Le maire de Londres, Sadiq Khan, a plaidé mardi à Bruxelles pour que les Britanniques qui le souhaitent puissent conserver leur citoyenneté européenne et les droits qui y sont attachés malgré le Brexit.
«De nombreux Londoniens ont le coeur brisé depuis que nous avons quitté l'Union européenne. Mais nous avons toujours le sentiment de faire partie de la famille européenne, nous sommes Européens», a expliqué le maire travailliste, qui a rencontré plusieurs responsables de l'UE, dont le négociateur en chef pour le Brexit, Michel Barnier.
«Au moment où le Royaume-Uni et l'UE entament leur prochaine phase de négociation, je souhaite que la question d'une citoyenneté d'association soit au coeur des discussions», a-t-il expliqué.
Garder des droits
Selon un communiqué de la mairie de Londres, une telle citoyenneté offrirait aux Britanniques qui la réclament la possibilité «de conserver bon nombre des droits dont ils ont bénéficié jusqu'à présent en tant que citoyens de l'UE, et surtout, le droit de circuler et de travailler librement entre les différents États membres».
«Soyons francs: il y a beaucoup à faire ici en Europe pour convaincre les Etats membres. La plupart pensent que la citoyenneté européenne n'est possible que si elle découle de la citoyenneté nationale», a réagi l'eurodéputé Guy Verhofstadt (Renew) après sa rencontre avec Sadiq Khan.
Oui, mais il faut la réciprocité
L'ancien premier ministre belge s'est cependant déclaré favorable à cette idée, sous condition de «réciprocité», c'est-à-dire que les Royaume-Uni offre aux citoyens de l'UE qui le souhaitent les mêmes droits que les citoyens britanniques.
Cette condition semble impossible à accepter pour le Royaume-Uni, qui a notamment quitté l'UE par opposition à la libre-circulation des personnes. Le pays est sorti de l'UE le 1er février, date à laquelle il est entré dans une période de transition où il continue d'appliquer les règles européennes. Pendant cette période, qui s'achèvera le 31 décembre 2020, Britanniques et Européens ont promis de s'entendre sur leur future relation. (afp/nxp)
«De nombreux Londoniens ont le coeur brisé depuis que nous avons quitté l'Union européenne. Mais nous avons toujours le sentiment de faire partie de la famille européenne, nous sommes Européens», a expliqué le maire travailliste, qui a rencontré plusieurs responsables de l'UE, dont le négociateur en chef pour le Brexit, Michel Barnier.
«Au moment où le Royaume-Uni et l'UE entament leur prochaine phase de négociation, je souhaite que la question d'une citoyenneté d'association soit au coeur des discussions», a-t-il expliqué.
Garder des droits
Selon un communiqué de la mairie de Londres, une telle citoyenneté offrirait aux Britanniques qui la réclament la possibilité «de conserver bon nombre des droits dont ils ont bénéficié jusqu'à présent en tant que citoyens de l'UE, et surtout, le droit de circuler et de travailler librement entre les différents États membres».
«Soyons francs: il y a beaucoup à faire ici en Europe pour convaincre les Etats membres. La plupart pensent que la citoyenneté européenne n'est possible que si elle découle de la citoyenneté nationale», a réagi l'eurodéputé Guy Verhofstadt (Renew) après sa rencontre avec Sadiq Khan.
Oui, mais il faut la réciprocité
L'ancien premier ministre belge s'est cependant déclaré favorable à cette idée, sous condition de «réciprocité», c'est-à-dire que les Royaume-Uni offre aux citoyens de l'UE qui le souhaitent les mêmes droits que les citoyens britanniques.
Cette condition semble impossible à accepter pour le Royaume-Uni, qui a notamment quitté l'UE par opposition à la libre-circulation des personnes. Le pays est sorti de l'UE le 1er février, date à laquelle il est entré dans une période de transition où il continue d'appliquer les règles européennes. Pendant cette période, qui s'achèvera le 31 décembre 2020, Britanniques et Européens ont promis de s'entendre sur leur future relation. (afp/nxp)