Législatives : Manuel Bompard conseille à Jordan Bardella "d’apprendre à lire" avant de vouloir être à Matignon

Mardi 2 Juillet 2024

Manuel Bompard

Invité de RMC-BFMTV mardi 2 juillet, Manuel Bompard (LFI-NFP) n’a pas manqué de répondre à une attaque de Jordan Bardella à l’égard de son parti avec une pique cinglante.

 

Avant le second tour des élections législatives dimanche 7 juillet, les personnalités politiques continuent de s’étriller par interviews interposées. 

 

À l’instar de Manuel Bompard (NFP-LFI) sur RMC-BFMTV mardi 2 juillet qui a contre-attaqué après plusieurs piques de Jordan Bardella contre son parti. Le leader du RN a affirmé que le NFP souhaite dans son programme « libérer 20 % des détenus dès les premières semaines au nom d’une régularisation carcérale ». 

 

Pour Manuel Bompard, aucun doute : « Avant de vouloir être Premier ministre, monsieur Bardella devrait commencer par apprendre à lire ».

 

Manuel Bompard, qui a été élu dès le premier tour des législatives avec 67,49 % des voix dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône face à Aurélie Quinquis (15,09 %) du RN, a ensuite affirmé que Jordan Bardella « multiplie les fake news » sur le NFP. Il a notamment affirmé que le parti souhaite « désarmer la police », ce que Manuel Bompard a réfuté.

 

« Il n’y a aucune proposition dans notre programme sur ce sujet »

 

« Dans notre programme, par exemple, nous disons qu’en manifestation il y a un certain nombre d’outils qui sont utilisés et qui sont dangereux », a précisé le député. Et d’ajouter : « J’assume de dire par exemple que lorsqu’on va en manifestation (…) on n’y va pas pour repartir avec un œil en moins ou avec une main en moins », en faisant référence aux accidents survenus pendant les manifestations des Gilets jaunes.

 

Manuel Bompard a revendiqué qu'« il n’y a aucune proposition » dans le programme du NFP quant à une baisse de 20 % des détenus et que Jordan Bardella « dit juste n’importe quoi ». En clair, il faut que « les gens consultent notre programme et vous verrez qu’il ne faut pas croire ce que dit monsieur Bardella ».

 
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