Les Maldives, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont salué avec satisfaction l'annonce, mercredi, d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement de résistance palestinien Hamas, tout en appelant les parties à respecter les termes de cet accord.
“Nous éprouvons un grand soulagement à l'annonce de la conclusion d'un accord de cessez-le-feu à Gaza, après 15 mois de guerre genocidaire“, a déclaré le président des Maldives, Mohamed Muizzu, dans un communiqué peu après l'annonce de l'accord par le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abdulrahman. Cet accord devrait entrer en vigueur ce dimanche.
Muizzu a également appelé la communauté internationale à veiller au maintien du cessez-le-feu et a exhorté Israël à verser des réparations à la Palestine.
Il a ajouté que la communauté internationale devrait également fournir à la Palestine "le soutien urgent dont elle a besoin pour se reconstruire après les destructions causées par l'agression israélienne".
L'Australie a également salué l'accord, appelant au respect des termes du cessez-le-feu et à une augmentation de l'aide humanitaire ininterrompue et durable dans toutes les régions de Gaza.
"Nous espérons que cet accord offrira au peuple palestinien l'opportunité de se reconstruire, de réformer sa gouvernance et de poursuivre son droit à l'autodétermination", ont déclaré le Premier ministre Anthony Albanese et la ministre des Affaires étrangères Penny Wong dans un communiqué conjoint.
La Nouvelle-Zélande a également salué l'accord de cessez-le-feu "visant à mettre fin aux hostilités à Gaza", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Winston Peters.
"Les termes de l'accord doivent désormais être pleinement mis en œuvre. La protection des civils et la libération des otages doivent être au cœur des efforts. Il est désormais impératif qu'une aide humanitaire massive, rapide et sans entrave parvienne à Gaza", a-t-il affirmé.
Peters a également plaidé pour "une paix pérenne" à travers "des mesures substantielles en faveur d'une solution à deux États".
"La volonté politique est la clé pour garantir que l'histoire ne se répète pas", a-t-il ajouté.
L'annonce du cessez-le-feu survient alors qu'Israël détient actuellement plus de 11 000 prisonniers palestiniens, contre environ 100 Israéliens détenus à Gaza.
Israël a poursuivi une guerre génocidaire contre Gaza, qui a fait plus de 46 700 morts, dont la majorité sont des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l'enclave. [AA]