Idriss Deby Itno, chef de l'Etat tchadien
"En tant que président, je dois agir pour protéger la sécurité et les intérêts des Etats-Unis et de leur peuple", a affirmé Donald Trump, dimanche 25 septembre. Par décret, il a ajouté la Corée du Nord, le Venezuela et le Tchad à la liste des pays visés par le décret migratoire américain. Et ce en raison de manquements à la sécurité sur leurs voyageurs et un manque de coopération avec Washington, selon l'exécutif.
Le Soudan, l'un des six pays musulmans visés par le précédent décret, a été retiré de la liste. Le nouveau texte, qui entrera en vigueur le 18 octobre, interdit ou limite désormais l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants étrangers de huit pays au total, avec l'Iran, la Libye, la Syrie, la Somalie et le Yémen.
Des restrictions qui varient d'un pays à l'autre
Les mesures de restriction sont différentes selon les pays. Tous les citoyens de Corée du nord et du Tchad sont interdits d'accès au territoire américain, alors que l'interdiction se limite aux membres d'une longue liste d'instances gouvernementales vénézuéliennes et à leur famille (notamment les fonctionnaires des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, des forces de police et des services de renseignement).
L'Irak, dont le niveau de vérification est pourtant très faible, n'a pas été inclus car c'est un allié proche qui accueille un nombre important de militaires et de civils, a souligné un haut resonsable du gouvernement. Selon l'exécutif, l'ajout de la Corée du Nord et du Venezuela montre que les restrictions ont été décidées sur des questions de sécurité et que le décret ne visait pas expressément les musulmans, comme l'ont affirmé ses détracteurs.
Le président américain avait soutenu début 2017 avoir besoin d'une période de 90 jours d'interdiction d'arrivée des ressortissants de six pays musulmans (Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen), ainsi que de 120 jours d'interdiction des réfugiés du monde entier, afin de mettre en place des nouveaux filtres d'admission. Après cinq mois de contentieux devant les tribunaux, une version amendée du décret est entrée en vigueur le 29 juin. (francetvinfo)
Le Soudan, l'un des six pays musulmans visés par le précédent décret, a été retiré de la liste. Le nouveau texte, qui entrera en vigueur le 18 octobre, interdit ou limite désormais l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants étrangers de huit pays au total, avec l'Iran, la Libye, la Syrie, la Somalie et le Yémen.
Des restrictions qui varient d'un pays à l'autre
Les mesures de restriction sont différentes selon les pays. Tous les citoyens de Corée du nord et du Tchad sont interdits d'accès au territoire américain, alors que l'interdiction se limite aux membres d'une longue liste d'instances gouvernementales vénézuéliennes et à leur famille (notamment les fonctionnaires des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, des forces de police et des services de renseignement).
L'Irak, dont le niveau de vérification est pourtant très faible, n'a pas été inclus car c'est un allié proche qui accueille un nombre important de militaires et de civils, a souligné un haut resonsable du gouvernement. Selon l'exécutif, l'ajout de la Corée du Nord et du Venezuela montre que les restrictions ont été décidées sur des questions de sécurité et que le décret ne visait pas expressément les musulmans, comme l'ont affirmé ses détracteurs.
Le président américain avait soutenu début 2017 avoir besoin d'une période de 90 jours d'interdiction d'arrivée des ressortissants de six pays musulmans (Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen), ainsi que de 120 jours d'interdiction des réfugiés du monde entier, afin de mettre en place des nouveaux filtres d'admission. Après cinq mois de contentieux devant les tribunaux, une version amendée du décret est entrée en vigueur le 29 juin. (francetvinfo)