu’ils dirigent pour qu’ils cessent d’être des officines privées orientées vers la consécration d’ambitions purement personnelles. Macky Sall a vécu ce déni de démocratie interne au Pds, Idrissa Seck aussi, toujours au Pds, de même que Moustapha Niasse au Ps. Tous trois ne sont pas loin de la posture du bourreau dans leur parti respectif. C’est qui les dindons de ces farces ?
En politique, les meilleurs, ceux que l‘on désigne comme les plus brillants sur la base d’un certain nombre de critères à cheval entre le «bien» et le «mal», ceux-là ne sont jamais assurés de rester longtemps au pouvoir, ni même, auparavant, d’y parvenir. La preuve sous nos yeux depuis cinq ans. On ne dira pas d’Idrissa Seck qu’il incarne un bien déterminé ou un mal quelconque, on constate en même temps que beaucoup de Sénégalais, que ce Thiessois a un talent politique incontestable. Bien loin devant ses amis et adversaires, au-delà de ce qui serait une moyenne.
La politique ne sera jamais une science exacte, celle qui nous contraint d’accepter par exemple que 1+1=2 et pas à 3. Mais en pratique, elle exige un «minimum syndical» en dessous duquel descendre se transforme en un processus suicidaire irréversible, même si rien n’est écrit d’avance. Entre 2000 et aujourd’hui, l’histoire d’Idrissa Seck, entre prestige, descente aux enfers, résurrection, solitude, tentative de reconstruction, est un condensé encyclopédique qui trouverait sa place dans la célèbre collection «(…) pour les nuls !»
Du pouvoir au purgatoire, il sera passé par toutes les émotions possibles, quoi qu’il arrive désormais. Décideur, il l’a été pour le pays, le rythme battant au cœur de l’Etat, au service des ambitions d’Abdoulaye Wade et des siennes propres. Prisonnier, il a goûté aux affres de Rebeuss pour des chefs d’inculpation qu’une justice aux ordres annulera sans états d’âme. Libre de ces contingences, il doit affronter autant les trahisons de très proches collaborateurs, que les conséquences évidentes de son style dirigiste et autoritariste, pour ne pas dire stalinien.
En politique et en politique seulement, Seck est dans la posture du suprémaciste qui exerce une main de fer implacable sur les hommes et sur l’appareil politique au service de ses ambitions. Cela lui vaut des déboires sans fin, sans cesse renouvelés, sous des formes différentes, dont profitent les pouvoirs en place. Mais y aurait-il d’autres moyens de survivre aux manœuvres de démantèlement des organisations politiques adverses auxquelles se livrent les gouvernants en place, qui plus est, dans l’environnement corrompu qui caractérise le paysage politique sénégalais ? Comment survivre autrement qu’en exerçant l’autorité nécessaire sur son parti face à une promesse aussi solennelle que «réduire l’opposition à sa plus simple expression» ?
Pour Idrissa Seck comme pour tous les autres, il y a une leçon essentielle à tirer des joutes politiques en vigueur depuis l’indépendance : c’est la nécessité de démocratiser le fonctionnement des partis politiques qu’ils dirigent pour qu’ils cessent d’être des officines privées orientées vers la consécration d’ambitions purement personnelles. Macky Sall a vécu ce déni de démocratie interne au Pds, Idrissa Seck aussi, toujours au Pds, de même que Moustapha Niasse au Ps. Tous trois ne sont pas loin de la posture du bourreau dans leur parti respectif. C’est qui les dindons de ces farces ?