Au départ de Paris-Bercy, dimanche 18 juin à 17h57, les passagers d’un train Intercités ne sont arrivés à Clermont que ce lundi à 13 heures. Ils ont décrit un enfer à Actu Saint-Etienne.
Un voyage dans le train de l’enfer.
En presque autant de temps, les passagers de ce train Intercités auraient pu aller jusqu’à Sydney. Partis de Paris-Bercy, à destination de Clermont-Ferrand, dimanche 18 juin à 17h57, les voyageurs qui ont pris place dans l’Intercités SNCF n°5979 sont arrivés ce lundi 19 juin à 13 h, comme le relève Actu Saint-Etienne.
Dimanche, peu après 19h, le train s’arrête à Gien (Loiret). Les 546 passagers se retrouvent alors bloqués près d’une ancienne gare. “La gare n’existe plus mais la locomotive reste sur les quais. C’était interminable. Nous n’avions pas d’informations sur une éventuelle reprise du trafic. Les contrôleurs ne savaient pas non plus”, a confié Delphine au site d’actualité.
Un manque de considération de la SNCF
Les orages ont causé de nombreux problèmes techniques, tels que des coupures de courant, à la gare de Lyon de Paris, à 18 h dimanche. De plus, un problème électrique aurait également perturbé le trafic à Gien avec une suspicion de chute de branches sur la caténaire. Le temps passe et les voyageurs commencent à prendre leurs marques sur le quai de l’ancienne gare de la commune du Loiret.
“Les gens sortent, se baladent sur les quais. On ne nous donne rien à manger car les boîtes repas sont à Nevers (Nièvre). On a fini par nous donner quelques bouteilles d’eau pas fraîche”, a soutenu la voyageuse à Actu Saint-Etienne.
À 2 heures et demi du matin, la SNCF décide de renvoyer tout ce beau monde à Paris, alors que le trafic reprend gare de Lyon. “Il n’y avait aucun bus, aucun taxi à cette heure… Imaginez-vous en rase campagne, dans une gare désaffectée. Je ne vous dis pas non plus l’état des toilettes hier avec 7h d’attente.” Certains dorment dans un TGV, avec, enfin, un plateau repas et une couverture, avant de courir à 6h pour essayer d’attraper un train pour Clermont.
“La SNCF nous a menés en bateau sans quasiment rien nous dire et ne nous a même pas offert à boire ce lundi matin ni dimanche. Ils ont vendu les repas et boissons jusqu’à tout vider, au prix fort et ce matin le chariot passe comme si de rien n’était”, a condamné Delphine, soulignant le manque d’empathie de l’entreprise ferroviaire.
La SNCF a confié à Actu.fr être “désolée des désagréments occasionnés” et a assuré que “l’ensemble des clients avaient été pris en charge.” Pas sûr que cet ensemble soit du même avis.
Un voyage dans le train de l’enfer.
En presque autant de temps, les passagers de ce train Intercités auraient pu aller jusqu’à Sydney. Partis de Paris-Bercy, à destination de Clermont-Ferrand, dimanche 18 juin à 17h57, les voyageurs qui ont pris place dans l’Intercités SNCF n°5979 sont arrivés ce lundi 19 juin à 13 h, comme le relève Actu Saint-Etienne.
Dimanche, peu après 19h, le train s’arrête à Gien (Loiret). Les 546 passagers se retrouvent alors bloqués près d’une ancienne gare. “La gare n’existe plus mais la locomotive reste sur les quais. C’était interminable. Nous n’avions pas d’informations sur une éventuelle reprise du trafic. Les contrôleurs ne savaient pas non plus”, a confié Delphine au site d’actualité.
Un manque de considération de la SNCF
Les orages ont causé de nombreux problèmes techniques, tels que des coupures de courant, à la gare de Lyon de Paris, à 18 h dimanche. De plus, un problème électrique aurait également perturbé le trafic à Gien avec une suspicion de chute de branches sur la caténaire. Le temps passe et les voyageurs commencent à prendre leurs marques sur le quai de l’ancienne gare de la commune du Loiret.
“Les gens sortent, se baladent sur les quais. On ne nous donne rien à manger car les boîtes repas sont à Nevers (Nièvre). On a fini par nous donner quelques bouteilles d’eau pas fraîche”, a soutenu la voyageuse à Actu Saint-Etienne.
À 2 heures et demi du matin, la SNCF décide de renvoyer tout ce beau monde à Paris, alors que le trafic reprend gare de Lyon. “Il n’y avait aucun bus, aucun taxi à cette heure… Imaginez-vous en rase campagne, dans une gare désaffectée. Je ne vous dis pas non plus l’état des toilettes hier avec 7h d’attente.” Certains dorment dans un TGV, avec, enfin, un plateau repas et une couverture, avant de courir à 6h pour essayer d’attraper un train pour Clermont.
“La SNCF nous a menés en bateau sans quasiment rien nous dire et ne nous a même pas offert à boire ce lundi matin ni dimanche. Ils ont vendu les repas et boissons jusqu’à tout vider, au prix fort et ce matin le chariot passe comme si de rien n’était”, a condamné Delphine, soulignant le manque d’empathie de l’entreprise ferroviaire.
La SNCF a confié à Actu.fr être “désolée des désagréments occasionnés” et a assuré que “l’ensemble des clients avaient été pris en charge.” Pas sûr que cet ensemble soit du même avis.