La Bourse de Londres
New York (awp/afp) - Saluant la trêve commerciale actée entre la Chine et les Etats-Unis en marge du G20, les marchés financiers, de Hong Kong à Wall Street, ont décollé lundi.
Les présidents américain, Donald Trump, et chinois, Xi Jinping, ont redonné ce week-end l'espoir d'une accalmie dans leur bras de fer commercial. Washington prévoit en effet de suspendre l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane sur des importations chinoises pendant 90 jours, le temps de laisser une chance à la négociation.
La conclusion d'un réel accord est encore loin d'être acquise, mais les tensions entre les deux pays seront "moins au premier plan des préoccupations des investisseurs" pendant cette période", a réagi Peter Cardillo de Spartan Capital.
Entraînées par l'optimisme des investisseurs, les Bourses asiatiques, européennes et Wall Street ont fait preuve d'une réelle euphorie à l'ouverture.
Elles ont toutefois réduit leurs gains au fur et à mesure des séances alors que peu de détails émergeaient sur les discussions entre les deux pays.
L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a ainsi fini en hausse de 1,13% après avoir gagné jusqu'à 1,73% en début de séance.
A Paris, le CAC 40 a gagné 1%, la situation conflictuelle avec les "gilets jaunes" limitant l'enthousiasme, tandis que la Bourse de Londres a progressé de 1,18% et celle de Francfort de 1,85%.
Plus tôt dans la journée, les Bourses asiatiques avaient clôturé sur une note solide. A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a bondi de 2,55% tandis que celui de la Bourse de Shanghai a pris 2,57% et celui de Shenzhen 3,27%. A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a gagné 1%.
Du déséquilibre massif des échanges entre les Etats-Unis et la Chine, aux accusations américaines de violation de la propriété intellectuelle et de transferts forcés de technologies, nombreux sont les sujets encore sur la table.
"Les investisseurs observent les détails derrière cette trêve et s'aperçoivent que les deux pays sont encore très loin d'un accord définitif", a expliqué Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.
Toutefois, "s'ils sont en mesure de réaliser des avancées significatives et de les communiquer chaque mois, l'optimisme prévaudra sur les marchés", a-t-elle ajouté.
Hausses sectorielles
"Les secteurs qui sont le plus montés sont ceux qui ont le plus souffert du conflit, c'est-à-dire le luxe, l'automobile et les semi-conducteurs", a souligné Daniel Larrouturou, directeur général délégué à Diamant bleu Gestion.
Les constructeurs automobile allemands, très exposés aux effets des taxes sur l'importation en Chine de voitures produites aux Etats-Unis, ont évolué en tête de l'indice Dax. Volkswagen a gagné 2,87%, BMW 4,78% et Daimler 4,54%.
A Paris, Milan (+2,26%) et Zurich (+0,76%), le luxe a aussi repris des couleurs après avoir été affecté ces derniers mois par des craintes de ralentissement du marché chinois. Le groupe français Kering a gagné 7,68%, le fabricant italien de doudounes de luxe Moncler 5,65% et le spécialiste de l'horlogerie suisse Swatch Group 4,54%.
La Bourse de Londres a été portée par le secteur minier, grand gagnant de cette annonce, puisqu'il aurait beaucoup à perdre d'entraves aux échanges internationaux affectant notamment la Chine, première importatrice mondiale de ces matières premières.
Les places de Madrid (+1,13%) et d'Amsterdam (+0,87%) ont de leur côté profité de la hausse du secteur métallurgique, étant donné que la Chine est aussi la première importatrice mondiale de métaux industriels.
Progression sur tous les fronts
Sur le front des changes, la devise américaine s'est repliée face aux principales monnaies, l'euro valant par exemple 1,1349 dollar vers 21H30 GMT, contre 1,1317 vendredi à 22H00 GMT.
"Le dollar a eu tendance à s'apprécier contre les autres devises quand les tensions commerciales entre les Etats-Unis et d'autres pays se sont envenimées" cette année, ont souligné les analystes de MUFG.
Aussi n'est-il pas étonnant de voir la force du dollar s'infléchir "alors que les tensions commerciales s'apaisent à court terme", ont-ils ajouté.
Les cours du pétrole ont aussi profité dans une certaine mesure de la détente entre Pékin et Washington, une "bonne nouvelle" selon les analystes de Commerzbank puisque "une escalade aurait pesé sur la demande de pétrole des deux premiers consommateurs mondiaux".
Le baril de Brent coté à Londres, référence sur le marché mondial, a gagné 3,8%.
Les présidents américain, Donald Trump, et chinois, Xi Jinping, ont redonné ce week-end l'espoir d'une accalmie dans leur bras de fer commercial. Washington prévoit en effet de suspendre l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane sur des importations chinoises pendant 90 jours, le temps de laisser une chance à la négociation.
La conclusion d'un réel accord est encore loin d'être acquise, mais les tensions entre les deux pays seront "moins au premier plan des préoccupations des investisseurs" pendant cette période", a réagi Peter Cardillo de Spartan Capital.
Entraînées par l'optimisme des investisseurs, les Bourses asiatiques, européennes et Wall Street ont fait preuve d'une réelle euphorie à l'ouverture.
Elles ont toutefois réduit leurs gains au fur et à mesure des séances alors que peu de détails émergeaient sur les discussions entre les deux pays.
L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a ainsi fini en hausse de 1,13% après avoir gagné jusqu'à 1,73% en début de séance.
A Paris, le CAC 40 a gagné 1%, la situation conflictuelle avec les "gilets jaunes" limitant l'enthousiasme, tandis que la Bourse de Londres a progressé de 1,18% et celle de Francfort de 1,85%.
Plus tôt dans la journée, les Bourses asiatiques avaient clôturé sur une note solide. A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a bondi de 2,55% tandis que celui de la Bourse de Shanghai a pris 2,57% et celui de Shenzhen 3,27%. A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a gagné 1%.
Du déséquilibre massif des échanges entre les Etats-Unis et la Chine, aux accusations américaines de violation de la propriété intellectuelle et de transferts forcés de technologies, nombreux sont les sujets encore sur la table.
"Les investisseurs observent les détails derrière cette trêve et s'aperçoivent que les deux pays sont encore très loin d'un accord définitif", a expliqué Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.
Toutefois, "s'ils sont en mesure de réaliser des avancées significatives et de les communiquer chaque mois, l'optimisme prévaudra sur les marchés", a-t-elle ajouté.
Hausses sectorielles
"Les secteurs qui sont le plus montés sont ceux qui ont le plus souffert du conflit, c'est-à-dire le luxe, l'automobile et les semi-conducteurs", a souligné Daniel Larrouturou, directeur général délégué à Diamant bleu Gestion.
Les constructeurs automobile allemands, très exposés aux effets des taxes sur l'importation en Chine de voitures produites aux Etats-Unis, ont évolué en tête de l'indice Dax. Volkswagen a gagné 2,87%, BMW 4,78% et Daimler 4,54%.
A Paris, Milan (+2,26%) et Zurich (+0,76%), le luxe a aussi repris des couleurs après avoir été affecté ces derniers mois par des craintes de ralentissement du marché chinois. Le groupe français Kering a gagné 7,68%, le fabricant italien de doudounes de luxe Moncler 5,65% et le spécialiste de l'horlogerie suisse Swatch Group 4,54%.
La Bourse de Londres a été portée par le secteur minier, grand gagnant de cette annonce, puisqu'il aurait beaucoup à perdre d'entraves aux échanges internationaux affectant notamment la Chine, première importatrice mondiale de ces matières premières.
Les places de Madrid (+1,13%) et d'Amsterdam (+0,87%) ont de leur côté profité de la hausse du secteur métallurgique, étant donné que la Chine est aussi la première importatrice mondiale de métaux industriels.
Progression sur tous les fronts
Sur le front des changes, la devise américaine s'est repliée face aux principales monnaies, l'euro valant par exemple 1,1349 dollar vers 21H30 GMT, contre 1,1317 vendredi à 22H00 GMT.
"Le dollar a eu tendance à s'apprécier contre les autres devises quand les tensions commerciales entre les Etats-Unis et d'autres pays se sont envenimées" cette année, ont souligné les analystes de MUFG.
Aussi n'est-il pas étonnant de voir la force du dollar s'infléchir "alors que les tensions commerciales s'apaisent à court terme", ont-ils ajouté.
Les cours du pétrole ont aussi profité dans une certaine mesure de la détente entre Pékin et Washington, une "bonne nouvelle" selon les analystes de Commerzbank puisque "une escalade aurait pesé sur la demande de pétrole des deux premiers consommateurs mondiaux".
Le baril de Brent coté à Londres, référence sur le marché mondial, a gagné 3,8%.