L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé, ce jeudi, que le seul hôpital psychiatrique de la bande de Gaza avait cessé de fonctionner après avoir été "endommagé" par une attaque israélienne, le 5 novembre dernier.
C’est ce qui ressort d’un post publié mercredi par Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, sur son compte sur la plateforme X.
"En raison de la détresse psychologique croissante liée aux conflits, ces services sont plus que jamais nécessaires", a souligné Ghebreyesus.
Et de confirmer que "Cette semaine, le seul hôpital psychiatrique de Gaza est désormais hors service après avoir subi des dommages dus à une attaque le 5 novembre".
"Le personnel médical a été contraint de renvoyer les patients hospitalisés et d’interrompre d’autres services", a expliqué le directeur général de l’OMS.
L’Organisation mondiale de la santé avait renouvelé son appel à une protection efficace des civils et à des soins de santé à Gaza, car ils ne sont "pas des cibles".
Le 6 novembre dernier, le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza a déclaré que les bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne, dimanche soir, avaient provoqué des destructions importantes dans deux hôpitaux de la ville de Gaza.
Salama Maarouf, chef du bureau des médias a déclaré à Anadolu que "Les bombardements de l’occupation ont provoqué la destruction de grandes parties du seul hôpital psychiatrique de la bande de Gaza et de l’hôpital ophtalmologique".
Pour le 34e jour consécutif, l'armée israélienne mène une guerre contre Gaza, au cours de laquelle elle a détruit des quartiers résidentiels et tué 10 812 Palestiniens, dont 4 412 enfants et 2 918 femmes, selon le ministère de la Santé de Gaza.